Les contrats de Brendan Gallagher, Josh Anderson et Christian Dvorak pourraient en effet peser moins lourd sur l’esprit des partisans du CH si les trois joueurs réussissaient à trouver leur rôle au sein de ce qui pourrait être l’un des troisièmes trios les plus efficaces de la LNH.
Pour Martin St-Louis, trouver la bonne combinaison pour son équipe est crucial, et ces trois vétérans pourraient bien représenter la solution idéale.
Sans se pencher sur les chiffres financiers, il est vrai que les salaires de 5.5M$ pour Anderson, 6.5M$ pour Gallagher et 4.45M$ pour Dvorak représentent une somme conséquente de 16.45M$ pour une troisième ligne.
C’est un peu une honte, mais il est important de rappeler que ce n’est certainement pas de la faute à Kent Hughes si le Canadien se retrouve avec cette troisième ligne sous son plafond salarial pour encore au moins un an. En effet, ces contrats sont tous le fruit de l’ère Marc Bergevin.
Christian Dvorak deviendra agent libre en juillet 2025, et il serait surprenant qu’il signe une extension avec le CH.
Quant à Anderson et Gallagher, leurs contrats arrivent à échéance en 2027, ce qui peut sembler être un véritable cauchemar pour la gestion salariale de l’équipe.
Mais attendons un instant et oublions l’argent.
Ces trois joueurs pourraient tout de même constituer une troisième ligne de rêve pour Martin St-Louis, apportant une profondeur significative et un potentiel de performance élevé.
Christian Dvorak est un centre réputé avec une moyenne de 52,7% au cercle des mises au jeu au cours de sa carrière.
À 28 ans, Dvorak est encore considéré comme un centre de qualité, capable de gagner ses mises au jeu et d’exceller dans les deux sens de la patinoire.
Sa capacité à gagner les mises au jeu est particulièrement précieuse dans des situations critiques, permettant à l’équipe de contrôler le jeu et de lancer des attaques efficaces.
De plus, sa vision du jeu et son intelligence tactique font de lui un joueur clé pour stabiliser la ligne et supporter ses coéquipiers.
À ses côtés, Josh Anderson, à 30 ans, demeure un joueur capable de patiner avec force vers le filet.
Son gabarit imposant et sa vitesse en font un atout précieux pour le jeu physique et l’échec avant.
Anderson est souvent vu comme un bulldozer sur la glace, utilisant son physique pour créer des espaces et déséquilibrer les défenses adverses.
Sa capacité à marquer des buts dans des situations critiques ajoute une dimension supplémentaire à son jeu, faisant de lui une menace constante pour les gardiens adverses.
Brendan Gallagher, vétéran de 32 ans, est toujours prêt à se salir le museau devant le filet pour récupérer les retours de lancers et tenter des déviations, tout en excellant dans son rôle de peste.
Son énergie et sa détermination sont contagieuses, inspirant ses coéquipiers à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Gallagher a la capacité unique de se mettre dans des positions difficiles pour dévier les tirs et récupérer les rondelles perdues, ce qui en fait un joueur précieux lors des phases offensives.
Ce trio pourrait donc s’avérer être la solution rêvée pour Martin St-Louis et son équipe d’entraîneurs.
En mettant de côté les considérations financières, St-Louis pourrait trouver en Dvorak, Anderson et Gallagher une combinaison gagnante capable de rivaliser avec les meilleures troisièmes lignes de la ligue.
Ce serait aussi le meilleur moyen pour St-Louis d’être en paix avec ses trois vétérans, en maximisant leur potentiel et en prouvant leur valeur sur la glace.
Finalement, si Dvorak, Anderson et Gallagher parviennent à maximiser leur potentiel et à s’harmoniser en tant que troisième ligne, ils pourraient devenir une force redoutable.
Leur succès pourrait transformer la perception de leurs contrats, passant de lourds fardeaux financiers à des investissements précieux pour la profondeur et la compétitivité de l’équipe.
Pour Martin St-Louis, ce serait la meilleure façon de trouver la paix avec ses vétérans et d’assurer un avenir prometteur pour le Canadien de Montréal.
Amen !