Malaise de Marc Bergevin en sortant de l'avion à Québec

Malaise de Marc Bergevin en sortant de l'avion à Québec

Par David Garel le 2024-10-02

Marc Bergevin a encore une fois fait parler de lui, mais pas pour les raisons espérées.

De passage à Québec, l’ancien directeur général des Canadiens de Montréal a refusé de signer des autographes en sortant de l'avion, laissant plusieurs fans déçus.

Ceux qui espéraient un moment de proximité avec l'une des figures marquantes du hockey québécois sont repartis les mains vides, tandis que Bergevin, fidèle à lui-même, a ignoré les médias québécois, une habitude bien ancrée depuis son départ de Montréal.

Sa discrétion et son refus systématique d’accorder des entrevues ou de répondre aux questions commencent à soulever des interrogations.

Le fait d'ignorer les fans est encore pire.

On aurait pu penser qu’une visite dans la capitale provinciale pourrait le rendre plus accessible, mais il n’en est rien.

Bergevin semble aussi distant que lorsqu’il était à Vegas, refusant de s’ouvrir à la presse et au public québécois.

Son passage à Las Vegas pendant le repêchage avait déjà laissé un goût amer, alors qu’il avait évité les journalistes québécois, entraînant frustration et incompréhension.

Depuis son départ des Canadiens, Marc Bergevin a adopté une posture silencieuse, presque méprisante.

Contrairement à l’époque où il était dans la lumière constante à Montréal, il préfère maintenant se tenir dans l’ombre, refusant toute entrevue et limitant ses apparitions publiques.

Ce comportement tranche radicalement avec son passé, et cette transformation est malaisante au possible.

L’une des blessures visibles de son parcours récent est certainement la non-nomination à la tête des Blue Jackets de Columbus, une équipe qui semblait pourtant taillée pour lui.

Tony Marinaro n’avait d’ailleurs pas hésité à critiquer ouvertement l'attitude de Bergevin, l’accusant de fuir les médias et de leur en vouloir pour son départ de Montréal.

"Marc fait semblant de ne pas nous connaître", avait lancé Marinaro, présent à Vegas, ajoutant avec ironie que les médias avaient probablement contribué à prolonger son mandat chez les Canadiens plutôt qu’à le faire tomber.

Ce genre de critique est de plus en plus fréquent, et les journalistes québécois ne manqueront pas de critiquer l'attitude méprisante de Bergevin.

À un moment donné, Marc Bergevin devra affronter ces questions difficiles. Après plus de deux ans de silence, il reste le seul directeur général de l’histoire récente de la LNH à avoir refusé de s’exprimer aussi longtemps après son congédiement.

Ce silence ne peut pas durer éternellement, et il devra un jour parler. D’ici là, son refus obstiné de parler aux médias, même lors d’événements aussi marquants que sa venue à Québec, ne fait qu’aggraver son image déjà ternie.

Et pour ajouter l'insulte à l'injure. Le maire de Clermont, Luc Cauchon, a confirmé que les Kings de Los Angeles tiendront une séance d'entraînement gratuite dans son aréna le 7 octobre prochain, mais sans séance d’autographes.

Une nouvelle déception pour les fans, qui espéraient un moment plus personnel avec les joueurs. Pourtant, malgré cette absence, Cauchon se dit confiant que les Charlevoisiens seront au rendez-vous pour admirer les étoiles montantes des Kings, une occasion rare dans cette région.

7 millions de dollars de nos taxes...mais pas d'autographe, ni de Bergevin, ni des joueurs des Kings. Une véritable honte.

Marc Bergevin, quant à lui, semble s’enfoncer dans son silence, et les critiques continueront à se multiplier tant qu’il refusera d’affronter ses démons et de rétablir un dialogue avec les médias et les fans québécois.

Surtout que Rob Blake est menacé de perdre son emploi et que Bergevin est le favori pour le remplacer. 

Il est clair que Marc Bergevin se retrouve désormais au centre des rumeurs, étant pressenti pour succéder au DG à la tête des Kings de Los Angeles.

Cette situation place Bergevin dans une position délicate, car son retour au premier plan serait accompagné de fortes attentes et d'une pression énorme sur un homme qui a déjà vécu beaucoup de stress, tant au sein de l'organisation des Kings que dans les médias québécois, qu'il évite à tout prix depuis son départ de Montréal.

Rob Blake, quant à lui, est dans l'eau chaude après que les Kings aient subi une troisième élimination consécutive au premier tour des séries éliminatoires au printemps dernier.

L’équipe n'avance pas, malgré un effort de reconstruction de trois ans. Ce qui inquiète particulièrement, c'est que seulement deux choix de repêchage développés à l’interne et âgés de moins de 23 ans, Quinton Byfield et Alex Laferrière, font partie de l’alignement.

Cela montre un manque de profondeur flagrant chez les jeunes joueurs, et à part Brandt Clarke, qui espère prendre la relève aux côtés de Drew Doughty, le bassin d'espoirs est médiocre à Los Angeles.

Blake a pris des décisions difficiles ces dernières années, notamment l’échange de Kevin Fiala contre Brock Faber, l’acquisition catastrophique de Pierre-Luc Dubois et la gestion du poste de gardien de but.

Si Blake venait à être congédié, Bergevin se retrouverait donc en première ligne pour prendre les rênes des Kings, un scénario qui l'obligerait enfin sortir de son silence médiatique.

Reprendre un poste aussi prestigieux l'obligerait à renouer avec la presse québécoise, qu’il a jusqu'ici ignorée. Une chose est sûre: les médias du Québec n'oublieront jamais son silence prolongé.

Et les fans ne lui pardonneront jamais de les ignorer...pour un simple autographe...