Martin St-Louis s'est avéré être une figure clé dans le récent épisode de non-transaction impliquant David Savard, mettant ainsi des bâtons dans les roues de Kent Hughes.

Il est désormais clair que St-Louis n'était pas en faveur de l'échange de Savard et qu'il a finalement eu le dernier mot. Hughes, quant à lui, s'est incliné devant St-Louis, révélant ainsi la dynamique de pouvoir au sein de l'équipe. Il semble que le DG n'a aucune autorité sur son coach.

Le dénouement de cette situation a été surprenant pour plusieurs. David Savard lui-même a été pris au dépourvu lorsque son père l'a appelé pour discuter de la situation à 15h hier. Ses attentes quant à la gravité de la discussion différaient de la réalité, laissant entendre que le moment de l'appel était crucial, voire alarmant.

« J’avais allumé la sonnerie de mon téléphone au cas où. J’ai fait le saut quand mon père m’a appelé à trois heures. Il ne s’attendait pas à ce que ce soit si grave. Disons que moi, je pensais que c’était autre chose. » (crédit: TVA Sports)

« Tu ne sais jamais. Les choses peuvent changer vite à la dernière minute. Je suis content d’être ici ce matin et d’y être jusqu’à la fin de la saison et de demeurer près de ma famille. »

« On verra si ce sera encore le cas cet été »

Dans ses propos, Savard exprime son désir de demeurer au sein de l'équipe jusqu'à la fin de son contrat. Il est clair qu'il souhaite contribuer à la construction d'une équipe solide, soulignant que le groupe actuel est sur la bonne voie malgré sa jeunesse.

« Je veux rester ici jusqu’à la fin de mon contrat. Mon objectif, c’est de construire quelque chose avec ce groupe de joueurs là. On est encore jeune, mais on s’en va dans la bonne direction. On est en train de construire quelque chose de très solide.»

St-Louis, en tant qu'entraîneur-chef, soutient cette vision et reconnaît l'importance de la présence de Savard pour l'équipe, surtout pour les jeunes joueurs. Il souligne que de tels joueurs expérimentés sont rares dans une ligue dominée par la jeunesse, soulignant ainsi le rôle crucial de Savard au sein de l'équipe.

« Une présence comme la sienne aide nos jeunes joueurs, ça calme le groupe, a plaidé l’entraîneur-chef du Canadien. Ces joueurs-là ne poussent pas dans les arbres. Il y en a de moins en moins dans une jeune ligue comme la nôtre. »

La décision de ne pas échanger Savard et les commentaires de St-Louis mettent en lumière l'importance du jugement de St-Louis dans les décisions de Kent Hughes.

Le bien-être de son coach et la cohésion du vestiaire semblent primer sur les transactions à faire dans une processus de reconstruction.

Est-ce pour cela que Kent Hughes ne transige pas Mike Matheson non plus? Parce que St-Louis ne veut pas? C'est à se demander si le coach du CH est vraiment l'homme de la situation dans un processus de reconstruction.

On commence à se gratter la tête sérieusement...

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