Le Journal de Montréal, sous la bannière de Quebecor, semble avoir franchi une limite légale dans sa quête de domination médiatique, révélant ainsi les effets inquiétants de son monopole tentaculaire sur l'information.
En effet, l'empire médiatique de Quebecor cherche non seulement à contrôler l'ensemble du paysage médiatique québécois, mais aussi à dicter les récits qui façonnent l'opinion publique.
Dans ce contexte, Mario Dumont, l'animateur phare du 99,5 FM (QUB Radio), se distingue nettement et dépasse même les attentes en écrasant son concurrent Patrick Lagacé.
Dumont est désormais couronné « roi des ondes », un titre que peu contestent, surtout après une semaine triomphale de diffusion.
En comparaison, Lagacé, malgré ses efforts sur le 98,5 FM, semble déjà avoir perdu la bataille pour le trône de la radio, une défaite que certains décrivent comme la perte de la « Coupe Stanley » radiophonique après seulement quelques jours.
La montée en puissance de Mario Dumont n'est pas seulement une question de chiffres d'écoute, mais aussi de sa capacité à s'imposer comme une voix incontournable dans le débat public.
Sa longue expérience en politique et en animation lui confère une autorité naturelle que ni Lagacé, ni Patrick Masbourian d'Ici Première (Radio-Canada) ne peuvent égaler.
Dumont, dès ses débuts sur QUB Radio, a su capter l'attention des auditeurs et des politiciens, comme en témoigne la visite du Premier ministre François Legault dès le premier jour de son émission.
Les auditeurs, tout comme moi, ne peuvent s'empêcher de remarquer l'ascension fulgurante de Dumont. Sa capacité à capter l'attention, combinée à son expérience politique et sa maturité, confère à son émission une profondeur que Lagacé peine à égaler.
Cette montée en puissance de Dumont sur QUB Radio n'est pas sans conséquence. Pour la première fois depuis des décennies, le classement des radios montréalaises, attendu en décembre prochain, pourrait connaître un bouleversement majeur.
Ce qui semblait figé, dominé par Paul Arcand pendant plus de trente ans, est soudainement remis en question.
L'arrivée surprise du « nouveau » 99,5 FM, qui a su tirer profit de l'alliance stratégique (tricherie?) entre Québecor et Leclerc Communication, a redéfini les règles du jeu.
Surtout le matin et en fin d’après-midi, les plages horaires les plus courues, où l'audience est la plus dense, ont vu Dumont prendre une avance significative.
Même le Premier ministre François Legault a accordé la priorité à Dumont dès son premier jour en ondes, signe que les politiciens reconnaissent déjà son influence grandissante.
Lagacé, bien qu'il se débrouille honorablement et montre qu'il n'a pas abandonné, reste dans l'ombre du géant qu'est devenu Dumont.
Son autorité naturelle, son aisance en interview et son jugement affûté font de lui le digne successeur de Paul Arcand, non seulement en termes d'audience, mais également en impact sur le discours public.
Si les choses continuent sur cette lancée, le règne de Dumont ne fait que commencer, et le paysage radiophonique québécois est sur le point de connaître une transformation historique.
L'autorité de Dumont, comparée à celle de ses concurrents, est indiscutable. Là où Patrick Lagacé montre des signes prometteurs en tant que nouveau « morning man » du 98,5 FM, il manque encore de l'expérience et de l'autorité qui faisaient la force de son prédécesseur, Paul Arcand.
De même, Patrick Masbourian d'Ici Première peine à imposer une discipline dans ses émissions, qui sombrent souvent dans la cacophonie.
Alors que le départ de Paul Arcand semblait devoir assurer à Ici Première la première place des émissions les plus écoutées, l'irruption de Mario Dumont pourrait bien chambouler cet équilibre.
Il est désormais clair que le classement des radios montréalaises, figé depuis trois décennies, pourrait connaître un changement historique en décembre prochain.
Guy Fournier souligne que cette transformation marque un tournant pour la radio parlée au Québec, où Mario Dumont apparaît non seulement comme le successeur légitime de Paul Arcand, mais aussi comme une figure capable de redéfinir les contours du débat public, confirmant ainsi son statut de nouveau « roi des ondes ».
Patrick Lagacé doit se sentir comme Connor McDavid quand il a perdu le 7e match de la Coupe Stanley.