Martin St-Louis n'est pas un coach pee-wee. Il est un coach "SOFT".

Il est clair que le coach a une profonde affection pour certains de ses vétérans, particulièrement Brendan Gallagher et Josh Anderson...au point qu'il devient "mou" avec eux.

De toute évidence, ils ont bénéficié d'un traitement de faveur de la part de St-Louis. Incapable de critiquer ou de remettre en question leur jeu, St-Louis semble les protéger à tout prix, même au détriment de l'équilibre de l'équipe.

Pourtant, cette préférence flagrante pour certains joueurs a des conséquences néfastes. Les autres membres de l'équipe, notamment les plus jeunes ou les moins expérimentés, pourraient ressentir un sentiment d'injustice ou de favoritisme.

Cette approche risque de miner l'autorité de St-Louis en tant qu'entraîneur et il commence à perdre de la crédibilité aux yeux de certains journalistes, comme Tony Marinaro.

Un exemple frappant de cette tendance est le traitement réservé à Arber Xhekaj. Alors que St-Louis semble réticent à pointer du doigt les performances médiocres de Gallagher et Anderson, il n'hésite pas à envoyer Xhekaj dans sa "niche", comme s'il était un joueur de moindre importance.

Imaginez comment le coach du CH aurait réagi si Xhekaj avait été suspendu 5 matchs suite à un coup salaire comme ce fut le cas avec Gallagher.

Le fait que le traitement des joueurs n'est pas équitable selon si c'est un chouchou de St-Louis ou un "chien dans sa niche" est difficile à ignorer et alimente les critiques à l'égard de St-Louis.

À mesure que ces critiques se multiplient, l'image de St-Louis en tant qu'entraîneur "soft" envers ses vétérans se renforce.

Il est temps pour lui de prendre conscience de la réalité brutale du hockey professionnel et d'adopter une approche plus équilibrée et impartiale.

Un vétéran est FINI quand il est FINI. Pas besoin de le flatter dans le sens du poil. St-Louis doit être prêt à mettre son pied à terre, à prendre des décisions difficiles et à défendre l'intérêt à long terme de l'équipe, même si cela signifie affronter ses vétérans de front.

Le véritable test de leadership pour St-Louis sera sa capacité à surmonter cette phase critique et à élever son autorité au lieu de se coucher devant ses vétérans.

S'il veut gagner le respect et la confiance de ses joueurs, St-Louis doit montrer qu'il est prêt à faire preuve de fermeté et à prendre les mesures nécessaires pour garantir le succès de l'équipe, quelles que soient les personnes concernées.

Il est vraiment temps que St-Louis devienne plus dur. Il en va de sa crédibilité...

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