- Wow...

- Martin St-Louis n'a pas été une seconde au Québec durant l'été...

- Jeff Gorton et Kent Hughes ont CHILLÉ énormément dans leurs deux chalets (ils sont voisins) dans le Massachussets.

- Un VRAI COUNTRY CLUB AMÉRICAIN.

- Ça énerve Serge Savard qui affirme que le coach du CH devrait habiter au Québec durant l'été.

- Mais Marty n'a pas le choix.

- Sa vie est au Connecticut.

- Sa femme...ses enfants...

- Demandez à St-Louis s'il se sent Québécois.

- Il vous répondra qu'il se sent Américain.

- Faudrait pas que les Whalers de Hartford revienne dans la LNH.

- St-Louis deviendrait leur coach automatiquement.

- Le coach du Canadien de Montréal voit le CH comme une étape dans sa vie.

- Au final..

- Il est clair que Marty veut finir par COACHER aux États-Unis.

- Son rêve...coacher les Rangers de New York.

- Pour ce qui est de Jeff Gorton...ne soyez pas étonné qu'à la moindre occasion.

- Il deviendra DG aux USA..

- Des AMÉRICAINS dans le COEUR...et dans l'âme...

- Un COUNTRY CLUB....

- Les Américains de Montréal...

- De quoi faire enrager les Québécois nationalistes comme Serge Savard, Réjean Tremblay et compagnie.

- Mais comme St-Louis l'avait dit plus tôt cette année.

- La FAMILLE EN PREMIER...

Martin St-Louis reste encore déraciné, loin de sa femme et de ses trois garçons. Ryan et Lucas, les deux plus vieux, portent les couleurs des Fighting Saints de Dubuque en Iowa. Mason, 15 ans, joue pour les Rangers de Mid-Fairfield, une équipe au Connecticut, et il demeure à la maison familiale. (Journal de Montréal, 3 février 2023)

Avant de parapher une prolongation de contrat de trois ans avec le Canadien le 1er juin dernier, St-Louis avait déjà dit que l’aspect familial représentait le plus grand obstacle dans son métier.

À l’image des trois derniers mois de la dernière saison, il habite seul au centre-ville de Montréal.

« Il y a plusieurs choses qui ont changé pour la vie familiale. Mais l’an dernier quand j’ai accepté le boulot, j’avais encore mes deux plus jeunes à la maison au Connecticut. Cette année, il reste juste Mason. »

« Pour lui, ça change beaucoup sa vie. J’étais là tous les jours avec lui, je coachais son équipe et j’étais dans le char avec lui tout le temps. Je n’aurais pas vu les deux plus vieux plus souvent, mais j’aurais été dans le quotidien à la maison."

"C’est plus difficile pour ma femme [Heather] et mon plus jeune que pour moi. Moi, je suis occupé et j’ai juste une personne à m’occuper. Ils viennent me visiter. Ma femme est venue me voir pour deux blocs de sept à dix jours à Montréal. Mason est venu pour une fin de semaine avec ma femme. »

« Je n’ai pas trop le temps de m’ennuyer, a-t-il poursuivi. J’aimerais les voir plus souvent, mais la saison se déroule rapidement. Je n’en reviens pas que nous avons déjà joué 50 matchs. Ça n’a pas de sens. »

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Il n’y a pas si longtemps, St-Louis dirigeait encore des adolescents. Aujourd’hui, il est l’entraîneur de l’équipe la plus médiatisée de la LNH. Mais à ses yeux, il n’y a pas trop de changements.

« Pour les responsabilités au hockey, c’est la même chose. Je sais que j’étais dans du hockey mineur. Les gens peuvent en rire. Mais je jouais la fin de semaine, je me retrouvais sur la glace deux à trois soirs par semaine, je regardais des vidéos pour l’équipe...

"Maintenant, je suis dans le même monde, mais il est plus sophistiqué. Aujourd’hui, j’ai des gars pour le vidéo, j’ai des adjoints et plusieurs personnes qui m’entourent. C’est un gros défi, mais je reste dans le même monde. »

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