- Marc Bergevin à la RETRAITE...
- Est-ce que le DG blaguait?
« J’ai des émotions différentes: un peu nerveux, un peu excité, mais surtout fier d’avoir l’opportunité de gagner une Coupe Stanley ici à Montréal, a dit Bergevin. Ça serait le rêve ultime pour moi, puis, euhhh, je pourrais prendre ma retraite après. »
- Selon The ATHLETIC...
- Il pourrait être très sérieux..
Cette dernière phrase a été dite quelque peu en plaisantant. On pense. Ou elle pourrait être l’équivalent de quelqu’un qui dit ‘après je pourrai mourir en paix’ sans que cela veuille dire que la personne entend mourir tout de suite après.
Mais il y a lieu de se demander s’il n’y a pas une part de vérité derrière tout cela.
Après neuf années passées à un poste très éprouvant, et avec une année restante à son contrat, on peut se demander si Bergevin a déjà commencé à penser à un plan de succession quelconque. Il n’a jamais indiqué quoi que ce soit de ce genre, mais il a souvent parlé de la difficulté de son travail et, compte tenu de la passion qu’il éprouve pour ce métier, de l’épuisement que cela peut représenter au plan émotif.
Cette passion s’est manifestée dans les réactions de Bergevin pendant les séries, dans l’exubérance débridée qu’il a démontrée à chaque victoire du Canadien en séries, jusqu’à ce qu’il se précipite de sa suite du Centre Bell après le sixième match contre les Golden Knights pour aller étreindre tous ses joueurs et se joindre à la célébration. Si Bergevin a montré comment il vit les hauts associés à son travail, on ne peut qu’imaginer comment il a vécu certains des bas que le Tricolore a traversés au cours de son mandat.
Peut-être que Bergevin ne faisait que plaisanter. Son sens de l’humour, après tout, est une grande partie de sa personnalité. Mais c’est aussi un homme émotif, et après neuf ans de hauts et de bas, et après avoir porté le fardeau qu’exige son poste, serait-il si surprenant qu’il décide que gagner la Coupe serait le bon moment pour lui de faire ses adieux, ou du moins de passer à un autre rôle ?
Lui seul le sait.