Arber Xhekaj continue de semer la terreur sur la glace, et ses dernières victimes, Max Domi et Ryan Reaves, en sont la preuve vivante.
Lors du match d’ouverture, le Shérif a rappelé à toute la ligue qu’il était là pour faire respecter la loi, et il l’a fait de manière éclatante.
Domi, qui pensait avoir trouvé une cible facile en proposant de jeter les gants contre David Savard, s’est vite ravisé quand Xhekaj s’est levé pour lui faire comprendre que ce serait lui, et pas un autre, qui s'occuperait de régler ses comptes.
Domi s'est avancé vers le banc du CH à la pause publicitaire pour dire à Savard qu'il fallait qu'il jette les gants. Xhekaj s'est levé aussitôt. Domi s'est couché.
@bpmsportsradio Arber Xhekaj a passé son message hier sans avoir à faire grand chose… 👀🔵⚪️🔴 #fyp #foryou #canadiens #xhekaj #domi #hockey #NHL ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
Devant ce changement de plan inattendu, Domi a eu la peur au ventre, préférant reculer devant la perspective d’affronter le jeune défenseur montréalais.
Ce moment marquant s’ajoute à une liste croissante d’adversaires intimidés par la présence d’Arber Xhekaj. Ce n’était pas la première fois que le goon du Canadien imposait sa loi lors d'un match contre les Maple Leafs de Toronto.
Un peu plus tôt, Ryan Reaves, qui se vante d’être le bagarreur le plus redouté de la ligue, avait lui aussi choisi d’éviter la confrontation avec Xhekaj, malgré les provocations répétées de ce dernier.
Le refus de Reaves de se battre a fait de lui la risée de la LNH, ternissant sa réputation d'homme fort à jamais.
En tant qu'homme fort, tu ne veux jamais montrer un sentiment de vulnérabilité. L'intimidateur des Leafs n'est plus.
En une soirée, Arber Xhekaj a brisé le courage et la confiance de deux pestes réputés pour leur jeu physique, les ramenant à la réalité avec un message sans pitié : le Shérif est là, et il ne recule devant personne.
Pour Max Domi, ce refus de répondre à l’appel le suivra toute l'année, lui qui voulait probablement profiter de l’occasion pour donner une raclée à Savard.
Au lieu de cela, il a montré à tout le monde qu'il n'était pas prêt à affronter un joueur comme Xhekaj, qui, avec ses 6 pieds 4 pouces et 240 livres, incarne la peur d'une ligue au complet.
Ce n’est pas seulement le refus de Reaves et de Domi qui retient l’attention; c’est la façon dont Xhekaj impose sa loi.
Il a non seulement gagné la bataille physique, mais aussi la bataille psychologique et ce, pour toute l'année.
En prenant l’initiative de se lever et de dire à Domi qu’il serait son adversaire, il a démontré une confiance en lui qui a littéralement fait plier l’ancien du CH.
Ce genre de démonstration ne se mesure pas seulement en minutes de jeu ou en statistiques; c’est une question de présence, de faire comprendre à ses adversaires qu'ils ne toucheront pas à ses coéquipiers.
Pour Arber Xhekaj, cette soirée ne faisait que confirmer ce que beaucoup commencent à comprendre : il n’est pas juste un bagarreur de troisième paire.
Même s'il a été traité comme un 7e défenseur, luttant pour chaque minute sur la glace, il a trouvé un moyen de montrer à Martin St-Louis et au reste de la ligue qu’il est bien plus que ça.
Lorsque le Shérif entre en action, les règles changent. Les joueurs hésitent, les adversaires ont les genoux qui tremblent et ceux qui cherchent la confrontation se retrouvent souvent à regretter leur décision.
Alors que Xhekaj continue de prouver sa valeur au-delà des statistiques, il ne fait pas que gagner des combats; il gagne le respect de ses coéquipiers et de ses adversaires, même ceux qui préfèrent l’éviter.
Max Domi et Ryan Reaves ont été humiliés à vie. Si quelqu’un ose remettre en question l’honneur de son équipe, il devra passer par le Shérif.