- Réjean Tremblay se moque de Martin St-Louis...

- En le traitant d'ÉDUCATEUR de GARDERIE...

- Wow...il est allé LOIN...

- En même temps, ils ÉCORCHENT les médias de Montréal...qui lui LICHENT les BOTTES...

- Tremblay a raison sur toute la ligne...

- On dirait vraiment une garderie....

- Où tout le monde est CONTENT CONTENT....

- Où tout le monde se LICHE les BOTTES...

- Les médias parlent à Martin St-Louis comme des enfants ÉBAHIS devant leur idole...

- Oui...

- C'en est GÊNANT...

- On est derrière Réjean Tremblay à 1000 pour cent..

Quand est-ce que vous avez vu plus nuls à Montréal ? Les Nordiques de 31 points de Michel Bergeron ? Peut-être, mais c’était à Québec. Je lis avec fascination les textes de nos braves correspondants de guerre qui couvrent les activités de nos Glorieux et j’ai le goût de brailler.

Sont tellement déprimants et traîne-savates depuis quelques semaines que les vaillants journalistes de beat ont de plus en plus de difficultés à se concentrer sur le journalisme ; ils sont presque obligés à faire de la thérapie de groupe.

Ils leur trouvent des excuses, ils se penchent sur des blessés pas pressés de sortir de leur grabat et ils tentent de trouver des points d’encouragement pour donner un peu d’oxygène aux fans.

Sont gênants. Hier, un grand connaisseur de hockey les défendait en soulignant qu’ils avaient perdu plusieurs matchs serrés 4-3 ou quelque chose du genre. C’est justement le propre des losers de perdre 4-3. Quand ça devient serré, quand il faudrait serrer les dents et faire un effort de plus, ça devient trop pénible.

Bah, ça va changer quoi de perdre une neuvième de suite ? La garderie est joyeuse, l’éducateur est souriant et le principal a déjà annoncé que la garderie serait encore ouverte pour les deux prochaines saisons.

Ça se peut qu’un miracle se produise. Qu’ils soient de vrais Glorieux dans deux ans. Pas de problème. On écrira de beaux reportages et de belles chroniques inspirées et inspirantes et tout le Québec électrique sera content. On verra dans le temps comme dans le temps. En attendant, sont juste gênants.

Martin St-Louis a su garder patience et sourire dans une situation perdante depuis le début. Il ne semble pas souffrir d’ulcères ou de dépression et il ne fera pas de crise cardiaque.

Michel Bergeron, lui, s’est tapé un gros infarctus six mois après cette abominable saison. Mais il buvait trop de café.

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