Arber Xhekaj vient de remporter une bataille déterminante face à Martin St-Louis, forçant le coach du Canadien de Montréal à le réinsérer dans l’alignement pour affronter les Penguins de Pittsburgh.
Après des semaines de tensions et de décisions controversées, il est désormais clair que St-Louis n’aura plus la latitude de reléguer Xhekaj aux gradins aussi facilement.
Le jeune défenseur, adoré par les fans et ses coéquipiers, représente bien plus qu’un simple joueur physique : il incarne l’esprit combatif que l’organisation, le public et même les dirigeants estiment essentiel.
Depuis son arrivée derrière le banc, St-Louis a souvent exprimé ses réserves sur le style de jeu rugueux de Xhekaj, privilégiant une approche plus stratégique et moins physique.
Mais la réalité du hockey, surtout dans une équipe comme le Canadien en pleine reconstruction, exige un joueur capable de répondre à la robustesse et aux intimidations de l’adversaire.
Kent Hughes et Jeff Gorton ont d’ailleurs fait de Xhekaj un point de référence dans leurs discussions avec St-Louis. C'est à se demander si le coach a pratiquement été forcé d'habiller Xhekaj.
Cela témoigne de l’importance grandissante de Xhekaj dans l’image du CH, au point où il est devenu une référence d’intensité et de mentalité de battant, illustrant le style de jeu que l’organisation souhaite promouvoir chez ses jeunes joueurs qui tournent les coins ronds en ce moment.
Les coéquipiers de Xhekaj reconnaissent également sa valeur. Mike Matheson, défenseur vétéran du Canadien, a récemment déclaré lors d’une entrevue à La Poche Bleue avec Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse que Xhekaj possédait toutes les qualités pour devenir un pilier de la défensive de Montréal.
Pour Matheson, Xhekaj est un joueur unique, taillé pour la LNH moderne, capable de s’imposer physiquement tout en demeurant efficace défensivement.
Face à ce soutien unanime, Martin St-Louis se retrouve isolé dans sa vision du jeu. Son approche, axée sur la vitesse et la finesse, entre en contradiction avec les besoins réels de l’équipe et le désir des fans de voir une équipe combative.
En insistant sur une philosophie éloignée de la robustesse, St-Louis prend le risque de s’aliéner non seulement ses joueurs, mais aussi la direction et le public montréalais.
Pour un entraîneur en quête urgent de succès, il devient impératif de réviser son approche afin d’intégrer pleinement des joueurs comme Xhekaj, dont l’impact va bien au-delà des statistiques.
Ce match contre les Penguins sera un test de plus pour le leadership de St-Louis. S’il espère redonner à son équipe l’intensité qui faisait sa force, il devra accepter que Xhekaj incarne une part de l’identité du Canadien d’aujourd’hui.
Le message est clair : le jeu physique fait partie intégrante du hockey, et Montréal ne peut se permettre de sacrifier ce type de joueur pour des préférences personnelles.
Les partisans et l’équipe l’ont choisi, et il est temps que St-Louis s’aligne avec cette réalité.
Dans cette guerre silencieuse qui dure depuis des semaines, c’est bel et bien Arber Xhekaj qui a remporté la victoire, mais à quel prix pour Martin St-Louis.
Car au fond, il ne s’agit pas simplement d’un retour sur la glace pour le défenseur, mais bien d’une humiliation profonde pour l’entraîneur-chef.
St-Louis a tout tenté pour enfoncer Xhekaj, pour le marginaliser, voire pour le faire passer aux yeux du public comme un joueur problématique, impopulaire et incapable de répondre aux exigences de la LNH.
Chaque décision semblait être calculée pour écarter Xhekaj du cœur de l’équipe et pour l’isoler de la faveur populaire.
Cependant, tout cela s’est retourné contre lui, et c’est maintenant St-Louis qui se retrouve dans l'eau chaude, désavoué par une bonne partie du Québec qui réclame ouvertement son départ.
Malgré les tentatives de le dénigrer, Xhekaj a conservé intacte l’affection de Montréal. Les fans n’ont jamais lâché leur « Shérif », et chaque décision controversée de St-Louis pour reléguer le défenseur aux gradins n’a fait que renforcer ce lien.
À travers les critiques, Xhekaj est resté un joueur franc, loyal et fier, ce qui a créé une vague de soutien qui n’a fait qu’augmenter à mesure que St-Louis s’acharnait à le traiter comme un bouc émissaire.
Les réseaux sociaux et les médias québécois sont devenus des lieux où les partisans expriment leur mécontentement, dénonçant le traitement réservé à un joueur qu’ils considèrent comme l’un des leurs, un combattant sur la glace et un représentant de l’esprit montréalais.
Pour Martin St-Louis, cet échec est sans doute une blessure d’orgueil immense. En essayant de dominer Xhekaj, de réduire sa valeur et de le priver de l’approbation populaire, il a fini par perdre le respect de plusieurs, des fans et peut-être même de certains joueurs.
Connaissant l’orgueil de St-Louis, il doit ressentir une brûlure intérieure, une blessure difficile à accepter.
Sa réputation d’entraîneur moderne et visionnaire s’effrite face à la réalité : il n’a pas réussi à imposer sa vision sans se heurter à la loyauté des partisans envers Xhekaj.
Xhekaj, malgré les tentatives de St-Louis pour l’éclipser, en ressort grandi. Cette victoire symbolique lui a permis de regagner une place dans l’alignement, mais surtout de prouver que le soutien du public peut surpasser les stratégies de coulisses pour rabaisser un joueur.
Quant à St-Louis, il reste avec l’image d’un entraîneur qui a échoué à manipuler son vestiaire et à gagner l’adhésion des fans.
En voulant abattre Xhekaj, il semble que c’est lui-même qu’il ait affaibli, laissant une partie de sa dignité dans cette lutte.
À lui de la retrouver...et de devenir un coach juste envers tout le monde, sans mal-aimé...sans bouc-émissaire..