C’est une décision qui ne passe pas. Et ce, peu importe le résultat final du match entre le Canadien et les Sénateurs.
Ce soir, dans un contexte tendu, à un moment clé de la saison, Martin St-Louis a une fois de plus rayé Arber Xhekaj de la formation.
Et pour bien des partisans, bien des analystes… c’est la goutte de trop.
Parce que ce n’est plus une simple rotation.Ce n’est plus une question de développement.
C’est devenu une mise à l’écart injustifiée d’un joueur qui représente tout ce que le Canadien a toujours dit vouloir incarner : fierté, intensité, loyauté.
Mais visiblement, ces valeurs-là ne comptent plus autant que la possession de rondelle.
Arber Xhekaj, le shérif, le gars qui impose le respect dès qu’il saute sur la glace, a encore été sacrifié.
Et ce qui fait le plus mal, ce n’est pas seulement qu’il ait été laissé de côté dans un match à potentiel de séries.
C’est qu’il ne semble plus avoir sa place dans le plan.
Et ça, c’est une bombe. Une bombe d’injustice.
Et une gifle à un gars qui a toujours porté l’écusson avec honneur.
Ce n’est pas un hasard si les partisans crient à l’incompréhension.
Ce n’est pas un hasard si les réseaux sociaux explosent.
« Xhekaj n’est même pas habillé… pis ça brasse. C’est une honte. »
« À quoi pense St-Louis? C’est quoi le plan pour le shérif? Juste le punir? »
« On est dans le crunch de la saison, pis tu laisses ton gars le plus respecté dans les estrades? »
On le sait tous : Arber Xhekaj ne joue plus comme avant.
Non pas qu’il ait régressé, mais parce que le coach ne lui donne plus les minutes.
Quand il est habillé, il joue à peine 10 minutes.
Il est placé en fin de troisième paire, sans constance, sans confiance.
Et dans un sport aussi émotionnel que le hockey, ça envoie un message destructeur.
Le joueur le sent. Le vestiaire le voit. Les adversaires le savent. Et les partisans, eux, s’étouffent de frustration.
Il faut se poser la vraie question : Martin St-Louis croit-il encore en Arber Xhekaj?
Parce que s’il y croyait, il ne le traiterait pas comme une variable d’ajustement. Il ne le cacherait pas à chaque match physique. Et surtout, il ne lui balancerait pas 10 minutes de jeu comme si c’était une faveur.
On ne forme pas un Arber Xhekaj dans un laboratoire.
On le respecte, on le protège, et on lui donne une mission claire.
Mais depuis des semaines, tout ce qu’on voit, c’est un coach qui recule dès que vient le temps de l’utiliser intelligemment.
Et tout ce qu’on entend, ce sont des explications floues.
La vérité? Martin St-Louis ne sait pas quoi faire avec lui. Il aime ce qu’il représente.
Mais il n’aime pas ce qu’il n’arrive pas à contrôler.
Xhekaj, c’est l’instinct brut. C’est l’énergie d’un vestiaire. C’est le gars que tu veux sur la glace quand l’autre équipe commence à japper.
Mais dans un monde de systèmes parfaits et de possession chirurgicale… le chaos contrôlé d’Arber Xhekaj ne semble plus avoir sa place.
Et pourtant… c’est exactement ce qu’il faut en séries.
Et c’est exactement ce qu’il faut quand tu veux éviter que tes recrues se fassent brasser comme des côtelettes.
Et ce soir, pendant que ça chauffe sur la glace, le shérif est à l’écart.
Encore.
Silencieux, mais pas sans émotion.
Parce que tu peux être certain d’une chose : Arber Xhekaj voulait jouer.
Il aurait voulu protéger ses boys. Il aurait voulu envoyer un message. Il aurait voulu faire ce qu’il a toujours fait : imposer le respect.
Mais on ne lui en a pas donné la chance. Et ce n’est pas la première fois.
Depuis le retour de Kaiden Guhle, il n’a jamais retrouvé un vrai rôle.
Il est traité comme une option, pas comme un pilier.
Et il commence à être clair que Martin St-Louis ne le voit plus comme un morceau essentiel.
Et ça… c’est irréparable.
Pas parce que Xhekaj ne peut pas revenir.
Mais parce qu’un message a été envoyé : tu n’es plus indispensable.
Et pour un gars comme lui, c’est une blessure plus grande que n’importe quelle mise en échec.
C’est une remise en question de sa valeur. Et c’est un doute semé dans l’esprit de toute l’organisation.
Est-ce qu’on veut encore de lui à Montréal?
Ou est-ce qu’on prépare doucement son départ?
Parce que si ce n’est pas Martin St-Louis qui l’utilise… quelqu’un d’autre va le vouloir.
Et ce genre de joueur, dans les séries, ça ne court pas les rues. Tu veux gagner des batailles? Tu veux survivre à la guerre physique du printemps?
Tu prends un gars comme Xhekaj, pis tu le laisses faire son boulot.
Ce soir, ce n’est pas une absence. C’est une déclaration de guerre froide entre un coach et un joueur.
Et même si personne ne le dit devant les caméras… tout le monde le sent. La fracture est là.
L’irréparable est peut-être déjà commis.
Et la vraie question n’est plus “quand Xhekaj va rejouer”, mais bien :
Est-ce qu’il va encore vouloir rester dans une organisation qui ne croit plus en lui?
Tu veux de la robustesse en séries? Tu veux du caractère? Tu veux des gars prêts à mourir pour l’écusson?
Tu ne traites pas Xhekaj comme un figurant.
Tu l’habilles. Tu l’impliques. Et tu lui fais sentir qu’il fait encore partie de la famille.
Sinon… tu le perds.
Misère ...