Dans un climat d'incertitude et d'attente anxieuse au Québec concernant les négociations d'Arber Xhekaj avec Kent Hughes et Jeff Gorton, Martin St-Louis se voit être confronté à son passé.

L'histoire du coach du CH est l'une de ces histoires, marquée par une contradiction troublante. En effet, le comportement actuel de St-Louis envers Arber Xhekaj semble trahir les leçons précieuses qu'il a reçues durant sa carrière de joueur.

André Roy, ancien coéquipier et ami proche de St-Louis, a récemment partagé un témoignage émouvant qui contraste fortement avec la situation actuelle.

Roy a raconté comment St-Louis, alors qu'il était déjà une vedette dans la LNH, a pris le temps de l'encourager et de le soutenir malgré ses frustrations.

« J'ai joué mon hockey mineur contre Martin St-Louis. J'étais un bon joueur autrefois aussi. Ensuite, j'ai dû changer mon style. Je me souviens, il y a avait des matchs où je ne jouais qu'une présence ou deux à Tampa Bay et c'était pour protéger Martin."

"Au retour, dans l'avion, j'étais en colère, car je n'avais pas joué beaucoup et je ne contribuais pas aux succès de l'équipe."

"Mais Martin a pris le temps de venir s'asseoir dans l'avion avec moi et me disait : "Tu sais quoi, André? Tu es vraiment important pour cette équipe. Le rôle que tu as est difficile, mais ne pense pas seulement à te battre." a déclaré Roy.

Cette gentillesse et ce soutien ont marqué Roy profondément, illustrant la capacité de St-Louis à reconnaître la valeur et l'importance de chaque membre de l'équipe, y compris les hommes forts.

Aujourd'hui, la situation semble avoir radicalement changé. Martin St-Louis, dans sa gestion d'Arber Xhekaj, semble avoir oublié cette compréhension humaine et cette capacité à encourager ses coéquipiers.

En méprisant Xhekaj et en le marginalisant, St-Louis renie non seulement l'histoire qu'il a vécue avec Roy, mais aussi les leçons d'empathie et de soutien qui l'ont aidé à construire une carrière aussi riche.

Xhekaj est le favori des fans, mais se retrouve désormais dans une situation où il est méprisé et sous-évalué. Les critiques publiques et les offres ridicules de Kent Hughes à la table des négociations témoignent de cette désillusion croissante.

Pourtant, Martin St-Louis reconnaissait à quel point un joueur capable de jeter les gants et protéger ses coéquipier pouvait non seulement changer une chambre de hockey au complet, mais aussi un match à lui tout seul.

André Roy avoue que Martin ne cessait de lui répéter à quel point son poste était important.

"Tu es capable de jouer au hockey. Je te connais et je t'ai vu jouer. La dernière partie, quand tu t'es battu avec Parros, et qu'on a marqué ces deux buts, tu étais directement responsable de ça. Ne l'oublie pas." Juste le fait qu'il prenne le temps de me jaser comme ça, j'étais comme "wow" ».

Ce retournement de situation est d'autant plus frappant que St-Louis, en tant qu'ancien joueur qui s'est toujours fait protéger par André Roy alors qu'il a connu ses meilleures années à Tampa Bay, devrait comprendre la valeur d'un défenseur comme Xhekaj, un joueur capable de protéger ses coéquipiers et de faire sentir sa présence sur la glace.

Le contraste entre l'attitude de St-Louis envers Roy et celle qu'il adopte aujourd'hui envers Xhekaj est choquant. Roy, qui a bénéficié du soutien de St-Louis à un moment critique de sa carrière, se retrouve maintenant à observer son ami agir de manière opposée avec Xhekaj.

Ce changement de comportement semble non seulement hypocrite mais aussi incohérent avec les valeurs que St-Louis a autrefois incarnées.

St-Louis a pu connaître une carrière en santé, sans pépin physique, parce que les hommes forts l'ont toujours protégé. Cela rend ses agissements envers Xhekaj d'autant plus troublants et décevants.

Martin St-Louis a pourtant appris au fil de sa carrière l'importance du soutien et de la valorisation de ses coéquipiers.

