Martin St-Louis fait son mea culpa et corrige le tir avec Mike Matheson

Martin St-Louis fait son mea culpa et corrige le tir avec Mike Matheson

Par André Soueidan le 2024-12-07

Martin St-Louis n’a pas besoin de le dire directement pour qu’on comprenne le message.

En parlant de l’impact de Lane Hutson sur l’avantage numérique, l’entraîneur-chef du Canadien a glissé une phrase qui en dit long sur l’état de sa brigade défensive et sur Mike Matheson.

Oui, St-Louis a indirectement admis que Matheson jouait beaucoup trop, au point que son rendement s’effondrait sous la pression.

Et voilà que Lane Hutson arrive pour tout changer.

“Lane est un gars qui est confortable à la ligne bleue,” a expliqué St-Louis devant les médias.

“Il comprend maintenant que ce n’est pas du un contre un, mais un jeu collectif, presque comme une partie d’échecs.”

Rien d’étonnant pour le jeune défenseur bourré de talent, mais c’est la suite qui frappe : “Cela nous aide aussi à gérer le temps de glace de Matheson, ce qui est bénéfique pour tout le monde.”

Ah, enfin ! Le mea culpa que les partisans attendaient depuis un bon moment.

Car soyons honnêtes, Matheson croulait sous la charge.

Trop de minutes, trop de responsabilités, et surtout trop d’erreurs. On le voyait à chaque match : des récupérations de rondelle laborieuses, des revirements embarrassants derrière son filet.

Bref, Matheson était exposé, et ce n’était pas joli.

C’est là que Hutson entre en scène.

Avec sa créativité et sa vision, il amène une dimension rafraîchissante à l’avantage numérique.

Et surtout, il soulage Matheson, qui peut enfin respirer.

“On a une bonne offensive, mais pas au prix de tout. On gère mieux les risques qu’on prend,” a ajouté St-Louis.

Bref, moins de pression sur Matheson, plus d’opportunités pour Hutson. Tout le monde y gagne, et ça se voit déjà sur la glace.

Mais soyons clairs : ce changement n’est pas seulement une bonne nouvelle pour Hutson.

C’est aussi une nécessité criante pour Matheson, qui retrouve enfin une chaise mieux adaptée à son jeu.

Quand on surutilise un joueur, même talentueux, les failles finissent par ressortir, et Matheson en a payé le prix.

Avec ce rééquilibrage, il peut se concentrer sur ce qu’il fait de mieux, sans être submergé.

Quant à Hutson, il est en train de prouver pourquoi il est considéré comme un des espoirs les plus excitants du Canadien.

Son jeu en avantage numérique est déjà une arme, et il ne fait que commencer à explorer son potentiel. “Lane est un gars qui peut vraiment transformer une séquence. Il apporte une énergie différente, et on voit les résultats,” a ajouté St-Louis.

Ce qu’on retient de tout ça ? Martin St-Louis a enfin ajusté son plan de match.

Oui, Matheson était surexposé, et oui, Hutson est en train de lui sauver la mise.

Mais ce qu’on voit surtout, c’est un Canadien qui commence à mieux gérer ses ressources, à construire une équipe où chacun joue à sa place.

Et ça, c’est peut-être le plus gros progrès de la saison.

Amen