Martin St-Louis pourrait jouer sur l'avantage numérique

Martin St-Louis pourrait jouer sur l'avantage numérique

Par David Garel le 2023-11-15

De voir Martin St-Louis dans la publicité d'Hydro-Québec nous a rappelé à quel point il était un buteur d'exception. 

Cocasse quand même. En plein quand tous les attaquants de l'équipe ou presque sont en pleine léthargie. Pour vrai, on se demande quasiment si Martin St-Louis ne serait pas capable de jouer sur l'avantage numérique.

À 47 ans, il ferait mieux que la plupart des joueurs du CH en position de tir sur réception. On niaise, mais pratiquement pas. On  se demande souvent ce qui arriverait si St-Louis était envoyé sur la glace juste pour l'attaque à cinq. Imaginez l'histoire de film.

Trêve de plaisanterie, on trouve que la pub est très bien faite. Chapeau à Hydro-Québec! Martin St-Louis est un ambassadeur hors-pair et disons qu'il est un meilleur vendeur que Dominique Ducharme, Claude Julien ou Michel Therrien.

Si vous nous permettez l'expression, Martin St-Louis a du gros "swag". On se demande si en tant que joueur, tu apprécies que ton entraîneur-chef reçoive autant d'attention. Ou tu deviens jaloux car tu sens que ce n'est pas toi la vedette.

Ça doit dépendre des joueurs. On peut très bien voir que la chambre adore "Marty" parce qu'il est empathique et parce qu'il traite ses joueurs comme ses propres enfants. En fait, St-Louis est un peu le bouclier de ses joueurs. Il prend toute l'attention médiatique pour diffuser la pression vers ses joueurs.

Par contre, un joueur comme PK Subban n'aurait pas aimé un entraîneur-chef comme Martin St-Louis. Parce que dernier lui aurait volé le "spotlight". Et ça, PK ne l'aurait jamais accepté. Il vivait pour l'attention. Au point de faire mal au vestiaire en faisant passer sa petite personne avant les autres. 

Heureusement, il n'y a plus de joueurs comme PK Subban dans le vestiaire du CH. C'est Martin St-Louis la vedette. C'est lui le visage de l'équipe. Au pire, la prochaine fois qu'on hésite entre Josh Anderson et Juraj Slafkovsky pour l'avantage numérique, qu'on envoie Martin St-Louis...