C’est un désastre total. Un naufrage qui ne peut plus être stoppé.
Patrick Laine n’a plus sa place à Montréal. Il n’a plus d’impact, il n’a plus de respect, il n’a plus d’avenir sous le chandail du Canadien.
Et pire encore…Il est encore sous contrat pour un an à 8,7 millions de dollars.
La gestion de ce dossier s’annonce comme une épreuve cauchemardesque pour Kent Hughes et Martin St-Louis, car personne ne semble voir d’issue favorable.
Si vous doutiez encore du sort réservé à Laine, la défaite contre les Kings (6-3) a mis un point final à cette illusion.
11 minutes et 33 secondes.
C’est tout ce que St-Louis lui a accordé. C’est moins qu’Owen Beck, un rappel de Laval, qui a joué 11:50. C’est une punition publique, une condamnation à vie.
Et pourtant, Laine n’a rien fait pour changer son sort. Aucun tir. Aucune étincelle. Rien. Une absence criante sur la glace, une invisibilité déconcertante.
À chaque changement, on voyait un joueur à la dérive, qui patine sans but, qui erre sur la patinoire comme un fantôme.
Martin St-Louis l'a officiellement abandonné. Il n’y a plus aucune relation entre l’entraîneur et son joueur. Plus de communication. Plus d’interaction. Plus d’espoir.
Martin St-Louis n’essaie même plus de réveiller Laine. Avant, il lui parlait. Il essayait de le motiver. Il le challengeait. Mais ce temps-là est fini.
Il savait très bien qu’en mettant Laine au banc, les réseaux sociaux allaient exploser. Il savait que les fans allaient l’écraser. »
St-Louis sait ce qu’il fait. Il envoie un message brutal à son joueur, mais aussi à toute la LNH. Ce gars-là est fini. Et si ce n’était qu’une seule fois…
Mais non.
La mise au banc, le faible temps de jeu, ça devient une habitude. Depuis deux semaines, Laine est systématiquement l’attaquant le moins utilisé du Canadien.
Peu importe l’adversaire. Peu importe le score. Peu importe la situation. Martin St-Louis refuse de lui faire confiance. Et ça ne changera pas.
Le problème, c’est que Patrick Laine n’essaie même plus de se battre. Il subit. Il accepte son sort. Il s’efface. Son langage corporel est désastreux.
Les épaules rentrées. Le regard vide. Aucune énergie sur la glace. On le sent déconnecté de l’équipe. Et ce n’est pas juste une impression.
Dans le vestiaire, le malaise commence à être tangible. Certains joueurs n’en peuvent plus de voir un coéquipier aussi peu impliqué.
Et c’est là que tout devient un véritable cauchemar. Parce que Laine n’est pas en fin de contrat. Parce que Laine coûte encore 8,7 millions de dollars la saison prochaine.
Et surtout... parce que personne ne voudra de lui.
À l’heure actuelle, il est pratiquement invendable. Quelle équipe accepterait de payer un prix pour un joueur qui n’a plus d’impact à 5 contre 5
Qui ne produit que sur l’avantage numérique, qui a des problèmes d’attitude récurrents, qui semble mentalement absent et physiquement ailleurs.
Personne.
À moins que Kent Hughes accepte de retenir 50% de son salaire ou qu’il attache un espoir ou un choix de 2e ronde à une transaction, il ne pourra pas l’échanger.
Le Canadien a plusieurs choix devant lui.
1. Le racheter? Impossible. L’impact sur la masse salariale serait désastreux pour plusieurs années.
2. L’échanger? Il faudra un miracle pour que quelqu’un accepte de prendre son contrat.
3. Le garder et l’envoyer en tribune? Ce serait la pire situation possible.
4. Le forcer à jouer, malgré tout? Avec un entraîneur qui ne peut plus le sentir, ça ne fonctionnera pas.
La vérité, c’est que Laine est devenu une patate chaude. Personne ne sait quoi faire de lui. Et plus il reste dans cet environnement toxique, pire ce sera.
