Le Canadien de Montréal craint-il la réaction du Centre Bell à l'endroit de Josh Anderson demain, lors du retour du voyage contre les Panthers de la Floride?

Poser la question, c'est y répondre. Il est clair qu'on craint ce qui est arrivé avec Scott Gomez dans le temps, lorsqu'il n'avait pas marqué de but en plus d'une saison.

Même chose pour Jonathan Drouin qui se faisait huer à chaque fois qu'il touchait la rondelle. 

Il est clair qu'on soit effrayé qu'Anderson reçoive le "traitement Patrice Brisebois", hué et chahuté tant sur la glace qu'à l'extérieur alors qu'il empochait 4 millions de dollars par année (énorme montant à l'époque) et qu'il n'arrivait pas à justifier l'argent qu'il recevait sur la glace.

Personne ne mérite d'être hué, peu importe les performances individuelles et sportives d'un individu.

Depuis le début du voyage du Canadien de Montréal, les médias sont sur le dos de Josh Anderson au point tel que les commentaires débordent sur les réseaux sociaux...et dérapent...

On espère que Josh Anderson ne lit pas ses réseaux sociaux au moment où l'on se parle. Les gens veulent qu'il soit envoyé dans les gradins et même que certains veulent qu'il soit envoyé à Laval.

Au Québec, les gens ont beaucoup de difficultés avec les individus qui empochent énormément d'argent. Surtout quand il s'agit d'un joueur de hockey qui ne performe pas à la hauteur des attentes.

Avec un salaire annuel de 8 millions de dollars cette saison et une moyenne salariale de 5,5 M$ jusqu'en 2027, Anderson est rendu le bouc-émissaire du Québec. 

Martin St-Louis lui a donné clairement un ultimatum. Il doit produire lors des deux prochains matchs, sinon, il sera envoyé dans le 4e trio ou dans les gradins.

Le malaise va devenir trop grand pour que le CH gère la colère des fans. À un moment donné, Martin St-Louis est fautif pour cette colère des partisans. 

Près de 80 minutes en avantage numérique pour un gars qui a amassé deux passes en 21 matchs est inacceptable dans une équipe professionnelle de la meilleure ligue de hockey au monde.

Josh Anderson ne mérite pas d'être hué. Mais si le CH veut protéger son joueur, il se doit de sauter son tour afin d'éviter de créer un climat d'injustice dans le vestiaire.

À un moment donné, il faut répondre de ses actes...

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