Hier soir, derrière le banc des Sénateurs, une tension palpable flottait dans l'air alors que l'entraîneur-chef Jacques Martin et son adjoint Jack Capuano semblaient être en désaccord manifeste.

Le malaise était évident pour tous ceux qui ont vu l'échange animé entre les deux entraîneurs.

L'incident a atteint son "apogée malaisante" lorsque, pendant un moment critique du match, Martin a esquissé un rire en réaction à la stratégie suggérée par Capuano.

Un rire qui, plutôt que d'apaiser les tensions, a accentué le fossé entre les deux hommes derrière le banc. Les regards échangés en disaient long sur la divergence d'opinions et la possible chicane stratégique.

Disons que le rire de Martin était pour le moins méprisant.

Puis, Jacques Martin a décidé de faire du Jacques Martin tout craché. Les Sénateurs, en avance 3-1 en troisième période, a reçu l'ordre de son entraîneur de fermer le jeu et de défendre l'avance coûte que coûte.

Une approche conservatrice qui avait déjà porté ses fruits à l'époque où Martin était entraîneur-chef du Canadien de Montréal et demandait à ses plombiers de jouer la trappe devant Jaroslav Halak.

Cependant, le problème est que Joonas Korpisalo n'est pas Halak de l'époque. Les Sénateurs ont finalement payé le prix. Les joueurs, se pliant aux ordres de leur entraîneur, ont perdu le momentum, permettant à leurs adversaires de revenir dans le match.

La soirée s'est donc conclue sur une note amère pour les Sénateurs, perdant finalement 4-3. Le malaise derrière le banc, combiné à la défaite, confirme que Martin n'a pas changé. "Défense, défense, défense." Il faut lui passer le mémo que la LNH a changé et est maintenant une ligue offensive.

Patrick Roy doit regarder ça de l'extérieur et se dire que la vie est injuste. Surtout qu'il n'est même pas le favori pour succéder à Martin.

Il semble que l'ancien défenseur des Sénateurs, Jon Gruden, soit le favori.

Jon qui?

Misère...

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