Martin St-Louis, ce petit gars de Laval au parcours exceptionnel dans le monde du hockey, semble avoir effectué une transformation linguistique qui déconcerte ses compatriotes québécois.

Il est de notoriété publique que St-Louis, comme d'autres vedettes québécoise ayant évolué aux États-Unis tels que Mario Lemieux et Luc Robitaille, semble avoir perdu une grande part de sa maîtrise du français.

L'hésitation apparente de St-Louis envers la langue de Molière est particulièrement frappante. On se demande mêeme si au fond de lui, il déteste s'exprimer en français.

Ses attaches familiales contribuent sans doute à cette réalité, avec une femme américaine et des fils qui sont, de fait, Américains. Cette tendance à privilégier l'anglais dans son foyer semble avoir affecté sa propre pratique linguistique, transformant sa communication en un hybride curieux que certains pourraient appeler "franméricain".

L'influence de cette évolution est telle que même son compatriote québécois, Samuel Montembeault, adresse la parole à son coach en anglais. Avancez la vidéo à 2:05.

Cela suscite l'étonnement, voire la déception, chez ceux qui l'ont vu grandir dans le hockey québécois. La situation prend une teinte particulière lorsque l'on considère le recours à Chantal Machabée pour l'aider à finir ses phrases en français, soulignant ainsi une évidente réticence à utiliser pleinement la langue de son pays d'origine.

L'histoire de Martin St-Louis, petit gars de Laval, qui échange en anglais avec un compatriote originaire de Bécancour, comme Samuel Montembeault, devient une illustration triste de la réalité linguistique de certains Québécois qui ont fait carrière aux États-Unis.

Cette transformation, qu'elle soit volontaire ou subie, souligne la complexité des liens entre la langue et l'identité québécoise, surtout pour nos compatriotes qui ont choisi de s'établir aux États-Unis.

Déjà que le Québec est une minuscule particule entourée d'une mer anglophone, si les Francophones de souche choisissent l'anglais avant le français, l'avenir de notre langue est vraiment en danger.

Il ne faut pas que St-Louis oublie qu'au plus profond de lui, il est un Québécois dans l'âme...et non un Américain...

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