Laine ne terminera pas son contrat à Montréal. Le Canadien trouvera un moyen de s’en débarrasser. Mais comment et quand? Et surtout... quel prix?
Parce qu’aujourd’hui, il ne vaut plus rien.
« On est en train de bâtir notre maison, dans notre architecture. Quelle est la place qu’elle va prendre Laine, si elle en prend une? » – Danny Dubé
Le Canadien ne peut pas continuer avec lui. Ce chapitre doit se fermer au plus vite. Parce que si Laine reste, ce sera une saison complète d’enfer en 2025-2026.
Un vestiaire où tout le monde sait qu’il ne fait plus partie du plan. Une direction qui devra gérer une bombe à retardement.
Ce n’est plus une question de si, c’est une question de quand.
Et cette réponse doit venir le plus vite possible.
Patrick Laine est en train de vivre un véritable enfer. Il est devenu le punching bag du Canadien, le bouc émissaire parfait, l’ennemi public numéro un. Et Martin St-Louis le sait.
Il sait que l’opinion publique est derrière lui. Il sait que les réseaux sociaux sont en feu. Il sait que Laine est en train de se faire humilier publiquement, et il ne fait absolument rien pour le sauver.
Au contraire.
St-Louis l’enfonce encore plus. Soyons honnêtes : c’est inhumain. Depuis plusieurs jours, Laine encaisse un torrent de colère publique et d’affronts nationals.
Son nom est constamment associé à la paresse, au manque d’implication, à l’indifférence. Il est devenu le souffre-douleur de la planète hockey à Montréal et dans le Québec entier.
Et pendant ce temps, Martin St-Louis reste de marbre. Pas un mot pour le défendre. Pas un geste pour calmer la tempête. Rien. Juste du mépris.
St-Louis ne lui offre aucune porte de sortie. Au contraire, il continue de lui couper du temps de glace. Il continue de l’exposer à la critique. Il continue de faire comprendre à tout le monde qu’il ne veut plus de lui.
Il faut dire que Martin St-Louis a compris un truc fondamental : il est intouchable. Le Québec est derrière lui. Les médias sont derrière lui. Les fans sont derrière lui.
Il peut prendre les décisions qu’il veut, il sait que personne ne remettra en question son autorité. Et ça, ça lui donne du pouvoir.
Un pouvoir qu’il utilise à son avantage.
« Lorsqu’il cloue au banc Laine pendant toute une période moins 32 misérables secondes, il donne beaucoup trop de gaz à ses détracteurs. » – Jean-Charles Lajoie
Et il sait exactement ce qu’il fait. Il sait que Laine ne se relèvera jamais de cet acharnement. Il sait que plus il l’ignore, plus il le pousse vers la sortie.
Il sait que Laine n’aura d’autre choix que de demander un échange. Et c’est exactement ce qu’il veut. Mais voilà le problème. Patrick Laine est coincé.
Il n’a aucun levier pour forcer un échange. Il n’a aucune production pour justifier une transaction. Il n’a aucun allié pour le défendre.
Il est pris au piège dans un vestiaire où il n’a plus d’amis.
La réalité, c’est qu’il n’en a plus. Le Canadien ne veut plus de lui. Le coach ne veut plus de lui. Les joueurs ne veulent plus de lui. Et plus ça avance, plus son avenir devient un immense point d’interrogation.
Jusqu’où St-Louis va pousser cette humiliation? Va-t-il continuer à le garder sur le banc? Va-t-il le rendre encore plus misérable? Ou va-t-il simplement arrêter de l’habiller?
Parce que c’est la prochaine étape logique. Et à ce stade, plus personne ne serait surpris. Laine est en train de vivre une lente agonie.
Une descente aux enfers qui semble ne pas avoir de fin.