Sophie Durocher, journaliste bien connue du Journal de Montréal, a récemment exprimé son mécontentement envers les nouveaux uniformes des athlètes canadiens avec une virulence étonnante.
Bien que les goûts et les couleurs ne se discutent pas, sa critique cinglante, voire méchante, a dépassé les bornes, laissant perplexe bien des lecteurs.
Durocher a comparé les tenues des athlètes à des scènes de films d'horreur, allant jusqu'à dire que ces uniformes évoquent des victimes d'attentats ou des zombies ensanglantés.
"La première fois que j’ai vu un athlète canadien dans son survêtement de costume officiel olympique, j’ai pensé que c’était une victime d’attentat!" (crédit: Le Journal de Montréal)
"Un individu portant des vêtements blancs qui aurait été aspergé de gouttes de sang rouge vif et de bouts de cervelle."
"Puis quand j’ai vu tout un groupe d’athlètes canadiens dans leur costume olympique, l’effet était encore plus effrayant: je me suis dit qu’ils ressemblaient à des zombies qui venaient de se gorger de sang.
À chaque apparition des athlètes, elle ne voit que des images effrayantes et grotesques. Sa comparaison avec des bouchers aspergés de sang ou des chirurgiens en fin d'opération est non seulement excessive, mais également déplacée.
"Aux Olympiques de Paris, à chaque fois que je vois des athlètes canadiens accéder au podium, il me vient des images dégueulasses en tête."
"Ils ont l’air d’employés d’abattoirs qui auraient reçu des éclaboussures de sang sur leurs sarraus blancs. J’ai l’impression de voir mon boucher au IGA qui s’apprête à me découper du filet mignon!"
"Au secours, mais qui a eu l’idée de vêtir nos champions de façon aussi disgracieuse?"
On peut se demander si Durocher aurait été aussi sévère si TVA Sports détenait les droits de diffusion des Jeux Olympiques.
Il est bien connu que les journalistes du Journal de Montréal, propriété de Quebecor, attaquent régulièrement Radio-Canada et tout ce qui n’est pas lié à leur groupe.
Cette tendance à la critique systématique de ce qui échappe à l’influence de Quebecor semble une fois de plus se manifester.
Il est vrai que les uniformes du Canada ne sont pas beaux. Mais au point d'en faire une crise publique?
"Quand mon voisin a repeint sa galerie en rouge, il avait à peu près l’air de ça après s’être garroché des éclats de peinture sur sa salopette.
Je me suis fait arracher une dent de sagesse hier matin, le sang pissait de partout, et quand l’opération a été terminée et que j’ai regardé le dentiste, j’ai failli lui dire:
«Bravo pour votre médaille!», tellement il ressemblait à un athlète canadien, avec sa blouse souillée!"
Le véritable problème réside dans l’attitude de Sophie Durocher. Sa critique des uniformes, bien qu'elle puisse être fondée sur un goût personnel, est exprimée de manière tellement violente qu'elle en devient gênante.
"Nos athlètes sont vraiment à plaindre! Qui a envie de gagner une médaille et de parader devant les caméras du monde entier habillé comme une serviette hygiénique laissée dans les poubelles?"
Les Olympiques sont une célébration de l'excellence sportive et de l'unité nationale, et non une occasion de déverser un tel torrent de négativité.
En critiquant de manière aussi cinglante les choix vestimentaires de Lululemon, la marque derrière les uniformes, Durocher semble oublier que ces décisions sont prises après mûre réflexion et qu'elles sont censées représenter le Canada sur la scène mondiale.
"Pour vanter sur la scène internationale la qualité des produits animaux canadiens, on a décidé d’habiller nos valeureux athlètes comme des tranches de bacon!"
Il est essentiel que Sophie Durocher, en tant que journaliste, se montre plus mesurée dans ses propos. Son rôle n'est pas seulement de critiquer, mais aussi d'informer et de respecter l'esprit des événements qu'elle couvre.
En continuant sur cette voie, elle risque de ternir non seulement sa propre réputation, mais aussi celle de son employeur.
Pour le bien de tous, elle devrait se garder une petite gêne et se rappeler des valeurs de respect et de fair-play que les Jeux Olympiques incarnent.