Pauvre Marc Bergevin, qui se voit aujourd'hui complètement humilié par les recrues sélectionnées par Kent Hughes.
Après avoir été aux commandes du Canadien de Montréal pendant près d’une décennie, il est de plus en plus clair que ses échecs au repêchage sont ce qui l’a finalement coulé.
En ce mercredi où le camp des recrues du Tricolore s’amorce, les fans se rappellent douloureusement à quel point les espoirs de l’ère Bergevin, comme Nathan Beaulieu, Ryan Poehling, Jarred Tinordi, Greg Pateryn ou autres flops, ont laissé une profonde déception.
Et il ne faut pas oublier ce cher Jesperi Kotkaniemi.
Sous la gouverne de Jeff Gorton et Kent Hughes, les choses ont bien changé. Alors que Bergevin semblait collectionner des choix douteux et des espoirs qui ne se réalisaient jamais, Hughes a su sélectionner des joueurs qui, en peu de temps, ont déjà commencé à faire leur marque dans la LNH.
Les participants aux deux derniers camps des recrues ont accumulé un total de 240 matchs en 2022-2023 et 84 matchs la saison passée.
Mais il faut rendre à César ce qui lui revient. Arber Xhekaj et Logan Mailloux appartiennent à Bergevin.
Reste que Bergevin n'a jamais sélectionné de jeunes "studs" comme Lane Hutson ou David Reinbacher.
Bergevin n’a jamais vraiment embrassé cette idée de reconstruction. Il patchait tant bien que mal l’équipe chaque année, avec des résultats peu concluants.
Et même lorsqu’il avait la chance de repêcher de nouveaux talents, il a souvent échoué à dénicher des joyaux capables de transformer l’équipe à long terme.
Le contraste est flagrant avec les repêchages plus récents, où les choix de Hughes et Gorton sont tout simplement sublimes.
Il est aussi révélateur de constater que sous Bergevin, très peu de recrues ont réussi à percer l’alignement du Canadien pour des périodes prolongées.
Des exceptions comme Nick Suzuki ou Jesperi Kotkaniemi sont rares. Surtout que ce dernier est un flop monumental et que Suzuki n'a pas été repêché par le CH.
Bergevin s’accroche peut-être au fait qu'il a atteint la Coupe Stanley, mais la réalité est que ses erreurs au repêchage ont gravement entravé le développement à long terme du club.
Aujourd’hui, Bergevin regarde avec amertume cette nouvelle génération de recrues, qui semble avoir un avenir bien plus prometteur que les Tinordi, Pateryn, Beaulieu et Poehling de son époque.
Et Ivan Demidov n'est pas encore en ville. Le prodige russe est le meilleur joueur sélectionné par le CH depuis Guy Lafleur. Bergevin doit avoir des sueurs froides justes à y penser.
Si Marc Bergevin a marqué l’histoire du Canadien, ce n’est malheureusement pas pour les bonnes raisons lorsqu’il s’agit du repêchage.
Trevor Timmins l'aura coulé jusqu'au bout.