Martin St-Louis envoie promener deux journalistes à l'hôtel de Winnipeg

Martin St-Louis envoie promener deux journalistes à l'hôtel de Winnipeg

Par David Garel le 2024-12-14

La tension entre Martin St-Louis et Martin McGuire a atteint un nouveau sommet à l’hôtel de Winnipeg, quelques heures avant le match contre les Jets.

Lors d’une discussion qui devait initialement être cordiale, McGuire, fidèle à son style incisif, a tenté d’aborder la préparation psychologique de l’équipe, mais a une fois de plus été confronté à la froideur légendaire de l’entraîneur-chef du Canadien.

La question, pourtant simple et légitime, portait sur les efforts déployés pour remotiver les joueurs après la dégelée humiliante de 9-2 face aux Penguins. McGuire a demandé :

« Dans les dernières heures, il y a des choses que tu ne veux pas partager, mais est-ce que tu as fait plus de psychologie et de soutien mental avec tes joueurs plutôt que des X et des 0 sur la vidéo ? »

La réponse de Martin St-Louis, cinglante et teintée de mépris, n’a laissé aucune place à une véritable conversation :

« J’ai fait ce que j’avais à faire. »

La scène, que vous pouvez visionnez dans l'extrait vidéo ci-dessous, a créé un malaise dans précécent à l'hôtel de Winnipeg.

Son ton glacial, accompagné d’un visage rempli de dégoût, a immédiatement mis fin à l’échange. Cette attitude méprisante a une fois de plus mis en lumière le fossé grandissant entre l’entraîneur-chef et le descripteur des matchs du CH.

Ce n’est pas la première fois que St-Louis rejette sans pitié les questions de McGuire. Mais cette interaction, survenue dans un moment critique pour le Canadien, a laissé un goût particulièrement amer.

En tentant d’aborder la question de la psychologie, un élément essentiel dans le hockey moderne, McGuire s’est vu littéralement « défoncé » publiquement par un St-Louis visiblement excédé et peu enclin à répondre.

L’animateur du 98,5 FM a tenté de ramener le sujet sur le tapis après la défaite cuisante contre les Penguins, mais il s’est heurté à une autre vague de mépris.

Ce rejet constant ne fait qu’alimenter l’image d’un St-Louis condescendant face à la critique et allergique aux questions de McGuire.

Cette guerre froide, bien qu’implicite, n’est plus un secret pour personne. Les interactions entre les deux hommes sont devenues un spectacle en soi, parfois plus captivant que les performances du Canadien sur la glace.

La tension de Winnipeg a été ressenti comme un millième chapitre d’un feuilleton où l’incompréhension mutuelle et l’orgueil dominent entre les deux hommes.

Pour McGuire, le refus catégorique de St-Louis de s’ouvrir ou d’admettre des erreurs reflète une faiblesse dans son leadership.

Le journaliste n’a pas hésité à souligner, sur les ondes, l’incapacité de l’entraîneur à préparer ses joueurs mentalement.

Mais chaque fois qu’il tente de confronter St-Louis, ce dernier lui répond avec un mépris qui frôle l’insulte personnelle.

Si le but de McGuire est d’obtenir des réponses ou de mettre en lumière certaines lacunes dans la gestion de St-Louis, il semble surtout amplifier une tension déjà insoutenable. 

Le mépris affiché par l’entraîneur ne passe plus inaperçu, et les journalistes présents à Winnipeg ont décrit une scène où le malaise était palpable.

St-Louis ne peut pas voir McGuire, même en peinture, et il ne s’en cache même pas.

Ce mépris public pourrait rapidement devenir un problème pour l’image du Canadien, alors que chaque conférence de presse ou entrevue devient un champ de mines.

Si cette dynamique toxique persiste, elle risque de nuire à l’ensemble de l’organisation.

Les partisans, déjà frustrés par les piètres performances de l’équipe, pourraient perdre patience face à cette rivalité stérile qui détourne l’attention des véritables enjeux.

