La dernière humiliation infligée aux Canadiens de Montréal, une défaite de 9-2 contre les Penguins de Pittsburgh, a marqué un nouveau point de rupture dans la relation entre Martin St-Louis et les partisans du CH.
À domicile, devant ses propres partisans, l’équipe a subi une raclée qui a mis en lumière toutes les failles d’un système inexistant et d’un leadership en déclin.
Après la défaite humiliante de 7-2 contre les Rangers de New York plus tôt cette année, on croyait avoir touché le fond.
Mais non : St-Louis et son équipe ont trouvé le moyen de creuser encore plus profondément. La question est sur toutes les lèvres : combien de dégelées de ce genre faudra-t-il avant que Kent Hughes et Jeff Gorton n’agissent et ne montrent la porte à leur entraîneur-chef?
La patience des partisans a des limites.
Le public montréalais, pourtant connu pour sa passion et sa loyauté, a atteint son point de rupture.
Si les premières saisons de St-Louis étaient marquées par une indulgence liée à la reconstruction, les excuses et les discours vides de structure ne suffisent plus.
Les réseaux sociaux débordent de frustration et de colère. Les partisans, qui étaient prêts à donner du temps à l’entraîneur pour implanter sa vision, voient aujourd’hui une équipe désorganisée, sans plan de match clair et sans système défensif efficace.
« #FireStLouis, c’est assez! »
« Où est la structure? Où est le coaching? On dirait une équipe de pee-wee. »
« Tant qu’on garde St-Louis, on peut oublier d'avoir une équipe de la LNH. »
Les critiques envers Martin St-Louis ne s’arrêtent pas aux résultats sur la glace. Son refus obstiné d’utiliser les statistiques avancées dans ses décisions stratégiques alimente l’impression qu’il est dépassé par l’évolution du hockey moderne.
Mike Matheson semblait en étar d'ébriété ce soir. Et St-Louis l'a envoyé sur la première unité d'avantage numérique à la place de Lane Hutson.
À une époque où les données sont essentielles pour comprendre les failles et ajuster les stratégies, St-Louis continue de privilégier une approche intuitive, basée sur des concepts flous et des leçons de vie dignes d’un entraîneur amateur.
Pire encore, son attitude face aux médias agace profondément.
À chaque conférence de presse, il a refusé de répondre aux questions critiques, laissant transparaître une arrogance qui ne passe plus auprès des partisans.
« Si St-Louis ne veut pas répondre aux médias, qu’il réponde sur la glace. Mais ça, il n’en est pas capable non plus », écrit un internaute exaspéré.
Le manque d’intensité et d’organisation sur la glace reflète l’incapacité de St-Louis à mobiliser ses joueurs.
Tout le monde semble perdu dans un système qui ne leur offre aucun repère. Les vétérans, eux, paraissent démotivés, incapables de guider leurs coéquipiers ou de redresser la barre.
Pour beaucoup, la débâcle actuelle est directement liée à la gestion chaotique de St-Louis.
On ne peut pas laisser un coach détruire l’équipe sous prétexte qu’on est en reconstruction.
Si Martin St-Louis est aujourd’hui dans l'eau chaude, c’est également Kent Hughes qui doit rendre des comptes. En misant sur son ami et en le propulsant directement dans le feu de l’action sans véritable expérience comme entraîneur, Hughes a pris un risque qui, pour l’instant, ne rapporte rien.
À mesure que les défaites s’accumulent et que la grogne des partisans se transforme en révolte ouverte, Hughes devra se poser la question : est-il prêt à sacrifier sa crédibilité pour maintenir St-Louis en poste?
Les Canadiens de Montréal ne peuvent pas se permettre de continuer sur cette lancée. Avec une équipe jeune et prometteuse, il est impératif d’établir une structure solide et de donner une direction claire à ce groupe.
Martin St-Louis a peut-être été un choix inspirant à ses débuts, mais aujourd’hui, son règne ressemble de plus en plus à un fiasco.
Si Kent Hughes et Jeff Gorton n’agissent pas rapidement, ils risquent de perdre bien plus qu’une saison. Ils pourraient voir s’effriter le lien précieux qui unit les partisans au Canadien.
Et dans une ville où le hockey est une religion, c’est un risque qu’aucun gestionnaire ne peut se permettre de prendre.
Martin St-Louis, ton règne touche à sa fin. Il est temps de passer à autre chose.
Ce soir a marqué une intensification des critiques envers Martin St-Louis, et pour la première fois, il semble réellement en danger de perdre son poste.
Si St-Louis espérait un répit avec des performances marginalement meilleures ces dernières semaines, il s’est retrouvé confronté à une réalité sans pitié : son équipe est en crise, et les murmures sur son avenir deviennent assourdissants.
Même les médias traditionnels, habituellement prudents, commencent à prédire que Martin St-Louis ne survivra pas à la période des Fêtes.
Selon plusieurs analyses, le seul facteur qui retarde son congédiement est la relation étroite qu’il entretient avec Kent Hughes, le directeur général du Canadien. Hughes, décrit comme trop humain pour infliger un tel coup avant Noël, pourrait cependant devoir faire un choix difficile en 2025.
Avec un contrat de 5 millions de dollars par année jusqu’en 2027, St-Louis bénéficie d’une sécurité financière que bien peu d’entraîneurs en difficulté peuvent revendiquer.
Pourtant, personne ne l’imagine encore en poste en 2026. Il a dépassé son crédit. Ses derniers moments approchent, et tout le monde le sait.
Encore une fois ce soir, St-Louis a souvent eu l’air découragé ou triste. Comme s'il avait abandonné avant ses joueurs...qui ont suivi leur chef perdant...
les décisions de St-Louis manquent de cohérence, donnant l’impression qu’il est dépassé par les responsabilités de son poste.
L’approche de St-Louis, qualifiée de « positive à tout prix », irrite de plus en plus. Les partisans, déjà frustrés par des années de disette, ne tolèrent plus un discours qui semble déconnecté de la réalité.
Pour Kent Hughes, la question n’est plus de savoir si, mais quand il devra agir. En tant que directeur général, son rôle est de prendre les décisions difficiles pour l’avenir de l’équipe.
Soutenir St-Louis malgré les preuves accablantes pourrait ternir sa propre réputation et celle de l’organisation. Et si Jeff Gorton, habituellement discret, commence à montrer des signes de mécontentement, cela pourrait accélérer un changement à la tête de l’équipe.
Avec une équipe en chute libre, des partisans en colère, et des médias unanimes dans leurs critiques, il est difficile d’imaginer St-Louis regagner la confiance nécessaire pour rester en poste.
La patience a atteint ses limites, et chaque défaite rapproche un peu plus le Canadien de Montréal d’une décision qui semblait impensable il y a encore quelques mois.
Martin St-Louis joue désormais contre la montre. Et cette fois, la montre semble tristement avancer vers la fin de son mandat.
2025...sera sa dernière année...