Pourquoi ignore-t-il ces principes fondamentaux alors qu'il est entraîneur-chef? En agissant ainsi, il renie non seulement son propre passé, mais aussi les leçons précieuses qui ont façonné sa carrière et sa réputation.

André Roy devrait lui rappeler l'importance des liens humains et surtout, de la protection dans le monde du hockey.

Les actions actuelles de St-Louis envers Xhekaj montre une contradiction troublante entre ses anciennes valeurs en tant que joueur et son comportement de coach.

Dans cette période de transition et d'incertitude, où le Québec en entier veut que Xhekaj signe son contrat avec le CH, il est crucial de se souvenir de l'importance de traiter chaque joueur avec respect et soutien, comme Martin St-Louis l'a fait autrefois pour ses coéquipiers.

Et comme ses coéquipiers l'ont protégé contre tous ceux qui voulaient s'en prendre à lui parce qu'il était le meilleur joueur de son équipe.

Georges Laraque avait vu juste sur toute la ligne. Ses critiques cinglantes concernant la gestion de Xhekaj par Martin St-Louis ont révélé une triste vérité : St-Louis a effectivement dénaturé le défenseur, modifiant radicalement son style de jeu et affectant son impact sur la glace.

Laraque avait averti l'automne dernier que St-Louis avait transformé négativement le jeu de Xhekaj. Il a rappelé que, dans le passé, Xhekaj était un joueur percutant, capable de marquer des buts importants et de se faire respecter par son jeu physique.

Malheureusement, après une sévère engueulade de St-Louis à la suite d'une défaite, Xhekaj a été forcé de modifier son approche. St-Louis l'a critiqué pour être « trop agressif », ce qui a entraîné un changement évident dans le style de jeu de Xhekaj.

"Je vous l'ai dit que Martin St-Louis avait dénaturé Xhekaj. Avant, Xhekaj jouait bien, il a fait des "couples de buts" importants. Il jouait physique, il jettait les gants, il était un facteur intimidant.

"Un match que le CH a perdu et Martin St-Louis a "pété les plombs". Il l'a enguirlandé en lui disant qu'il était trop "agressif"."

« Depuis ce match-là, Xhekaj frappait moins, il était moins physique car il avait peur de prendre des punitions, » avait déclaré Laraque.

Cette transformation forcée a non seulement diminué l'impact intimidant de Xhekaj sur la glace, mais a également affaibli l'un de ses atouts majeurs : sa présence physique.

Alors qu'il se remettait d'une blessure, il a dû assister à la montée en puissance de ses coéquipiers comme Jayden Struble, tout en espérant un retour rapide dans l'alignement.

Au lieu de cela, il a été rétrogradé dans les ligues mineures, même sans passer par un processus de conditionnement approprié.

« On le descend dans les mineures même pas pour un conditionnement, » affirmait Laraque, mettant en évidence le manque de soutien et de reconnaissance dont Xhekaj a été victime.

Laraque voyait dans cette décision un acte évident de punition. Comme si St-Louis voulait saboter son défenseur, son portefeuille en vue de la négociation de son contrat et de sa carrière au grand complet.

L'absence de Xhekaj de l'alignement principal n'était pas simplement une question de performance, mais un signe clair d'une stratégie visant à tester l'équipe sans lui.

« Ce qu'on fait, c'est le dénaturer. Et on est en train de regarder ce que cette équipe peut faire sans lui, » affirmait Laraque.

St-Louis a toujours voulu envoyer le message que le défenseur n'était pas indispensable au Canadien de Montréal. Et Kent Hughes est en train d'utiliser cette stratégie pour le signer à rabais.

Oui, St-Louis a oublié le soutien et la protection qu'il a reçus durant sa propre carrière. André Roy a joué un rôle crucial pour assurer que St-Louis puisse évoluer sans être victime de coups salauds.

Alors que St-Louis devait être conscient de l'importance de défendre et de valoriser un joueur comme Xhekaj, ses actions actuelles montrent un manque de reconnaissance pour la valeur et le rôle unique que Xhekaj joue dans l'équipe.

Martin St-Louis a oublié les leçons qu'il a apprises durant sa propre carrière, en traitant Xhekaj d'une manière qui renie son propre passé.

Triste constat. Renier son passé ne va jamais t'amener à la terre promise...

Votre Voix