Martin St-Louis réchauffe la salle de presse: une blague sans pitié envers les journalistes

Martin St-Louis réchauffe la salle de presse: une blague sans pitié envers les journalistes

Par Marc-André Dubois le 2024-11-23

Martin St-Louis a toujours eu l’habitude de défier ceux qui le traitent de coach pee-wee, mais cette fois, c’est dans la salle de presse qu’il a décidé de faire taire ses détracteurs.

Depuis son arrivée à la barre du Canadien de Montréal, St-Louis a été régulièrement qualifié de "coach pee-wee" ou de "coach bantam" par certains analystes et même, à demi-mot, par des journalistes qui couvrent l’équipe.

Hier, il a saisi l’occasion de riposter, et ce, avec le style cinglant et le sarcasme qui le caractérisent.

En conférence de presse, lorsqu’on lui a demandé comment il voyait les récents progrès de son équipe après quelques victoires convaincantes, St-Louis a glissé une remarque qui a littéralement fait éclater la salle de rire.

Alors qu’il expliquait les progrès de son équipe après des victoires encourageantes, St-Louis a lancé une réflexion pleine de finesse sur son expérience passée dans les rangs mineurs :

« La chose qui me fascine le plus depuis que je suis entraîneur, c'est lorsque tu enseignes des choses à des joueurs de l'élite, c'est vite absorbé. Ce n'est pas comme des jeunes de 12-14 ans. Ça prenait du temps. »

Écoutez cet extrait vidéo des plus cinglants.

Pour beaucoup, c’était une réponse claire et cinglante aux nombreuses critiques qu’il a dû essuyer depuis sa nomination en 2022.

Mais elle a aussi laissé entendre que St-Louis, loin de se laisser abattre par les mauvaises langues, sait exactement comment se défendre.

Avec cette sortie, St-Louis a montré qu’il ne perdait pas de vue les critiques, mais qu’il savait en tirer profit. Ce n’était pas une déclaration anodine : l’entraîneur a délibérément pointé du doigt ceux qui, dans la presse montréalaise, l’avaient moqué dès ses débuts.

Dans un moment encore plus piquant, il a ajouté, en les journalistes:

« Heureusement, ici, je travaille avec des joueurs qui absorbent vite. Ce n’est pas toujours le cas de tout le monde. »

La salle a éclaté de rire, mais le malaise était évident. Les journalistes présents, dont certains avaient eux-mêmes employé les termes "pee-wee" ou "bantam" dans leurs analyses, semblaient soudainement sur la défensive.

Cette scène en salle de presse souligne également une réalité que ses détracteurs ne peuvent ignorer : Martin St-Louis a conquis son vestiaire.

Les joueurs, eux, ne remettent pas en question ses méthodes. Au contraire, ils voient en lui un guide essentiel pour leur progression.

Si les journalistes ont parfois remis en doute ses compétences, Martin St-Louis a démontré qu’il n’a pas besoin de leur approbation pour réussir.

Avec son humour acéré et sa capacité à rallier ses joueurs, il continue de prouver qu’il est bien plus qu’un "coach bantam".

L’avenir de St-Louis semble de plus en plus solide à Montréal, malgré les rumeurs de congédiement.

Et pour ceux qui attendent qu’il trébuche, son message est clair : les mauvais commentaires glissent sur lui comme la rondelle sur la glace.

Les rires nerveux ont fusé parmi les journalistes, dont plusieurs semblaient réaliser qu’ils étaient, en quelque sorte, les cibles de cette offensive.

Certains n’ont pas pu cacher leur embarras, notamment ceux qui avaient critiqué ouvertement la nomination de St-Louis en février 2022. 

Dans le fond St-Louis lance le message suivant: ne vous inquiétez pas, j’écoute vos critiques. Après tout, je suis sûr que certains d’entre vous auraient été de fantastiques entraîneurs… pee-wee. 

Ce moment cinglant a mis en lumière l’ironie de la situation. Depuis qu’il est en poste, St-Louis a su gagner le respect de ses joueurs et bâtir une équipe qui progresse lentement mais sûrement.

Pourtant, une partie des médias montréalais continue de le juger sur son manque de "bagage traditionnel" d’entraîneur.

Alors que St-Louis continue de faire progresser son équipe, ses critiques semblent de plus en plus à côté de la plaque.

Et pour ceux qui espèrent encore le voir trébucher, ses performances et son humour tranchant en salle de presse montrent qu’il est bien loin de céder à la pression.

Une chose est sûre : les journalistes montréalais réfléchiront à deux fois avant de le traiter...de coach pee-wee...