Quant à McGuire, il ne semble pas prêt à reculer. Mais St-Louis, en maintenant son attitude de rejet systématique, risque de perdre davantage que la confiance des médias.

Dans un marché aussi exigeant que celui de Montréal, chaque geste, chaque parole est scrutée, et le mépris affiché envers un journaliste aussi influent que McGuire pourrait bien se retourner contre lui.

Pour l’instant, les étincelles continuent de voler à chaque interaction, laissant présager que cette rivalité est loin d’être terminée.

Mais au rythme où vont les choses, il est clair qu’un clash majeur se profile à l’horizon.

McGuire n'est pas le seul à avoir goûté à la médecine de St-Louis. 

Simon-Olivier Lorange, journaliste de la Presse, a lui aussi subi la froideur tranchante de St-Louis lorsqu’il a tenté d’explorer les ajustements que l’entraîneur comptait apporter à son désavantage numérique contre Winnipeg après les difficultés criantes contre Pittsburgh. Sa question, légitime et pertinente :

« Comment allez-vous ajuster votre désavantage numérique contre Winnipeg ? »

St-Louis, fidèle à son style, a répondu avec une arrogance et un mépris assumé. Sa face voulait tout dire.

« Je veux qu’on les empêche de marquer. »

Lorange, insistant, a reformulé pour chercher une réponse plus détaillée :

« Mais est-ce que tu sens que structurellement, contre les Penguins, il y a des choses qui ont failli ? »

La réponse de St-Louis, remplie de sarcasme et de condescendance, a coupé court à tout échange constructif :

« Tu te souviens comment ils ont marqué leurs buts ? Le premier but, on l’a juste mal joué en avant, le deuxième but, c’était un "wrister" de la bande.

Si Winnipeg veut prendre des wristers de la bande, je vais leur donner la bande. »

Cette réponse, teintée de défain et d’agacement, a laissé Lorange sans véritable avenue pour poursuivre. Voici la séquence vidéo:

Encore une fois, St-Louis a préféré balayer la question du revers de la main plutôt que de s’engager dans une discussion sérieuse sur les ajustements tactiques nécessaires.

Cette attitude répétée de St-Louis, alternant entre sarcasme et rejet, commence à soulever des doutes sérieux sur son leadership.

Si la critique des médias est monnaie courante dans le hockey, la manière dont St-Louis choisit de la gérer — ou de l’ignorer — pourrait bien devenir problématique.

Ce mépris systématique ne se limite plus à McGuire ; il touche d’autres journalistes respectés, et par ricochet, contribue à alimenter une ambiance toxique autour de l’équipe.

Les partisans du Canadien s’attendent à voir un entraîneur capable de répondre aux défis, non seulement sur la glace mais aussi face à la pression médiatique.

En refusant d’offrir des réponses claires ou en méprisant ceux qui posent des questions légitimes, St-Louis risque de perdre la confiance, non seulement des journalistes, mais également d’une partie du public.

Le mépris affiché par Martin St-Louis, que ce soit envers McGuire ou Lorange, commence à devenir un trait de caractère plus qu’un simple mécanisme de défense.

Cette attitude, loin de le renforcer, érode sa crédibilité et nuit à l’image de l’organisation qu’il représente.

À Montréal, où chaque mot est analysé à la loupe, cette posture défensive et condescendante risque de le mener dans une impasse.

Si St-Louis ne corrige pas le tir, ses relations conflictuelles avec les médias pourraient bientôt éclipser les résultats de l’équipe.

Dans un marché aussi exigeant que celui de Montréal, où la patience est rare et la critique omniprésente, une telle attitude est tout simplement innaceptable.

Le temps presse pour que St-Louis montre qu’il est capable de plus que du mépris : il doit prouver qu’il peut être un leader respecté, à la hauteur des attentes de ce marché unique.

Facile d'être méprisant. Plus difficile d'avoir de la classe.