Les mauvaises langues n'arrêtent pas autour de Martin St-Louis.

Et parmi les commérages qui circulent sur le coach du CH, celui qui commence à faire le plus de bruit est toujours le même : serait-il trop "soft" avec ses joueurs ?

Certains affirment que le nouvel entraîneur des jeunes Canadiens de Montréal hésite à sévir lorsque ses joueurs traînent la patte, préférant éviter les confrontations et les punitions sévères, surtout avec ses vétérans.

L'accusation est claire : St-Louis serai  trop craintif pour jouer le rôle de l'entraîneur autoritaire que certains estiment nécessaire pour obtenir le meilleur de son équipe.

Comparé à Mario Tremblay, ancien coach du CH, qui n'a pas hésité à confronter des "monstres physiques" comme Donald Brashear devant les caméras, St-Louis semble manquer de cette dose de fermeté qui impose le respect.

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Certes, Tremblay avait une réputation d'homme avec des problèmes de gestion de colère, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.

Brashear s'en rappelle encore et il avour avoir pratiquement frappé Tremblay sur le coup. 

"Un moment donné, je fais une erreur dans l’exercice, et il se met à me crier après comme un malade. Un moment donné, je lui dis que c’était correct. Il me dit que si je n’étais pas content, j’avais seulement à quitter. J'ai failli le frapper."

Son passage comme entraîneur est souvent évoqué comme l'une des périodes les plus sombres de l'équipe. Cependant, même s'il a osé affronter Brashear, cela n'a pas empêché le CH de sombrer. En fait, Montréal ne s'est jamais vraiment remis du passage de Tremblay comme entraîneur-chef et Réjean Houle comme DG.

St-Louis, quant à lui, semble privilégier une approche plus axée sur le développement des jeunes. Et c'est là que réside la nuance : plutôt que de chercher à imposer son autorité à tout prix, il préfère façonner ses joueurs pour en faire des athlètes complets, tant sur la glace que dans la vie. C'est une vision à long terme, qui demande patience et compréhension.

Pourtant, il est vrai que parfois, un peu de fermeté est nécessaire. Il arrive des moments où il faut savoir se montrer autoritaire, pour remettre les pendules à l'heure.

Certains partisans auraient aimé voir St-Louis adopter un comportement plus durs, notamment lors de certaines prestations décevantes de joueurs clés comme Josh Anderson.

Mais parler de St-Louis comme s'il devait devenir le nouveau Tremblay, avec tout le bagage que cela implique, serait injuste.

Chaque entraîneur a sa propre philosophie, sa propre manière de diriger son équipe. Et si St-Louis peut apprendre à "sauter des coches" de temps en temps, sans perdre de vue ses objectifs à long terme, il pourrait bien mener les Canadiens vers de nouveaux sommets, d'une manière qui lui est propre.

Reste que devant Brashear, St-Louis se serait couché. Imaginez la scène deux secondes et on imagine St-Louis vouloir se cacher sous la glace.

"Marty" n'aurait jamais sauté une coche de cette manière. Si on est honnête, on aurait aimé qu'il saute un plomb devant Josh Anderson et qui le renvoie au vestiaire ou dans les gradins comme Tremblya avec Brashear.

On va rêver encore longtemps...

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