Martin St-Louis refuse de répondre aux questions d'un journaliste

Martin St-Louis refuse de répondre aux questions d'un journaliste

Par David Garel le 2024-10-22

Martin St-Louis a franchi une ligne rouge lors de son dernier point de presse, et c’est difficile de ne pas le remarquer.

Interrogé par Simon-Olivier Lorange de la Presse sur les raisons derrière une nouvelle performance catastrophique de son équipe, St-Louis a refusé de répondre, prétendant qu'il avait déjà traité la question.

Regardez la séquence malaisante au possible.

Mais la réalité, c’est que St-Louis n'a jamais répondu. Il a préféré tomber dans le mépris envers le journaliste.

Se faire humilier à domicile 7-2, face à des partisans qui s’attendent à mieux, c’est déjà une honte sans précédent.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est de voir St-Louis esquiver la question avec une excuse facile. Toujours et encore la même excuse.

Selon St-Louis, le premier but était malchanceux, mais le CH avait une bonne première présence.

Encore et encore, le même refrain. Aucune prise de responsabilité. Aucune explication valable pour justifier cette autre débâcle.

Le comble de l’arrogance s’est produit quand le journaliste a osé lui rappeler que cela faisait plusieurs matchs consécutifs que le CH ouvrait ses rencontres de la pire façon.

Au lieu de répondre avec transparence ou de faire preuve d'humilité, Martin St-Louis l’a tout simplement ignoré, comme s’il avait le droit de passer par-dessus sa question.

"J'ai déjà répondu."

Peut-être était-il encore irrité que ce même journaliste ait souligné qu’il refusait de se pencher sur les données avancées, malgré les résultats alarmants de son équipe sur ce plan.

C’est une chose de perdre un match, même de manière honteuse. Mais c’en est une autre d’éviter de faire face à la musique.

En tant qu’entraîneur-chef d’une équipe comme le Canadien de Montréal, le minimum attendu, c’est d’être honnête avec les partisans et les médias.

Martin St-Louis n’a pas su se montrer à la hauteur de la tâche cette fois-ci. Ses justifications semblent de plus en plus ridicules, ses excuses de plus en plus prévisibles, et sa capacité à gérer la pression sous les projecteurs de Montréal est sérieusement mise en doute.

Qu’il le veuille ou non, la pression monte. Ignorer les questions difficiles ne changera rien à la réalité : le CH connaît un début de saison cauchemardesque, et ce n’est pas en balayant les problèmes sous le tapis que les choses vont s’améliorer.

St-Louis a beau avoir une belle carrière de joueur derrière lui, en tant qu’entraîneur, son discours commence sérieusement à lasser.

Ça ne sera pas long avant qu'on parle de son congédiement.