Martin St-Louis abandonné par son vestiaire: un journaliste avoue tout

Martin St-Louis abandonné par son vestiaire: un journaliste avoue tout

Par Marc-André Dubois le 2024-10-25

La situation à Montréal semble de plus en plus critique, et l’avenir de Martin St-Louis est désormais au cœur des discussions, même chez les médias traditionnels.

Un changement de ton flagrant ne fait aucun doute chez les journalistes, autant du côté de Radio-Canada, la Presse, le Journal de Montréal et compagnie.

Martin Leclerc est le dernier en lice.

Le journaliste de Radio Canada a soulevé une tempête médiatique avec ses propos cinglants, suggérant que Martin St-Louis n'avait plus le contrôle de sa chambre.

Selon lui, la reconstruction du Canadien de Montréal est en train de s'effondrer et il est de plus en plus difficile de croire en un redressement rapide.

Il affirme même que les joueurs semblent résigné. Il va plus loin en affirmant que les joueurs semblent avoir tout simplement abandonné.

"Je pense que vous l' avez constaté. Moi je suis abasourdi. Les gens sont impatiens. Martin Saint-Louis se fait critiquer, il y a une crise de confiance envers l' équipe. 

"Il y a beaucoup de gens qui ne semblentp lus croire du tout au plan de reconstruction. Moi dans le vestiaire, je vois dans le langage corporel des joueurs, je trouve que les gars ont l' air résignés honnêtement."

@bpmsportsradio Martin Leclerc y va d’une grosse déclaration ce matin… 🤯🔵⚪️🔴  Les joueurs du CH ont-ils abandonné ?  #fyp #foryou #canadiens #LNH #hockey ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

En raison des nombreux revers et des performances défensives inquiétantes, l’équipe semble incapable de progresser au rythme attendu par les partisans et l’organisation.

Leclerc souligne que la défense du Canadien est un problème majeur.

Il a raison. Le Tricolore se trouve au bas du classement en termes de tirs alloués, de différentiel de tirs et de buts anticipés, des indicateurs cruciaux pour évaluer la performance collective.

Le CH est aussi en tête dans une catégorie inquiétante : les tirs bloqués. Cela démontre à quel point l’équipe passe trop de temps dans sa zone défensive, signe d’une stratégie déficiente...ou tout simplement un manque de stratégie.

Le message de Leclerc est clair : le temps presse pour St-Louis et son équipe. Le Canadien doit impérativement améliorer sa structure défensive et obtenir de meilleurs résultats, sans quoi l’avenir de son entraîneur-chef pourrait être sérieusement compromis.

L’optimisme qui avait accompagné le début de son mandat s’est progressivement transformé en doute et en impatience.

Partisans et experts se demandent maintenant si le plan de reconstruction fonctionne réellement ou s'il est en train de sombrer.

Les partisans ne cachent plus leur mécontentement. Les performances médiocres du CH, combinées à des débuts de match manqués et à une défense en déroute, ont engendré une crise de confiance.

Cela crée un malaise évident : l’enthousiasme initial envers la vision de St-Louis semble s’effondrer, laissant place à des critiques de plus en plus virulentes.

Certains joueurs affichent des signes de résignation, comme si l’espoir et la motivation avaient quitté le vestiaire.

Le changement est aussi perceptible chez Martin St-Louis lui-même. Il semble affecté par les critiques incessantes, son langage corporel révélant de la fatigue.

Difficile pour lui de maintenir l’équilibre, sachant que les attentes sont immenses et que les résultats se font attendre.

Loin de sa famille, avec une pression constante, il se retrouve en première ligne pour défendre un projet de reconstruction qui commence à éveiller des doutes.

Une reconstruction...qui déraille...

Le journaliste Martin Leclerc a pointé du doigt une réalité troublante : plusieurs partisans et observateurs se demandent si cette reconstruction est déjà un échec.

Le CH, trois ans après le début de son processus, est encore loin d’avoir atteint le niveau espéré. 

Les statistiques avancées ne mentent pas : tirs concédés, différentiel de tirs et buts anticipés – le CH est dans les bas-fonds de la ligue.

En conséquence, la patience prônée par Geoff Molson semble perdre de son efficacité. Les partisans n’en peuvent plus d’entendre le discours vague d’être « dans le mix », surtout après avoir payé des billets à prix d’or pour assister à des performances dignes de la ligue américaine.

Ce discours était acceptable la première année, mais la répétition de défaites et de mauvais départs rend l’excuse de la reconstruction de moins en moins convaincante.

L’un des signes les plus alarmants est l’état mental de certains jeunes joueurs. Juraj Slafkovsky, Justin Barron et Arber Xhekaj semblent avoir du mal à trouver leur rythme.

Kaiden Guhle, notre défenseur supposément numéro un, est fragile comme de la porcelaine.

Leur développement, au cœur du plan de reconstruction, est compromis par les résultats décevants et une pression intenable.

Même les vétérans peinent à tirer l’équipe vers le haut. David Savard, censé jouer un rôle de mentor, est lui aussi dépassé par les événements.

Trop vieux, trop lent.

De son côté, Kirby Dach, encore trop souvent blessé, peine à s’imposer comme une pièce maîtresse du futur. Il est devenu lui aussi trop lent, trop nonchalant, trop paresseux, effrayé de se casser un ongle.

Nick Suzuki n'est pas un vrai premier centre et Cole Caufield est unidimensionnel pour un ailier de premier trio, malgré tous les buts qu'il peut compter.

Nous avons une équipe sans âme ni identité et surtout un coach qui n'était pas prêt pour la LNH.

Là où ça fait particulièrement mal, c’est sur le plan de l’identité.

Les adversaires savaient autrefois qu’une visite au Centre Bell serait difficile; aujourd’hui, cette intimidation n’existe plus.

Le CH ressemble à n’importe quelle autre équipe en reconstruction, sans élément distinctif qui ferait espérer des jours meilleurs.

Martin St-Louis doit donc jongler avec un groupe qui, aux yeux de beaucoup, manque de cohésion et d’énergie. Le problème n’est pas tant un manque de talent brut, mais plutôt une gestion défensive inefficace et une incapacité à trouver un équilibre entre progression et compétitivité.

Martin St-Louis est clairement en danger. Le mécontentement croissant, tant au niveau des fans que des experts, pourrait pousser la direction à envisager un changement.

Même si Kent Hughes et Geoff Molson insistent sur la patience, combien de temps cette patience peut-elle durer avant que la pression ne devienne insoutenable?

St-Louis fait face à un dilemme : il doit rapidement trouver des solutions concrètes pour redresser l’équipe. Sinon, il pourrait bien suivre le même chemin que Dominique Ducharme, évincé après une saison désastreuse. 

Il a l'avantage d'être une ancienne légende de la LNH. Mais à un moment donné, il faudra accepter l'inévitable.

La situation actuelle du Canadien est critique, et l’avenir de Martin St-Louis semble plus incertain que jamais. La reconstruction, présentée comme la solution à long terme, semble aujourd'hui fragilisée.

Les performances sur la glace doivent impérativement s'améliorer, car les excuses commencent être rejetées par le public.

Si rien ne change, St-Louis pourrait être sacrifié pour calmer la tempête qui gronde.

Il lui reste peu de temps pour prouver qu’il est encore l’homme de la situation et que cette reconstruction n’est pas une illusion.

Tic-tac-tic-tac.