Martin St-Louis effondré face à Matvei Michkov: la vérité éclate à Montréal

Martin St-Louis effondré face à Matvei Michkov: la vérité éclate à Montréal

Par David Garel le 2024-12-17

La vérité vient d’éclater : Matvei Michkov et Martin St-Louis n’auraient jamais fonctionné ensemble.

La gestion "soft" de St-Louis et son incapacité à imposer des standards clairs auraient été un véritable frein au développement de Michkov.

Kent Hughes et Jeff Gorton, déjà conscients de ce problème, ont préféré éviter une catastrophe annoncée.

Regardons ce qui se passe à Philadelphie. John Tortorella, un entraîneur reconnu pour sa discipline stricte et son approche intransigeante, encadre Michkov d’une main de fer… mais avec des résultats incroyables.

Depuis qu’il a été laissé de côté pour deux matchs au début novembre, Michkov a réagi avec brio : 17 points en 16 matchs, une fiche de +11, et surtout, une responsabilité défensive qui a surpris même ses plus grands détracteurs.

Tortorella a imposé un message clair :

« Si un joueur ne réagit pas de la bonne manière, il va continuer à s’asseoir. Je ne suis pas dans le business de jouer à la garderie. Je suis dans le business d’enseigner. »

Ces propos cinglants démontrent toute la différence avec Martin St-Louis, qui, lui, aurait tout fait pour ménager Michkov, au nom d’une approche plus « bienveillante ».

Le problème? Michkov n’avait pas besoin d’un animateur de pastorale, il avait besoin d’un leader autoritaire, capable de l’éduquer sans lui donner un passe-droit.

Martin St-Louis, souvent salué pour son approche pro-joueurs, a montré ses limites. À Montréal, les erreurs ne sont pas sanctionnées. 

Kirby Dach peut écoper de punitions stupides sans être remis à sa place. Juraj Slafkovsky peut errer sur la glace ou s'en prendre aux journalistes, sans jamais craindre une punition.

Imaginez Michkov dans un environnement pareil : ses tentatives de jeu fantaisistes, comme le fameux « Michigan », seraient applaudies par St-Louis sans aucune correction.

Tortorella, lui, en a parlé sans détour :

« Je n’aime pas ce jeu. Je pense qu’il n’a pas sa place dans notre sport. Mais je ne vais pas le punir pour ça. Je veux simplement qu’il comprenne quand et comment utiliser ses habiletés. »

C’est toute la différence entre enseigner et flatter. Tortorella canalise le talent brut de Michkov tout en imposant des standards clairs.

À Montréal, St-Louis aurait été incapable de transmettre ce message. Les résultats? Une version immature de Michkov, gaspillée dans un environnement permissif.

Voilà les vraies conséquences d’un environnement « soft »

On comprend mieux pourquoi Kent Hughes et Jeff Gorton ont préféré éviter Michkov lors du repêchage.

Le duo de direction savait pertinemment que St-Louis n’était pas l’homme de la situation pour gérer un talent aussi explosif.

Avec Tortorella, Michkov apprend à équilibrer sa créativité avec une autorité sans compromis. Il a été rayé de l’alignement, il a été critiqué pour des punitions coûteuses, mais il a appris.

Sa fiche de +11 prouve qu’il n’est plus seulement un attaquant à vocation offensive; il devient un joueur complet.

À Montréal, sous la gouverne de St-Louis, ce processus n’aurait jamais eu lieu. La mentalité de country club aurait étouffé Michkov et freiné son développement.

Si certains partisans critiquent encore la décision d’avoir préféré David Reinbacher à Matvei Michkov, il est temps de voir les choses sous un autre angle.

Hughes et Gorton savaient qu’avec St-Louis, Michkov aurait été mal encadré. Le jeune Russe, souvent décrit comme "intense et exigeant", aurait eu besoin d’une poigne ferme, d’un modèle capable de le pousser à ses limites.

Martin St-Louis n’a jamais été ce genre de coach. Sa philosophie, basée sur la confiance et la patience, a peut-être ses mérites avec certains joueurs, mais elle ne convient pas à des talents explosifs comme Michkov.

En clair, Montréal a épargné un potentiel clash monumental entre un joueur en quête d’excellence et un coach trop « doux ».

Le choix de Philadelphie avec Michkov démontre ce qu’un environnement strict et discipliné peut accomplir. John Tortorella, avec son caractère autoritaire, est exactement ce dont Michkov avait besoin pour atteindre son plein potentiel.

À Montréal, la réalité est tout autre. Martin St-Louis, malgré sa bonne volonté, est prisonnier d’une approche trop permissive qui ne produit ni résultats ni discipline.

Les partisans le voient : l’équipe manque de rigueur, les erreurs se répètent, et les joueurs s’enlisent dans la médiocrité.

Si Kent Hughes et Jeff Gorton avaient sélectionné Michkov, ils auraient sacrifié un diamant brut dans un environnement incapable de le polir.

La décision de passer leur tour est logique… mais révélatrice. Le problème, ce n’est pas Michkov. Le problème, c’est Martin St-Louis.

Un leader autoritaire est essentiel pour forger des gagnants. Montréal, avec son country club et son entraîneur trop indulgent, n’a tout simplement pas ce qu’il faut pour développer un joueur comme Michkov.

La leçon est douloureuse, mais claire : tant que le country club persiste, les talents d’exception n’auront pas leur place à Montréal.

