Martin St-Louis perd la vue en pleine conférence de presse

Martin St-Louis perd la vue en pleine conférence de presse

Par David Garel le 2024-10-29

Martin St-Louis a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux après une conférence de presse désastreuse à la suite de l’humiliante défaite 8-2 contre le Kraken de Seattle.

Le coach du Canadien, plutôt que de livrer une analyse critique de la performance de son équipe, a opté pour une approche incompréhensible, provoquant frustration et colère parmi les partisans.

Le début de la conférence a immédiatement donné le ton...de la honte..

« Euh... On a de la misère avec les mardis... »

Pardon? Ton équipe vient de se faire défoncer 8-2 à la maison et ta réaction est de dire que tu as de la misère les mardis. (défaite de 7-2 contre les Rangers mardi dernier).

Cette phrase, prononcée alors que son équipe venait de subir une correction, a laissé les journalistes et les fans perplexes.

Le pire est ce qui est venu ensuite.

"C'est une game qui est dure à évaluer."

Plutôt que d’assumer la responsabilité de cette débâcle, St-Louis a enchaîné avec des explications confuses, évoquant une accumulation d'erreurs sur des engagements en zone défensive, des désavantages numériques, et une soi-disant malchance.

Cette conférence a déchaîné la colère des partisans sur les réseaux sociaux. X, en particulier, s’est transformé en véritable tribunal populaire :

« LUI IL M’ÉNERVE  »

« Ah ok, tout s'explique. Si la game avait été un mercredi, le CH aurait gagné 5-0! »

« Pu capable.Tu ne l’as pas Martin comme coach! Merci et au revoir »

Les critiques pointent le manque de professionnalisme et l'absence de prise en main sérieuse de la situation.

Beaucoup se demandent si la « lune de miel » entre St-Louis et les fans de Montréal n’est pas définitivement terminée.

Les propos du coach ont laissé un goût amer, surtout lorsqu’il a admis qu’il devait encore « regarder le match » avant de tirer des conclusions :

« Je vais regarder la vidéo avant de pointer du doigt ici à soir. »

Mais de quoi il parle. Il était sur le banc. Il a perdu la vision? Il ne voit pas que son équipe est une honte ambulante?

St-Louis est-il rendu aveugle? Car il a perdu la vue en conférence de presse. Nous dire qu'il n'est pas capable d'évaluer le match après une humiliation publique de 8-2 est vraiment nous prendre pour des imbéciles.

Cette déclaration a été perçue comme une millième tentative d’éviter toute forme de responsabilité.

Plusieurs fans ont dénoncé une équipe en manque de sérieux, un coach pee-wee, un gardien pee-wee et une formation qui n'a aucune autorité à suivre tellement le coach est mou et soumis.

La pression monte sur Martin St-Louis, et la patience des partisans s’effondre rapidement.

Le Centre Bell, qui vibrait au début de son mandat, pourrait bientôt devenir un endroit hostile s’il ne parvient pas à redresser la barre.

Même les joueurs semblaient frustrés envers leur coach dans le vestiaire.

Au-delà des critiques en conférence de presse, un autre problème revient à la surface : l’absence apparente de cohésion et de confiance au sein du vestiaire.

L'épisode de la dégelée contre Seattle a révélé des failles dans la gestion de l’équipe, et les choix douteux de Martin St-Louis ont accentué les tensions.

Le retrait tardif de Samuel Montembeault, battu à cinq reprises en l’espace de 15 tirs, n’a pas seulement été un mauvais choix stratégique, il a aussi laissé un goût amer parmi les joueurs.

Les commentaires à demi-mot de certains joueurs, comme Montembeault, et les regards frustrés échangés sur le banc en disent long.

Si St-Louis évoque souvent la « famille » au sein du vestiaire, ce concept semble de plus en plus fragile au fil des défaites.

L’utilisation irrégulière de jeunes talents comme Juraj Slafkovsky soulève également des doutes quant à la capacité du coach à guider cette reconstruction de manière efficace.

Le repositionnement d'Alex Newhook sur la première unité d'avantage numérique en première période, au détriment de Slafkovsky, a été un geste qui n’a pas été bien reçu par les partisans.

Surtout que Newhook a passé les deux minutes au complet sur l'avantage numérique, ce qui a créé la colère de tout le monde au Centre Bell. 

Les joueurs, les fans..Slafkovsky....

Beaucoup voient cela comme une erreur de gestion des jeunes joueurs, Slafkovsky étant perçu comme un élément clé du futur de l’équipe.

Cette décision est la preuve ultime de la tendance inquiétante chez St-Louis à hésiter entre protéger ses jeunes talents et leur donner les responsabilités qu’ils méritent.

Kent Hughes et Jeff Gorton restent silencieux face à la situation, mais ce mutisme est perçu par beaucoup comme un signe d'inquiétude en coulisses.

Jusqu’à présent, la direction a soutenu St-Louis, mais combien de temps cela peut-il durer si les résultats ne suivent pas ? Si les conférence de presse continuent d'être honteuses comme ce soir?

La patience des partisans de Montréal a des limites, et l’hostilité croissante au Centre Bell en est la preuve flagrante.

Le chant sarcastique « Olé, Olé » qui a résonné dans l'aréna est un message sans détour et sans pitié : l’excuse de la reconstruction ne suffira plus longtemps.

St-Louis doit rapidement redresser la barre, car dans un marché aussi exigeant que Montréal, les échecs répétés ne sont jamais pardonnés.

Si Martin St-Louis ne parvient pas à renverser la situation, il risque de se retrouver vraiment en danger.

Les rumeurs d’un vestiaire en perte de confiance et l’exaspération croissante des fans ne peuvent être ignorées éternellement.

Si St-Louis espérait obtenir du répit avec cette reconstruction, il semble clair qu’il a sous-estimé la pression et les attentes du marché montréalais.

Chaque match devient une épreuve de survie pour lui, et le soutien inconditionnel qu’il avait à son arrivée s’effrite un peu plus chaque jour.

L’histoire de Martin St-Louis à Montréal est encore en cours d’écriture, mais le chapitre actuel semble se diriger vers une conclusion tendue, sinon tragique.

La question n’est plus de savoir si St-Louis pourra réussir à « emmener sa game dans la game », mais combien de temps encore il pourra nous niaiser de la sorte en conférence de presse.

"Nous avons de la misère le mardi soir". 

La honte...