Chez le Canadien de Montréal, une onde de choc a récemment secoué les coulisses de l’équipe.

Une rumeur persistante affirme qu’un recruteur du CH aurait divulgué des informations confidentielles à Anthony Martineau, journaliste de TVA Sports.

Cette fuite a jeté un malaise palpable au sein de l’organisation et dans le monde du hockey en général.

Anthony Martineau, réputé pour sa rigueur et son intégrité, a évidemment protégé ses sources comme le veut les règles journalistique.

Cependant, des soupçons se multiplient quant à l’identité des fuites. De plus en plus de personnes croient que ce sont les recruteurs du Canadien qui auraient saboté la réputation de Cole Eiserman, un jeune buteur prometteur qui sera disponible lors du prochain repêchage.

Cette situation est d’autant plus intrigante que le Canadien de Montréal a clairement indiqué qu’il ne s’intéressait pas à Eiserman pour le prochain repêchage.

Les sources anonymes citées par Martineau, désignées comme « recruteur numéro un » et « recruteur numéro deux », laissent fortement penser qu’il s’agirait des recruteurs de Montréal. Cette hypothèse est renforcée par la proximité de Martineau avec l’équipe.

L’affaire a provoqué un véritable malaise au sein du CH. Non seulement cela met en lumière des tensions internes, mais cela pourrait également nuire à la réputation du club et à la confiance entre les membres de l’organisation.

La direction devra rapidement tirer cette affaire au clair pour éviter que la situation ne s’aggrave et pour restaurer une certaine sérénité dans l’environnement de l’équipe en vue du repêchage.

Dans l’immédiat, il est crucial que le Canadien de Montréal prenne des mesures pour sécuriser les informations sensibles et garantir l’intégrité des processus de recrutement, surtout quand il s'agit de la réputation d'un espoir.

L’avenir de jeunes talents comme Cole Eiserman ne devrait pas être compromis par des jeux de coulisses et des intérêts divergents au sein d’une organisation sportive réputée comme la plus grande organisation de l'histoire du hockey.

Les recruteurs qui ont parlé à Martineau ont été très précis dans leurs critiques. Ils ont décrit Eiserman comme un joueur extrêmement tourné vers l’attaque, souvent au détriment de ses coéquipiers et de la structure de l’équipe.

«C’est un joueur qui est vraiment axé sur le fait d’attaquer le filet, de toutes les façons possibles. En fait, il tire de n’importe où, ce qui peut être positif comme parfois plus négatif. Son lancer est vraiment élite." (crédit: TVA Sports)

"Il essaie parfois de trop en faire en zone offensive. Il n’utilise pas assez ses coéquipiers et ne sait pas toujours quand ralentir le jeu quand c’est nécessaire." 

"En fait, même lorsqu’il est à un contre deux ou à deux contre trois, il va forcer quelque chose. Cela dit, il a quand même apporté des correctifs à ce niveau-là, ces derniers mois. Je ne pense pas que ce soit une question de sens du jeu. Je pense plutôt qu’il a vraiment l’impression de tout pouvoir faire lui-même et c’est inévitablement quelque chose qu’il va devoir changer dans la LNH parce qu’il se fera taper sur les doigts par ses partenaires de trio.»

«Défensivement, c’est un peu une nullité, dans le sens qu’il ne participe pas vraiment au jeu défensif. Il triche beaucoup, parce qu’il veut se sauver avec la rondelle. Physiquement, il n’est pas peureux, mais ne s’implique pas plus qu’il le faut."

Cette analyse sévère pourrait en fait provenir de recruteurs québécois travaillant pour une autre équipe que le CH. Cependant, le premier réflexe de plusieurs observateurs a été de penser que cette fuite venait de Montréal, étant donné la relation étroite entre Martineau et le Canadien.

«Ça ne me surprendrait pas qu’il se ramasse sur un troisième trio, mais sur le premier avantage numérique parce que les gars des deux premières lignes ne veulent pas jouer avec lui."

Le 2e recruteur est aussi cinglant envers Eiserman.

«Les équipes en ont peur parce qu’il est unidimensionnel. Plusieurs se demandent s’il ne joue pas plus que ça avec ses coéquipiers parce qu’il aime trop lancer, parce qu’il est égoïste ou parce qu’il voulait battre le record de Caufield à tout prix. Une chose est certaine, il ne donne pas beaucoup la rondelle.

Ces infos proviennent-elles des recruteurs du Canadien de Montréal. On ne le saura jamais. Martineau fait bien de protéger ses sources. Mais tant qu'il ne confirme pas que les recruteurs ne viennent pas de l'organisation montréalaise, un doute va rester dans la tête des gens.

Une chose est sûre. Cole Eiserman ne deviendra pas un membre du CH. Cole Caufield est déjà assez unidimensionnel comme ça. Pas besoin d'un autre buteur qui tourne les coins ronds...

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