Martin St-Louis pris les culottes baissées: Jean-Charles Lajoie dévoile sa vérité

Martin St-Louis pris les culottes baissées: Jean-Charles Lajoie dévoile sa vérité

Par David Garel le 2024-11-06

Jean-Charles Lajoie veut vraiment enfoncer Martin St-Louis jusqu'à son congédiement.

Jean-Charles Lajoie ne s'est jamais excusé d'avoir annoncé la démission du coach. Et voilà qu'il en rajoute une couche.

Ou plutôt...une triple couche.

Ce soir, il est allé très loin en dépeignant Martin St-Louis comme un entraîneur complètement dépassé, pris les «culottes baissées» et sans défense face à la confusion de son équipe.

"Une séquence grossière qui a baissé les culottes de toute l’organisation devant 21000 spectateurs et quelques centaines de milliers de téléspectateurs." (crédt: TVA Sports)

Lors du dernier match contre les Flames, alors qu’on espérait voir Montréal briller et rompre cette série de défaites, le CH a plutôt offert une autre démonstration de ses failles défensives.

Une confusion flagrante en fin de partie entre Jake Evans et Kaiden Guhle a mené à l’égalisation, exposant sans pitié un système défensif hybride qui ne convainc absolument personne… sauf, peut-être, Martin St-Louis lui-même.

Pour Lajoie, le personnel d’entraîneurs du Canadien ne fait pas ce qu’il faut.

«Ce système hybride, cette lubie prétendument inventive n’a de génie que de réussir à étourdir les meilleures têtes de hockey défensives d’Amérique», ironise-t-il avec arrogance et méchanceté.

St-Louis, de toute évidence, persiste dans ses choix controversés, malgré les évidents échecs sur la glace. Les spectateurs, eux, assistent impuissants à ce que Lajoie qualifie de spectacle désolant, où l’obstination du coach ne fait qu’entraîner l’équipe vers l’abîme.

Pour enfoncer davantage le clou, Lajoie pointe du doigt l’absence de vétérans d’expérience sur le banc pour soutenir St-Louis.

«Se peut-il que l’absence d’un coach de la LNH à ses côtés soit de son propre chef? Se peut-il que ce système défensif auquel il s’accroche comme une mouette à une frite du PFK soit également son idée?» s’interroge Lajoie.

Derrière son sarcasme, la critique est claire : Martin St-Louis se montrerait trop têtu pour admettre que ses choix sont loin d’être les bons.

Mais la critique de Lajoie ne s’arrête pas là. Au-delà de St-Louis, il accuse également les dirigeants, Jeff Gorton et Kent Hughes, de ne pas prendre de décisions évidentes pour améliorer la situation.

Les vétérans comme Dvorak, Anderson et Armia, selon lui, devraient depuis longtemps être envoyés à Laval pour laisser place aux jeunes talents comme Joshua Roy, Alex Barré-Boulet, Luke Tuch et Logan Mailloux.

Leur réticence, ou plutôt leur peur, à procéder à des changements au sein de l’alignement prouve que les patrons du Canadien préfèrent se donner l’illusion de contrôler la situation, plutôt que de prendre des décisions courageuses et nécessaires.

Lajoie conclut en martelant que le Canadien se complaît dans cette médiocrité, sans vision claire ni stratégie de reconstruction efficace.

Le public, lui, est de plus en plus désabusé. L’équipe, censée être en transition, semble bloquée dans une phase où les mêmes erreurs se répètent, semaine après semaine.

Pour Lajoie, il est temps que le Canadien sorte de cette confusion et que ses dirigeants, y compris Martin St-Louis, acceptent enfin de se remettre en question.

Pour Lajoie, St-Louis doit s'écrouler et perdre son emploi. Il n'arrêtera pas jusqu'à ce que son objectif soit atteint.

Réalisme ou acharnement? 

Poser la question, c'est y répondre: Jean-Charles Lajoie s'acharne...réalistiquement...