Martin St-Louis a franchi une ligne rouge lors de son dernier point de presse, et c’est difficile de ne pas le remarquer.
Interrogé par Simon-Olivier Lorange de la Presse sur les raisons derrière une nouvelle performance catastrophique de son équipe, St-Louis a refusé de répondre, prétendant qu'il avait déjà traité la question.
Regardez la séquence malaisante au possible.
Mais la réalité, c’est que St-Louis n'a jamais répondu. Il a préféré tomber dans le mépris envers le journaliste.
Se faire humilier à domicile 7-2, face à des partisans qui s’attendent à mieux, c’est déjà une honte sans précédent.
Mais la cerise sur le gâteau, c’est de voir St-Louis esquiver la question avec une excuse facile. Toujours et encore la même excuse.
Selon St-Louis, le premier but était malchanceux, mais le CH avait une bonne première présence. Et le 2e but était une erreur de l'arbitre, vu qu'il y avait en fait dégagement refusé.
Encore et encore, le même refrain. Aucune prise de responsabilité. Aucune explication valable pour justifier cette autre débâcle.
Le comble de l’arrogance s’est produit quand le journaliste a osé lui rappeler que cela faisait plusieurs matchs consécutifs que le CH ouvrait ses rencontres de la pire façon.
Au lieu de répondre avec transparence ou de faire preuve d'humilité, Martin St-Louis l’a tout simplement ignoré, comme s’il avait le droit de passer par-dessus sa question.
"Je l'ai expliqué."
Peut-être était-il encore irrité que ce même journaliste ait souligné qu’il refusait de se pencher sur les données avancées, malgré les résultats alarmants de son équipe sur ce plan.
Le moment était particulièrement tendu a attiré l'attention des partisans...pour les mauvaises raisons.
Martin St-Louis a affiché une arrogance glaçante envers Simon-Olivier Lorange. Alors que ce dernier posait une question légitime, cherchant à comprendre la logique derrière ces départs catastrophiques et le fait que St-Louis refusait obstinément de regarder le "data analyticque", le coach n'a pas hésité à le rabaisser publiquement.
Dès le début de l'échange, l'entraîneur a montré des signes d'impatience. Plutôt que de prendre le temps d'expliquer sa pensée ou d'offrir une réponse claire, St-Louis s’est contenté d’une phrase sèche et condescendante.
Mais Lorange, persévérant et déterminé à obtenir une réponse, a insisté, en exposant avec professionnalisme son point de vue et en cherchant à engager un dialogue constructif.
C’est à ce moment précis que St-Louis a franchi la ligne du respect. Non seulement il a répété, une seconde fois, avec une froideur hautaine : « Je l’ai déjà expliqué. »
Mais lorsque le journaliste a tenté de creuser davantage, espérant une explication plus approfondie, St-Louis l’a regardé avec une attitude méprisante et a simplement répondu d’un ton sec : « OK. »
Ce « OK » cinglant, lâché comme une gifle verbale, a résonné comme un mépris flagrant envers Lorange, mais aussi envers tous ceux qui cherchaient des réponses après une telle débâcle.
Pour qui Martin St-Louis se prend-il ? Est-il devenu, dans son esprit, un dieu tout-puissant, intouchable et au-dessus de toute critique ?
Ce comportement n’a fait que renforcer l’impression que St-Louis, plutôt que de reconnaître ses erreurs et d’assumer ses responsabilités, se considère désormais au-dessus de la mêlée.
Les réactions en ligne ne se sont pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, les partisans se sont déchaînés contre l’attitude de leur entraîneur.
Pour beaucoup, l’échange avec Simon-Olivier Lorange symbolise parfaitement la déconnexion de St-Louis avec la réalité.
Non seulement il semble incapable de répondre aux critiques légitimes, mais il refuse même de considérer qu’il pourrait se tromper.
Ce mépris, affiché publiquement, a provoqué une onde de choc. Même parmi les anciens partisans de St-Louis, l’heure est à la remise en question.
Ce moment d’arrogance a cristallisé la frustration accumulée chez les partisans, qui en ont assez des excuses et du refus d’assumer la responsabilité des échecs répétés.
Cette altercation avec Simon-Olivier Lorange illustre bien un problème plus profond chez Martin St-Louis : un ego surdimensionné et une incapacité à accepter la critique.
Son attitude condescendante, son refus de répondre aux questions et sa posture de « dieu tout-puissant » sont devenus intolérables pour une une communauté de fans qui mérite mieux.
Si St-Louis continue sur cette voie, son congédiement ne sera plus seulement réclamé par une poignée de partisans en colère, mais par toute une communauté exaspérée.
Il est grand temps que le Canadien de Montréal prenne des mesures avant que l’orgueil de son entraîneur ne les entraîne encore plus profondément dans l’échec.
C’est une chose de perdre un match, même de manière honteuse. Mais c’en est une autre d’éviter de faire face à la musique.
En tant qu’entraîneur-chef d’une équipe comme le Canadien de Montréal, le minimum attendu, c’est d’être honnête avec les partisans et les médias.
Martin St-Louis n’a pas su se montrer à la hauteur de la tâche cette fois-ci. Ses justifications semblent de plus en plus ridicules, ses excuses de plus en plus prévisibles, et sa capacité à gérer la pression sous les projecteurs de Montréal est sérieusement mise en doute.
Qu’il le veuille ou non, la pression monte. Ignorer les questions difficiles ne changera rien à la réalité : le CH connaît un début de saison cauchemardesque, et ce n’est pas en balayant les problèmes sous le tapis que les choses vont s’améliorer.
St-Louis a beau avoir une belle carrière de joueur derrière lui, en tant qu’entraîneur, son discours commence sérieusement à nous énerver.
Ça ne sera pas long avant qu'on parle de son congédiement.