Martin St-Louis frappe encore... sans prévenir...
Après la défaite contre les Blues, il a humilié un journaliste après l’autre
Le Canadien venait de s’écraser 4-3 contre les Blues, un match qui aurait dû être maîtrisé après la première période, un match perdu en 39 secondes.
Et fidèle à lui-même, Martin St-Louis, au lieu d’absorber la tempête, a encore retourné le vent contre la salle de presse.
Une fois de plus, le coach du Canadien a transformé la conférence de presse en champ de bataille, ciblant les journalistes un par un, les envoyant promener chacun leur tour, comme si la défaite n’était jamais le problème mais que les questions l’étaient toujours.
Le premier à se jeter dans la gueule du loup a été Luc Gélinas.
Et même lui, pourtant le plus neutre, le plus respectueux, le moins provoquant, s’est fait renverser d’une manière sèche et complètement disproportionnée.
Luc commence simplement :
« Au-delà des deux buts rapides en deuxième, est-ce que c’est un match où ça manquait de pace, de tempo ce soir? »
St-Louis saute immédiatement dessus :
« On manquait? »
Luc Gélinas bafouille et répond tout intimidé, à voix basse"
« Oui, je trouve que vous manquiez de pace. »
« On manquait de pace? Je comprends pas. Recommence ta question. Tu me mélanges. »
Ton sec. Regard noir et méprisant. Le message est cinglant : Tu m’énerves déjà.
Luc se reprend, reformule, tente de clarifier.Et St-Louis coupe court :
« Non. Non, du tout. On ne leur a pas donné grand-chose. Mais quand on leur a donné quelque chose, c’était des chances de qualité. »
La conférence de presse est lancée. Et elle s’annonce longue pour tout le monde. On sent déjà la salle crispée.
Mais ce n’était rien comparé à ce qui allait suivre.
Anthony Martineau (TVA Sports) a été pulvérisé par St-Louis pour avoir tenté une question “créative”
Le journaliste arrive ensuite avec une question sur Lane Hutson, formulée en poésie, comme Martineau le fait souvent :
« Je sais que pour un entraîneur, c'est le fun d'avoir de la prévisibilité chez un joueur, maist pout un joueur, c'est un atout d'être imprévisibe. Qu’est-ce que tu penses de la version Lane Hutson qui tire davantage au filet? »
St-Louis l’arrête net :
« Je ne m’arrête pas à ça. »
Ouch. Un coup de balai. Un crochet au menton, à voir dans l'extrait vidéo cinglant:
Martineau tente de préciser :
Est-ce que ça le rend meilleur? Est-ce que ça le rend plus imprévisible?
Et St-Louis, toujours aussi méprisant :
« C’est sa lecture de jeu. Je ne m’arrête pas à ça. Je suis content qu’il lance plus, mais je ne m’arrête pas à ça. Tu veux pas overcoacher ces joueurs-là en leur disant "t'aurais dû passer là, t'aurais du shooter là". Ils sont élites. Je ne m’arrête pas à ça. »
Le pauvre Martineau tente de se revirer avec une autre question: :
« Comment tu expliques la chimie entre Texier, Demidov et Kapenen? Qu'est-ce qui fait la différence? »
Et là, St-Louis, exaspéré, répond passif-agressif :
« Qu’est-ce qui fait la différence? La différence entre quoi?
Juste du mépris servi froid.
Un journaliste tente d’aller chercher un vrai fond :
« Comment tu expliques les deux buts en 39 secondes? Fatigue? Manque d’awareness? »
St-Louis rejette tout :
« Je ne pense pas que c’est de la fatigue. Il y a quelque chose qui ressort… mais je vais le corriger. »
Classique St-Louis: je sais, mais je ne vous le dirai pas.
Encore un mur.
Un journaliste lui demande comment son équipe va gérer quatre matchs par semaine jusqu’à la fin de l’année.
Réponse glaciale : « Ils n’ont pas le choix. C’est comme ça pour tout le monde. On va travailler. »
Juste un coach fatigué, hautain... et mauvais perdant...
Rien ne change. Après chaque défaite, Martin St-Louis utilise les journalistes comme défouloir.
On l’a vu avec McGuire.
On l’a vu avec Simon-Olivier Lorange.
On l’a vu avec Luc Gélinas, Anthony Martineau et tous les médias francophones qui ont eu l’audace d’ouvrir la bouche.
Quand le Canadien perd, la conférence de presse se transforme en zone de guerre.
Ce qui devait être un simple débrief de match est devenu un spectacle inconfortable où les journalistes marchent sur des œufs et où chaque question peut devenir la prochaine scène virale.
Quand le CH perd, Martin St-Louis devient ingérable.
Et ce soir, il l’a encore prouvé. Son ego pourrait déplacer des montagnes... et humilier les journaliste jusqu'au cou.
