Brendan Gallagher est un véritable fin renard.
L'organisation du Canadien a su jouer ses cartes à la perfection en cachant astucieusement leur vétéran des projecteurs pendant tout le camp d'entraînement.
Puis, comme par magie, il surgit devant les caméras après avoir marqué deux buts, une performance qui l’a aussitôt propulsé en première ligne devant les journalistes.
Derrière ce coup de maître, on retrouve Chantal Machabée, vice-présidente aux communications du Tricolore, qui démontre encore une fois qu’elle sait parfaitement manipuler l’information pour créer un impact optimal.
En gérant les apparitions médiatiques avec finesse, elle permet à Gallagher de revenir sur le devant de la scène au moment opportun, redonnant espoir aux partisans tout en détournant l’attention pendant qu'il connaissait un camp des plus difficiles.
Ce qui a mal passé dans l'après-match, c'est l'attitude de Brendan Gallagher en entrevue. Le vétéran, visiblement au 7e ciel d'avoir marqué deux buts, affichait un large sourire et même quelques rires.
Il était probablement sur un petit nuage après avoir trouvé le fond du filet à deux reprises, alors que les fans et les journalistes le traitent de vétéran fini depuis deux ans.
Toutefois, cette légèreté et ce côté rieur n'ont pas bien résonné auprès de certains partisans.
Voir un joueur rire et sourire après une défaite, peu importe la performance individuelle, peut être perçu comme un manque de respect ou d'engagement envers l'équipe.
Les attentes sont élevées pour les leaders du Canadien, et l'attitude après les matchs envoie souvent un message puissant sur l'état d'esprit de l'équipe.
Dans ce contexte, l'attitude enjouée de Gallagher est apparue quelque peu déconnectée de la réalité du résultat, d'autant plus que l'équipe a été catastrophique sur le plan défensif.
Pour un joueur de l'expérience de Gallagher, ce genre de réaction peut facilement prêter à confusion, donnant l'impression qu'il célèbre ses performances individuelles malgré les échecs collectifs.
Cela peut être un malentendu, mais cela reste néanmoins malaisant pour les partisans de voir Gallagher crampé après le match.
«On était peut-être un peu déconnectés dans notre territoire,» a admis Gallagher.
Et l'attaquant, lui, était sûrement déconnecté de la réalité de le défaite en riant à pleines dents.
Toutefois, rendons à César ce qui revient à César. Alors qu'on pensait que Gallagher était au bord du gouffre, lui qui joue à l'aile gauche, son côté non-naturel, force est d'admettre que sa chimie avec Jake Evans est impressionnante.
Mais l'étoile du match appartient bel et bien à Chantal Machabée, elle qui continue de tirer les ficelles en coulisse, démontrant un véritable talent pour orchestrer les coups d’éclat médiatiques.
Faut juste que la prochaine fois, elle rappelle à Gallagher de ne pas rire et sourire après une défaite.
On peut comprendre la joie d'avoir marqué deux buts, mais disons que s'éclater devant les caméras quand tu viens de perdre paraît mal...
Très mal...