Toronto vit l’une des périodes les plus catastrophqiues de son histoire récente. Alors que la saison est encore jeune, les rumeurs de congédiement de l’entraîneur‑chef Craig Berube circulent de plus en plus fort dans les médias torontois.
Plus personne n’ose le nier : dans l’entourage de l’équipe, on se demande si Berube survivra à la pause des Fêtes. Certains journalistes vont même plus loin et affirment que le couperet pourrait tomber avant Noël, si les Leafs n’inversent pas rapidement leur trajectoire.
Le vestiaire est fracturé. Pas simplement “mal en point”, pas simplement “battu moralement”, mais une chambre qui va exploser de l'intérieur.
Et au cœur de cette fracture, il y a une fracture flagrante entre Auston Matthews et ses coéquipiers. Une vidéo a circulé récemment, où Matthews semble contredire ouvertement l’opinion dominante du vestiaire : lui affirme que ce n’est pas un problème mental, alors que plusieurs joueurs et des voix internes répètent que oui, c’est avant tout mental.
There is definitely a disconnect inside the Maple Leafs dressing room. And I’m not just talking about the head coach. pic.twitter.com/TWLJz2EVFI
— Sid Seixeiro (@Sid_Seixeiro) December 21, 2025
Ça peut sembler subtil, mais dans un vestiaire déjà sous pression, ce genre de contradiction publique est une bombe.
L’entente entre les leaders n’est plus unie. Et quand le capitaine et la “vedette” ne sont pas sur la même longueur d’onde que ses coéquipiers ou son entraîneur, c’est pratiquement mission impossible pour qu’un groupe gagne sur la route ou dans les moments décisifs.
Dans les médias, on parle déjà de “Coach Killers”. Ceux qui voient Berube comme l’homme de paille de cette équipe, le bouc émissaire parfait.
Selon plusieurs chroniqueurs locaux, Peter DeBoer serait déjà sur les écrans radar pour prendre la relève, peut‑être même dès cette semaine.
Certains montrent même du doigt le manque de réaction tactique de Berube lors des défaites humiliantes, notamment le revers de 5‑3 contre les Predators de Nashville hier soir.
Berube avait envoyé ses joueurs sous l'autobus après la défaite de 4-0 contre les Capitals jeudi soir dernier:
🎙️ | Craig Berube | Post Game vs. Washington Capitals | Dec 18 pic.twitter.com/hWz6tM9muv
— Toronto Maple Leafs (@MapleLeafs) December 19, 2025
Une défaite où les Leafs avaient l’air complètement désorganisés, sans structure, et sans direction sur la glace.
« Pourquoi on a perdu ? À cause de nous.», a-t-il lâché sèchement en conférence de presse. Puis, il a enfoncé le clou :
« Ils (les Capitals) ont joué avec plus de passion que nous ce soir. Plus d’urgence. Ça, c’est la vraie différence. »
Quand on lui a demandé pourquoi c’était le cas, Berube a haussé les épaules et pointé le vestiaire du pouce :
« Demandez-leur, pas à moi. »
« Le power play a été dégueulasse, soyons honnêtes. Notre top unit n’a gagné aucune bataille, n’a rien exécuté. »
Bref, ce soir-là, Berube n’a pas seulement perdu un match. Il a déchiré le lien fragile qui le rattachait encore à son vestiaire... et surtout à son capitaine.
La réponse de l'équipe fut de s'effondrer contre les pauvres Predators de Nashville deux jours plus tard.
Des voix influentes dans les médias torontois affirment que Berube a perdu le vestiaire, qu’il n’a plus rien à donner, qu’il est dépassé par ce groupe d’individualités.
Dans une ligue où l’entraîneur devient souvent la première victime d’une saison médiocre, Berube est aujourd’hui le nom qui revient le plus souvent quand on parle de changement immédiat.
Et au centre de cette tempête, il y a Auston Matthews, le visage de la franchise, l’homme sous contrat à plus de 13,25 millions par saison jusqu’en 2027‑2028. Un capitaine qui est censé être l’incarnation du leadership, mais qui justement, ces temps‑ci, est au centre de toutes les interrogations.
Matthews est invisible dans les moments cruciaux. Pas seulement contre Edmonton ou Washington, mais dans des séries éliminatoires récentes où il a été absent aux moments décisifs.
Et maintenant, la vidéo ambivalente sur le “problème mental” jette un doute sur son alignement avec le groupe. Comment peut‑on espérer qu’un vestiaire soit uni si leur leader nie ce que plusieurs autres joueurs disent ressentir ?
Certains analystes provinciaux ont mentionné que Matthews pourrait commencer à envisager une transaction cet été, surtout si les Leafs continuent de dérailler.
À 30 ans en 2028, après la fin de son contrat, il aura le contrôle complet de sa destination, et il ne serait pas étonnant qu’il veuille retourner aux États‑Unis. là où il n’a jamais vraiment conclu avec une équipe qui ne progresse pas.
Et si Matthews finit par demander une transaction, c’est la structure entière de Toronto qui s’effondre.
Ce qui rend la situation encore plus explosive, c’est la fracture mentale. Certains vétérans et jeunes prétendent qu’ils sont simplement “malchanceux” ou “en train de jouer un peu” et que tout ira mieux. Matthews lui‑même semble suggérer que le problème n’est pas mental.
Mais d’autres joueurs ont été vite plus francs dans leurs propos, en disant que l’équipe manquait cruellement de concentration, d’intensité, de conviction.
Voilà le type de désaccord qui ne reste jamais en chambre : ça déteint sur la glace, sur les performances, et ça alimente les rumeurs de portes qui claquent, de tensions internes et d’une direction qui ne sait plus où aller.
C’est une situation explosive. Les fans l’ont ressenti dans les gradins, on l’a lu dans les commentaires, on l’a entendu sur les ondes. Le divorce entre l’opinion publique et la direction est complet.
Si Matthews finit par demander une transaction, si Nylander commence à douter publiquement, si Rielly n’a plus le leadership qu’on lui prêtait… alors la crise sera totale.
On ne parlera plus de “simple saison difficile”. On commence à parler de reconstruction et de vente de feu à Toronto.
La fenêtre est fermée. Autant maximiser le retour pour leurs vedettes lâches.
Mais avant de tout détruire pour reconstruire... Craig Berube va sauter...
