Aujourd'hui en conférence de pressel, Martin St-Louis a de nouveau manqué de respetc envers l’ancien régime dirigé par Marc Bergevin et Trevor Timmins.
L'entraîneur-chef, en pleine félicitation de ses jeunes joueurs en bas de 24 ans, a "oublié" de rendre hommage à ceux qui ont bâti ce noyau prometteur.
Luc Gélinas, journaliste à RDS, a posé une question intrigante à Martin St-Louis. Il a demandé à l’entraîneur-chef ce qu’il pensait du classement de TSN, qui place les Canadiens de Montréal au sommet de la LNH pour le meilleur noyau de joueurs de moins de 24 ans.
St-Louis n’a pas manqué de vanter l’excellent travail de Jeff Gorton, Kent Hughes et des dépisteurs actuels, affirmant que la profondeur des jeunes talents était un signe de la reconstruction bien entamée par cette administration.
« Nous avons un groupe exceptionnel de jeunes joueurs qui se développent rapidement, et c’est grâce à une vision claire de la part de notre direction et à un travail acharné de nos recruteurs ».
Cependant, à aucun moment St-Louis n’a mentionné le rôle de Marc Bergevin, ancien directeur général, ni celui de Trevor Timmins, ancien directeur du recrutement amateur.
Un oubli volontaire qui n’a pas échappé à plusieurs observateurs, d’autant que plusieurs de ces jeunes étoiles montantes ont été sélectionnées ou acquises sous l’ère Bergevin.
Voici l'extrait:
Selon TSN, le noyau des Canadiens inclut des talents comme Cole Caufield, Kaiden Guhle, Lane Hutson, Joshua Roy, Logan Mailloux et Jacob Fowler.
Si certains de ces noms, comme Juraj Slafkovsky et David Reinbacher, sont des produits du régime actuel, plusieurs des figures clés proviennent directement des décisions de Bergevin et Timmins.
Cole Caufield, en particulier, est souvent vu comme la pierre angulaire offensive de cette jeune génération. Sélectionné au 15e rang en 2019, il représente l’un des coups de maître de l’ancien régime.
Kaiden Guhle, repêché en 2020, est déjà considéré comme un futur pilier défensif. Même Joshua Roy, un choix tardif au cinquième tour en 2021, va devenir une option sérieuse pour l’attaque montréalaise.
Sur papier, la reconstruction amorcée il y a deux ans semble bel et bien porter ses fruits. Le classement de TSN place les Canadiens devant des équipes comme les Sharks de San Jose, les Devils du New Jersey et les Red Wings de Detroit. Selon Craig Button, analyste de TSN, ce noyau est une raison suffisante pour que l’équipe continue de prôner la patience.
« C’est l’abondance », a commenté Button.
« Il n’y a pas de précipitation à avoir. Ces jeunes joueurs représentent un avenir brillant pour l’organisation. »
Pourquoi St-Louis choisit-il de ne pas reconnaître publiquement le travail de Bergevin et Timmins? Certains avancent que cette omission pourrait être intentionnelle, une manière de tourner la page sur une époque marquée par des erreurs coûteuses, notamment des contrats comme ceux de Karl Alzner et Carey Price.
D’autres pensent qu’il s’agit simplement d’un manque d’attention ou d’un désir de concentrer les éloges sur le présent et l’avenir.
Et surtout sur ses patrons, alors que plusieurs demandent son congédiement. Bonne idér de flatter le DG dans le sens du poil.
Quoi qu’il en soit, cet oubli risque de diviser les partisans. Une partie du public continue de critiquer Bergevin pour ses décisions controversées, mais une autre reconnaît que plusieurs des jeune pépites actuelles de l’équipe sont le fruit de son travail acharné.
Malgré les débats, l’avenir des Canadiens semble plus prometteur que jamais. Avec des joueurs comme Caufield, Guhle et Hutson à l’avant-scène, et des gardiens comme Jacob Fowler en pleine ascension, le CH est bien positionné pour rivaliser dans les années à venir.
Cependant, il serait injuste de passer sous silence l’impact de Marc Bergevin et de Trevor Timmins dans la construction de ce noyau.
Même si St-Louis préfère tourner le regard vers l’avenir, l’héritage du passé est toujours présent sur la glace. Et les partisans, eux, ne l’oublieront pas.
St-Louis méprise une fois de plus Bergevin devant les caméras. Rappelons que lors du dernier match de préparation, Olivier Kapanen, sélectionné au 64e rang en 2021, a livré une performance mature et rassurante.
St-Louis n’avait pas manqué de souligner cette prestation et de féliciter « l’équipe actuelle de dépisteurs », menée par Nick Bobrov.
Pourtant, cette sélection appartient à Trevor Timmins, alors sous l’ère Bergevin, un fait que St-Louis semble avoir volontairement mis de côté.
Aujourd'hui, il a refait la même erreur...de manière volontaire...
Pour la 2e fois, l’entraîneur-chef semble négliger les contributions de l’ancien régime. Encore aujourd'hui, il a félicité Kent Hughes et Jeff Gorton, ainsi que leurs dépisteurs, oubliant que plusieurs joueurs clés, comme Cole Caufield, Kaiden Guhle ou Logan Mailloux, proviennent directement des décisions de Bergevin et Timmins.
Selon un classement récent de TSN, les Canadiens possèdent le meilleur noyau de joueurs de moins de 24 ans de toute la LNH.
Cette richesse comprend des noms comme Caufield, Guhle, Slafkovsky, Logan Mailloux, et Lane Hutson. Si certains des jeunes talents actuels sont des produits de la nouvelle administration menée par Kent Hughes, certains joyaux de cette équipe sont le résultat du travail de Bergevin et Timmins.
Les partisans n’oublient pas que ce duo a posé les bases d’une reconstruction solide, en repêchant des joueurs talentueux et en orchestrant des transactions clés.
Nick Suzuki, acquis grâce à la fameuse transaction Pacioretty, ou encore Joshua Roy, volé au cinquième tour, témoignent de cette vision à long terme.
Pourquoi Martin St-Louis évite-t-il de reconnaître le travail de Bergevin et Timmins? Certains y voient une volonté de s’aligner avec la vision de la nouvelle administration, effaçant le passé pour mieux souligner les succès à venir.
D’autres y voient une simple ignorance historique, une erreur qui pourrait, à terme, détruire la crédibilité de ses propos.
Pour Trevor Timmins, désormais chez les Blue Jackets, ce lapsus pourrait être perçu comme un hommage involontaire.
Malgré les critiques reçues pour ses échecs, notamment en Scandinavie (Jacob de la Rose, Joni Ikonen, des choix comme celui de Kapanen démontrent qu’il savait également trouver des perles rares.
Un héritage durable
Qu’on le veuille ou non, l’ère Bergevin-Timmins a laissé une empreinte marquée au fer rouge sur les Canadiens. Le noyau actuel, bourré de potentiel, est un mélange de leur travail et des efforts récents. Cependant, ignorer leur contribution revient à déformer l’histoire.
Martin St-Louis, en tant que leader, doit peut-être revoir son approche. Féliciter le passé ne diminue pas les succès du présent.
Le noyau du CH brille aujourd’hui grâce à des fondations posées bien avant l’arrivée de St-Louis et de Kent Hughes. Le reconnaître ne serait pas seulement juste, mais également un geste de respect envers ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour bâtir l’avenir du CH.
Pour les partisans, il est évident que ces jeunes étoiles montantes incarnent l’espoir.
Mais cet espoir a un nom : celui de ceux qui les ont identifiées et développées.
Décidément, Marc Bergevin et Martin St-Louis ne seront jamais invités au même party.