Malaise avec la mère de Jesperi Kotkaniemi: la chambre choquée

Malaise avec la mère de Jesperi Kotkaniemi: la chambre choquée

Par Marc-André Dubois le 2025-05-23

On pensait que Jesperi Kotkaniemi allait enfin devenir un homme en Caroline.

Qu’après ses années de gâterie à Montréal, il allait grandir, assumer, se transformer en leader. Mais en ce mois de mai 2025, tout le monde peut le constater : non seulement Kotkaniemi n’a pas mûri, mais il est devenu la caricature vivante de l’enfant roi.

Il y a quelque chose de profondément gênant à voir un joueur qui empoche 4,82 millions de dollars par année se promener à l’entraînement, l’air de rien, le sourire en coin, comme si rien ne pressait, alors qu’il est à un rachat de contrat de sortir à jamais du radar de la LNH.

Isolé. Moqué. Ignoré.

La scène filmée cette semaine a glacé bien des observateurs : Kotkaniemi, assis seul sur le banc lors de la séance matinale, tend la main à un coéquipier pour un "high five".

Le gardien ne le regarde même pas. Il continue vers le vestiaire. Aucun mot. Aucun contact. L’humiliation est totale. Et pourtant, KK sourit. Toujours. Comme s’il ne comprenait pas. Ou pire : comme s’il s’en foutait.

La séquence vidéo est malaisante au possible:

Ses coéquipiers sont tannés. Pas de ses performances. Ça, ça fait longtemps qu’ils ont lâché prise. Mais de son attitude nonchalante, de son manque de sérieux, de sa déconnexion totale avec la réalité du hockey professionnel.

Pendant que les autres transpirent, se battent pour chaque présence, Kotkaniemi, lui, rit sur le banc, se traîne à l’entraînement, et donne l’impression qu’il est juste là pour encaisser ses millions.

Un véritable running gag dans le vestiaire.

Ce qui est encore plus troublant, c’est que le vestiaire des Hurricanes se moque ouvertement de lui. Le surnom de “fils à maman” est devenu une blague récurrente.

Une référence directe à sa relation malsaine de dépendance avec sa mère, qui, selon plusieurs sources, a fait de nombreux allers-retours entre la Finlande et Raleigh pour… veiller sur son fils.

La même chose que quand il était une recrue à Montréal.

Oui, à 24 ans, Jesperi Kotkaniemi ne cuisine pas, ne fait pas son lavage, ne conduit presque jamais, et se fait chercher par d’autres joueurs pour aller à l’aréna. Il est incapable de s’occuper de lui-même, et sa mère continue de superviser son quotidien comme s’il avait 12 ans.

Au point de choquer la chambre qui ne comprennent pas comment un joueurs de la LNH puisse être aussi immature.

À Montréal, ce comportement faisait sourire. À Raleigh, ça fait rager. Parce que les Hurricanes sont une équipe bâtie sur l’éthique, la discipline, la responsabilité. Et KK ne respecte aucun de ces standards.

La honte dans toute sa gloire.

À l’interne, plusieurs entraîneurs et dirigeants ne s’en cachent plus : c’est la honte. Une honte médiatique, sportive, et même culturelle.

Jesperi Kotkaniemi était censé représenter le futur du hockey finlandais. Aujourd’hui, il est ignoré par l’équipe nationale, rejeté par Montréal, détesté dans son vestiaire… et ridiculisé partout dans la LNH.

Son ancien coéquipier à Montréal le résume bien :

« Il n’a jamais voulu faire le travail. Il voulait juste la paye. »

Et la paye, il va la toucher jusqu’en 2035 si les Hurricanes décident de le racheter. Parce que c’est clair maintenant : il ne reviendra pas. Il est exclu de l’alignement en séries. Il ne produit rien. Et tout le monde sait qu’un rachat s’en vient cet été.

La dernière gifle : son contrat.

Il reste 5 ans à son contrat de 8 ans, signé en mai 2022. Au total : 24,1 millions de dollars restants. Mais grâce à la clause de rachat pour les joueurs de moins de 26 ans, Caroline peut le couper pour 8 millions étalés sur 10 ans. (seulement un tiers du contrat).  Un coup de ciseau dans la masse salariale, et un soulagement pour tout le monde.

Même ses coéquipiers le souhaitent. Même ses entraîneurs le réclament. Même les partisans s’en moquent maintenant. Jesperi Kotkaniemi est devenu l’incarnation du gaspillage, de l’échec, et du malaise professionnel.

À chaque match, la caméra le capte dans les gradins, en veston, chewing-gum à la bouche, le sourire encore figé comme si rien n’était grave. Mais tout est grave.

Un seul but à ses 36 derniers matchs.

29 matchs de séries sans marquer.

Trois aides en 11 matchs éliminatoires cette année.

Zéro impact. Zéro urgence. Zéro honte apparente.

Et c’est justement ce qui dérange : il ne semble même pas honteux. Mais nous, on a honte pour lui.

Honte pour ce que le 3e choix au total de 2018 est devenu.

Honte pour ce qu’il représente dans une ligue où d’autres se saignent pour un contrat à deux volets.

Honte pour sa mère qui, par surprotection, a empêché son fils de devenir un homme.

Jesperi Kotkaniemi est le parfait exemple d’un espoir brûlé par le confort, qui n’a jamais compris que le talent seul ne suffit pas.

À Montréal, il était excusé. En Caroline, il est exécuté socialement. Ce n’est plus du hockey. C’est une opération de nettoyage en règle.

Il sera racheté. C’est inévitable. Et il disparaîtra, lentement, dans l’oubli… ou sur Instagram, en train de sourire, encore. Parce que dans son monde à lui, tout va toujours bien.

Mais dans le monde réel? C’est la honte. La vraie.