La question à un million de dollars: le CH aurait-il besoin d'un coach comme John Tortorella?

John Tortorella est souvent décrit comme un dinosaure dans le monde moderne du hockey, mais sa méthode est tout sauf dépassée.

Avec Matvei Michkov, il a réussi à trouver un équilibre subtil entre discipline et développement, sans jamais compromettre la structure ou les attentes envers son joueur.

Lorsque Michkov a été rayé de l’alignement pour deux matchs début novembre, Tortorella n’a pas pris cette décision pour le punir gratuitement.

Il avait un message clair à transmettre : les erreurs défensives et la paresse sans la rondelle ne seraient pas tolérés. La réponse de Michkov fut immédiate et exemplaire :

« Je savais qu’il allait réagir correctement. Sinon, il aurait continué à s’asseoir. Je ne suis pas ici pour materner, je suis ici pour enseigner. »

Ce n’est pas de la cruauté, c’est de la transparence. Tortorella a donné à Michkov la chance de corriger ses lacunes et de prouver sa valeur.

Le résultat? Depuis son retour, le jeune prodige a amassé 17 points en 16 matchs tout en affichant un impressionnant différentiel de +11.

Mais le plus frappant reste son jeu défensif : il n’est plus un danger défensif il est devenu un joueur complet.

La méthode de Tortorella ne repose pas uniquement sur des confrontations individuelles. Il s’assure également que l’environnement autour de Michkov favorise son apprentissage.

Les vétérans de l’équipe, comme Sean Couturier, jouent un rôle clé dans ce processus :

« Il apprend à être responsable sans la rondelle. Il gagne notre confiance, et ça, c’est énorme. »

Sur la glace, les coéquipiers de Michkov, comme Owen Tippett, transmettent les messages du coach en temps réel. Tortorella n’hésite pas à leur confier une part de la responsabilité :

« Il y a beaucoup de communication. On veut que Matvei sache exactement ce qu’il doit faire. Quand je ne peux pas lui parler, ses coéquipiers relaient le message. »

Cette approche crée une synergie unique. Michkov ne se sent pas isolé; au contraire, il voit que son équipe croit en lui, tout en maintenant des standards élevés.

Ce soutien structurel, allié à l'autorité de Tortorella, forme un joueur qui comprend qu’aucune erreur n’est excusée, mais chaque leçon est une opportunité de s’améliorer.

Imaginez un instant Michkov sous la direction de Martin St-Louis. Aurait-il été laissé de côté pour deux matchs? Probablement pas.

Au lieu de cela, St-Louis aurait tenté de « nourrir » Michkov avec des encouragements vagues et une indulgence mal placée.

Le résultat aurait été prévisible : Michkov aurait continué à jouer de manière irresponsable, sans jamais corriger ses lacunes.

La différence fondamentale entre Tortorella et St-Louis est là. Tortorella n’a pas peur de brasser la cage pour faire comprendre à un joueur ce qu’il attend de lui. St-Louis, lui, préfère jouer la carte de la bienveillance, une approche qui peut fonctionner avec certains joueurs, mais qui aurait échoué lamentablement avec un talent explosif et intense comme Michkov.

« Il a une compétitivité et un feu en lui que j’adore », a dit Tortorella en parlant de Michkov.

C’est précisément ce feu qui aurait pu être étouffé à Montréal, où la culture de country club permet à des joueurs comme Slafkovsky ou Kirby Dach de traverser des matchs honteux sans conséquences.

Matvei Michkov est en train de devenir un joueur élite grâce à une méthode dure et transparente. John Tortorella a prouvé que, même à une époque où le hockey évolue vers plus de « douceur », un coach exigeant peut tirer le meilleur de ses joueurs.

À Montréal, cette exigence est inexistante. La couverture homme à homme est un désastre, les erreurs se multiplient, et aucun joueur ne semble craindre les répercussions.

Dans un tel environnement, Michkov aurait stagné, devenant un autre joueur frustré, perdu dans une culture d'enfants-rois.

La vérité, aussi dure soit-elle, est que Martin St-Louis n’était pas prêt pour Michkov. Kent Hughes et Jeff Gorton l’ont compris trop tard, mais ils ont au moins évité un échec retentissant en ne sélectionnant pas le jeune Russe.

Le problème, toutefois, demeure : tant que le Canadien de Montréal refusera d’imposer des standards élevés à ses joueurs, cette équipe continuera à végéter dans la médiocrité.

Le contraste entre Philadelphie et Montréal est frappant. D’un côté, un entraîneur intransigeant qui pousse un talent exceptionnel vers l’excellence; de l’autre, un coach qui gère son équipe comme un club social où les erreurs passent inaperçues.

Si le Canadien veut réellement reconstruire, il doit se poser une question cruciale : Martin St-Louis est-il l’homme de la situation? 

Car si un joueur comme Michkov a besoin d’un Tortorella, quel message envoie-t-on à Montréal en acceptant la mollesse et les excuses?

Kent Hughes et Jeff Gorton peuvent s’estimer chanceux d’avoir évité un mariage voué à l’échec.

Mais le plus inquiétant demeure : le problème de culture persiste à Montréal. Tant que la rigueur ne remplacera pas la complaisance, le Canadien de Montréal continuera de rêver aux champions qu’il ne formera jamais.