Martin St-Louis s’effondre publiquement : l'entraîneur Peewee du Canadien

Martin St-Louis s’effondre publiquement : l'entraîneur Peewee du Canadien

Par André Soueidan le 2024-09-06

Ça fait jaser dans le monde du hockey!

Jeudi dernier, le site web du circuit Bettman a publié son fameux top 16 des entraîneurs-chefs de la LNH, et surprise… Martin St-Louis, le pilote de notre chère Sainte-Flanelle, n’y figure même pas!

Les 15 experts sondés ont carrément boudé notre bon vieux Marty, comme s'il coachait encore une équipe de Peewee.

Ouch!

C’est un peu la honte, non?

Mais en même temps, peut-être qu’il ne faut pas trop s’étonner.

Après tout, ce classement est clairement biaisé par les performances de l’équipe, et non par l’approche de l’entraîneur en soi.

C’est comme si on jugeait un chef cuisinier par la qualité des ingrédients qu’on lui donne, plutôt que par son talent à les transformer en un délicieux festin.

Mesurer les compétences d’un entraîneur seulement par les résultats, c’est cruel et franchement un non-sens.

Il faudrait plutôt regarder l’ensemble de l’œuvre de Martin St-Louis sur le long terme, surtout en tenant compte de l’équipe qu’il a sous la main.

Il est facile d’être nommé le meilleur entraîneur quand tu as les meilleurs joueurs au monde à ta disposition.

Demande à Jon Cooper, le grand champion du classement avec ses deux Coupes Stanley et son armée de joueurs étoilés à Tampa Bay!

Ce gars-là, il a tout pour plaire aux experts, mais c’est pas exactement la réalité de St-Louis… du moins, pas pour l’instant.

Parce qu’il faut le dire, Martin St-Louis ne dirige pas encore une équipe élite de la LNH.

Le Canadien est encore en pleine reconstruction, année trois d’un plan sur cinq.

Quand on regarde la banque d’espoirs de l’équipe, on comprend que Kent Hughes, le DG, reçoit tout le crédit.

On parle de lui comme le grand stratège qui prépare l’avenir, mais le rôle de St-Louis dans le développement des jeunes est souvent ignoré.

Et pourtant, c’est là que se trouve toute la magie de Martin!

D’ici deux ans, quand le plan arrivera à maturité, St-Louis pourrait bien se retrouver à la barre d’une équipe qui fait tourner toutes les têtes.

Il ne faut pas sous-estimer l’impact d’un coach dans le développement d’une jeune équipe.

Quand les jeunes espoirs du Canadien commenceront à s’illustrer sur la glace, peut-être que les experts se mordront les doigts de ne pas avoir vu venir le coup de génie.

Alors oui, pour l’instant, notre Marty est encore considéré comme un coach de Peewee par plusieurs.

Mais c’est parce que le monde du hockey est un peu impatient.

Ils veulent des résultats tout de suite, sans tenir compte du travail qui se fait en coulisses.

Peut-être que, dans deux ans, on rira bien de ceux qui ont douté de lui.

En attendant, on continue de croire en Martin St-Louis, parce qu’après tout, le hockey, c’est un jeu de longue haleine.

Et qui sait?

Peut-être que dans quelques années, les mêmes experts qui l’ont snobé aujourd’hui feront la file pour avoir une place sur le banc de la Sainte-Flanelle!

Amen