La question du remplacement d'Alex Burrows, l'ancien entraîneur adjoint des Canadiens de Montréal, est devenue un sujet brûlant cet été.
Alors que plusieurs noms circulent pour reprendre le flambeau, le pauvre Martin St-Louis se retrouve dans une situation délicate, particulièrement après les récentes nouvelles concernant Mark Recchi.
Mark Recchi, un ancien joueur respecté ayant passé cinq années avec les Canadiens dans les années 90, vient d'être libéré par les Blue Jackets de Columbus.
Cette décision a été cruelle et sans pitié, lui laissant une année de contrat non honorée. Le malaise est encore plus grand considérant que c'est Pascal Vincent qui l'avait engagé.
Pour Martin St-Louis, Recchi représentait un choix intéressant, car il aurait pu combler le poste sans susciter de complexe d'infériorité, contrairement à Guy Boucher.
Recchi, en tant que spécialiste de l'avantage numérique, aurait pu apporter une expérience précieuse à l'équipe. Malheureusement, malgré l'intérêt de St-Louis pour Recchi, la réalité s'avère plus complexe.
La feuille de route de Recchi en tant qu'entraîneur adjoint n'est pas des plus reluisantes. Lors de la dernière saison avec les Blue Jackets, il était responsable de l'avantage numérique, qui a terminé au 31e rang de la LNH avec un taux de réussite de seulement 15.1 %.
Un vrai Alex Burrows 2.0. Recchi a également été congédié de ses postes à Pittsburgh et au New Jersey pour des performances insatisfaisantes.
Les critiques sur Twitter n'ont pas tardé à fuser, les partisans exprimant des commentaires dures et sans pitié quant à sa capacité à redresser l'avantage numérique des Canadiens.
La Ligue nationale de hockey est une ligue de résultats, et les chiffres parlent d'eux-mêmes. La performance récente de Recchi ne plaide pas en sa faveur, malgré ses connexions et son passé glorieux en tant que joueur.
Ainsi, même si St-Louis souhaitait engager Recchi, la pression et le jugement des partisans québécois risquent de rendre cette option impraticable.
Martin St-Louis est fait comme un rat. Au plus profond de lui-même, il ne veut pas nommer d'adjoint et il veut s'occuper lui-même de l'avantage numérique.
Alors que la pression se fait grande pour qu'il nomme un entraîneur-adjoint. Recchi aurait pu devenir son petit chien de poche comme Burrows.
Un coach incompétent qui peut prendre le blâme à sa place et qui est envoyé sous l'autobus à qui mieux mieux pour protéger celui qu'on surnomme le "coach pee-wee".
Alors que la saga du remplacement de Burrows se poursuit, une question persiste : faut-il réellement embaucher un nouvel entraîneur adjoint ou faire confiance à l'équipe en place ?
Martin St-Louis, ancien spécialiste de l'avantage numérique, pourrait très bien assumer cette responsabilité lui-même. Son expérience et sa créativité sur la glace font de lui un candidat naturel pour diriger cette unité spéciale.
Mais tout comme Burrows et Recchi, St-Louis n'a aucunement prouvé qu'il était l'homme de la situation pour l'avantage d'un homme.
Il est de plus en plus probable que le Canadien de Montréal choisisse de naviguer la prochaine saison avec le groupe actuel d'entraîneurs.
Avec seulement trois entraîneurs derrière le banc, St-Louis pourrait prendre en charge l'avantage numérique, bénéficiant ainsi de la continuité et de la familiarité avec les joueurs.
Cette approche permettrait également de tester ses stratégies innovantes, issues de sa carrière de joueur. Des stratégies qui ne fonctionnait pas. Qui ne fonctionnent pas. Et qui ne fonctionneront pas.
Au final, la décision revient à Kent Hughes et à l'organisation des Canadiens. Il existe de bons candidats disponibles à travers la LNH, mais peut-être que l'option la plus sage serait de miser sur les talents internes et de voir ce que St-Louis peut accomplir avec ses propres méthodes.
Les résultats sur la glace et l'évolution de l'équipe seront les ultimes juges de cette décision complexe.
Alors, que feriez-vous à la place de Kent Hughes ? Embaucheriez-vous un nouvel entraîneur adjoint, ou confieriez-vous l'avantage numérique à Martin St-Louis ? Le débat reste ouvert, et les yeux sont rivés sur le Canadien de Montréal pour voir comment cette situation évoluera.
En attendant, Mark Recchi doit se dire qu'il ne se trouvera plus jamais d'emploi dans la LNH. Bon joueur, coach médiocre.
Comme "Marty" St-Louis?