Martin Necas s'effondre lors de son premier match: Nathan MacKinnon voit rouge

Martin Necas s'effondre lors de son premier match: Nathan MacKinnon voit rouge

Par David Garel le 2025-01-25

Le match entre l'Avalanche du Colorado et les Bruins de Boston a laissé un goût amer dans la bouche de bien des fans et a mis en lumière un immense malaise dans l'organisation du Colorado.

Fraîchement échangés dans la transaction qui a envoyé Mikko Rantanen à la Caroline, Martin Nečas et Jack Drury ont rejoint l'équipe à la dernière minute, juste avant le match.

Dès l'annonce de la formation, une décision a frappé tout le monde : Nečas, arrivé en catastrophe, a été placé sur le premier trio avec Jonathan Drouin et Nathan MacKinnon, jouant un total astronomique de 25 minutes.

Le résultat a été catastrophique. Nečas a terminé le match avec un différentiel de -3, multipliant les pertes de rondelle et les revirements dans une défaite de 3-1.

Visiblement à bout de souffle après un voyage express, il était loin du niveau attendu pour occuper un rôle aussi crucial.

La question brûlante après le match était la suivante : pourquoi l'entraîneur Jared Bednar a-t-il insisté pour faire jouer Nečas autant de minutes?

De nombreux analystes soupçonnent que cette décision visait principalement à justifier la transaction réalisée par le directeur général Chris MacFarland.

Artturi Lehkonen, qui semblait un choix plus logique pour prendre la place de Rantanen sur le premier trio, n'a pas caché son incompréhension.

Ironiquement, Lehkonen a réussi à marquer un but, renforçant les doutes quant à la gestion des trios.

Après le match, Nathan MacKinnon n'a pas caché son émotion face à l'échange de Rantanen.

« Je n'aurais jamais cru en un million d'années qu'il partirait. C'est vraiment terrible, » a-t-il confié aux médias, exprimant un profond sentiment de perte.

L'échange de son coéquipier de longue date semble avoir laissé une cicatrice profonde dans le vestiaire, où la décision de la direction ne passe pas.

Chris MacFarland a tenté de justifier la transaction en mettant de l'avant la nécessité de préserver la flexibilité salariale de l'équipe, expliquant que Rantanen, en fin de contrat, aurait exigé un montant que l'équipe ne pouvait se permettre.

Mais au sein de l'organisation, cette justification ne suffit pas. Plusieurs joueurs se demandent si l'équipe est réellement plus compétitive aujourd'hui qu'elle ne l'était avant l'échange.

L'objectif était d'acquérir deux joueurs plus jeunes et sous contrat à moindre coût, mais cette stratégie semble risquée alors que la fenêtre de compétition pour la Coupe Stanley est toujours ouverte.

Le Colorado se retrouve dans une situation complexe, tiraillé entre ses aspirations à long terme et les besoins immédiats de son vestiaire.

L'échange de Rantanen, qualifié de "choquant" par MacKinnon, met en évidence les tensions qui couvent au sein de l'organisation.

Alors que les critiques s'intensifient et que l'expérience de Nečas tourne au fiasco, le malaise ne cesse de grandir à Denver.

Bien sûr, il était prévisible que la chimie entre Martin Nečas, Nathan MacKinnon et Jonathan Drouin ne se développe pas instantanément.

Nečas venait tout juste d'arriver, n'ayant eu que quelques heures pour se familiariser avec ses nouveaux coéquipiers et le système de jeu de Jared Bednar.

Toutefois, ce qui a retenu l'attention, c'est le langage corporel très expressif de MacKinnon durant la rencontre.

Sur la glace, MacKinnon affichait clairement son exaspération. Les images de la retransmission ne mentent pas : il levait les yeux au ciel après chaque revirement de Nečas, secouant la tête et tapant de frustration son bâton sur la glace.

Cette attitude trahit un profond malaise, un signe évident qu'il n'a pas approuvé la décision d'envoyer Mikko Rantanen sous d'autres cieux.

Ce qui semble de plus en plus clair, c'est que le directeur général Chris MacFarland n'a pas consulté son capitaine avant de conclure cette transaction.

Une erreur stratégique qui pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la glace. Rantanen était une pierre angulaire du vestiaire, un complice de longue date de MacKinnon, et son départ a laissé un vide que Necas, aussi talentueux soit-il, ne pourra pas combler du jour au lendemain.

Cette absence de concertation avec MacKinnon est perçue comme un manque de respect pour l'un des leaders les plus influents de l'équipe.

Ce dernier n'a jamais caché son attachement à Rantanen et son désir de poursuivre leur aventure commune. Le choix unilatéral de la direction a donc créé une fracture à peine voilée dans le vestiaire.

Le malaise se fait sentir non seulement sur la glace, mais aussi dans l'environnement général de l'équipe. Les tensions sont évidentes entre les joueurs, les entraîneurs et la direction.

La question qui brûle toutes les lèvres : jusqu'où ira cette tension?

L'Avalanche peut-elle rebondir avec cet équilibre fragile, ou ce déséquilibre marquera-t-il un tournant décisif dans la saison?

Avec les séries éliminatoires qui approchent à grands pas, l'urgence est réelle pour rétablir l'harmonie au sein de l'équipe.

Le leadership de MacKinnon sera crucial pour unir les troupes, mais encore faut-il qu'il retrouve confiance en ses nouveaux coéquipiers et en son organisation.

Si la situation ne s'améliore pas rapidement, les regards se tourneront inévitablement vers Chris MacFarland. Son pari de sacrifier Rantanen contre des joueurs moins onéreux pourrait lui coûter cher (quel paradoxe!) surtout si l'équipe "choke" la le dernier droit de sa saison.

 L'évaluation de cette transaction se fera sur la glace, mais les premières impressions sont pour le moins inquiétantes.

L'heure est grave à Denver, et le spectre d'une saison décevante plane dangereusement sur l'équipe.

Le prochain match de l'Avalanche sera décisif pour voir si l'équipe est capable de tourner la page ou si cet échange deviendra l'un des plus controversés de la dernière décennie.

En attendant, Nathan MacKinnon a envie de tout casser.