Alors que la saison perdante du Canadien de Montréal commence à être de plus en plus lourde, Michel Therrien est tanné des discours bienveillants, mais de plus en plus déconcertants venant de la bouche de Martin St-Louis.

Au cœur d'une campagne décevante, il semble que Therrien ait décidé de ridiculiser Martin St-Louis et sa vision sortie du pays des merveilles.

"Chaque membre du club a de l’ouvrage devant lui d’ici la fin de la saison et cet été pour que la courbe de progression se poursuive." (TVA Sports)

"Pour y arriver, la prochaine étape est d’apprendre à gagner. Ça me fait rire d’entendre des gens s’exciter parce l’équipe compétitionne et travaille fort à chaque match. J’espère tabaslac! C’est la base, c’est juste normal!"

Alors que la saison 2024-2025 approche à grands pas, Therrien en veut plus des joueurs, tant les vétérans que les recrues. Surtout, il veut que St-Louis arrête de se coucher devant son vestiaire.

Certes, l'équipe a montré des signes d'amélioration par rapport à la saison précédente, mais pour Therrien, ce n'est pas suffisant. Il veut voir les hommes de St-Louis monter d'une coche, gravir une marche supplémentaire vers l'excellence.

"D’ici septembre, tous les joueurs de l’équipe, les vétérans comme les jeunes, doivent prouver leur valeur. Ils ont mieux fait que la saison dernière, mais ce n’est pas assez. Ils doivent encore monter d’une coche en 2024-2025."

"Oui, le CH a connu de bons matchs dernièrement, mais les victoires morales, ça n’existe pas vraiment dans le sport professionnel, à moins d’avoir la mentalité d’un camp d’entraînement, comme c’est le cas présentement."

 En effet, il est difficile de ne pas ressentir un certain malaise.  Les victoires morales ne comblent pas les vides dans le palmarès d'une équipe professionnelle renommée comme le Canadien de Montréal et c'est là que Therrien semble fâché.

L'insistance  de St-Louis sur les petites victoires, sur l'effort constant, semble masquer une réalité plus crue : l'équipe doit apprendre à gagner, et non seulement à bien jouer.

Michel Therrien représente le contraire de St-Louis. Il souligne avec justesse que l'effort est une base minimale dans le sport professionnel, et que la compétition exige bien plus que de simples bonnes intentions. Il met en garde contre le piège des victoires morales, rappelant que seul le VRAI succès compte réellement.

Au final, peu importe le conflit en Therrien et St-Louis, l'avenir du Canadien de Montréal repose sur les décisions de la direction.

Le repêchage se profile comme une opportunité cruciale, et Kent Hughes devra manœuvrer avec habileté pour renforcer l'équipe.

Les transactions seront également cruciales, mais le marché des joueurs autonomes reste une source d'angoisse pour les partisans, étant donné la réticence des joueurs vedettes à choisir Montréal comme destination.

Pour réussir, l'équipe devra s'inspirer des meilleures pratiques. Les entraîneurs doivent être prêts à analyser les forces des adversaires et à ajuster leur stratégie en conséquence.

Mais pour que les joueurs adhèrent à ces changements, ils doivent être convaincus que c'est la voie vers la vraie victoire, et non simplement la victoie morale de St-Louis.

Therrien a raison sur toute la ligne. St-Louis doit sortir le méchant...

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