Il est temps de parler franchement. Il ne faut pas avoir peur des mots. Martin St-Louis a affaibli l'équipe physiquement, la rendant ce que certains qualifient de "soft", ou en d'autres termes, trop molle...trop passive...
L'équipe se trouve dans une position où elle semble se laisser marcher sur les pieds, sans réagir de manière adéquate face à des situations d'injustice sur la glace.
L'exemple flagrant est celui d'hier, où Kaiden Guhle s'est fait étamper sournoisement par Nikita Kucherov, sans que personne ne réagisse de façon significative. Cette passivité est troublante, mais encore plus préoccupante est la raison derrière cette inaction.
Arber Xhekaj fige par la peur des conséquences. Il aurait exprimé son hésitation à intervenir, craignant une autre punition de la part de Martin St-Louis.
Cette situation met en lumière un problème bien plus profond que la simple réaction ou l'absence de celle-ci sur la glace : la peur.
La peur de s'exprimer, la peur de défendre ses coéquipiers, la peur des répercussions. Cette peur est malsaine pour l'équipe et sa dynamique.
Et qui est le symbole de cette peur ? Martin St-Louis, le coach du CH. Un homme qui était vanté pour son fair-play et son élégance sur la glace, mais peut-être trop gentilhomme pour diriger une équipe de hockey dans le contexte actuel.
Il est vrai que Martin St-Louis a remporté à plusieurs reprises le trophée Lady Byng, récompensant le joueur de hockey qui allie le mieux talent et fair-play, mais peut-être que cette approche, bien que rempli de bonnes valeurs, ne convient pas à l'ensemble de l'équipe.
Le hockey est un sport physique, parfois brutal, et il faut parfois répondre à cette brutalité de manière énergique ett ne pas se coucher comme une équipe effrayée.
En laissant l'équipe se faire brutaliser comme des enfants sans réagir adéquatement, Martin St-Louis pourrait en réalité nuire à la cohésion et à la confiance de son équipe à long terme.
L'absence de réaction face à de telles situations envoie un message clair aux adversaires : vous pouvez nous pousser, nous brasser, nous provoquer, nous faire mal sans crainte de représailles. Cela ne peut pas continuer.
Il est donc temps pour le Canadien de Montréal et Martin St-Louis, de repenser sa stratégie. Le fair-play est important, mais pas dans le hockey professionnel.
Nous ne sommes plus dans le pee-wee ou le bantam. Il est temps de se dresser fièrement sur la glace, de défendre ses coéquipiers et de montrer que le Canadien est une équipe qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Merci à Martin St-Louis pour sa gentillesse passée, mais il est temps de prendre un nouveau cap pour l'avenir de l'équipe.
Il est temps que Martin St-Louis entraîne comme un homme.