- Max Pacioretty répond à Pierre Gervais..
- Qui l'a traité de mauvaise personne..
"Souvent dans la vie, les gens qui parlent dans le dos des autres, font souvent de l'AUTO-PROJECTION..."
"Je n'irai pas plus loin. Je n'ai pas de temps à perdre avec des choses aussi FUTILES.."
- Rappelons les propos de Gervais..
« Il n’avait pas le profil de l’emploi. C’était un gars très égocentrique. Il souriait rarement et ne se mêlait pas aux autres. Tout le contraire d’un rassembleur. On pouvait gagner 10-1 et il boudait s’il n’avait pas marqué. Il a probablement été élevé dans la ouate. »
« C’est un gars comme ça, une mauvaise personne. Tout le staff était content de le voir quitter. D’ailleurs, j’ai réalisé en jasant avec le staff des Golden Knights, lors de notre visite, qu’il n’avait pas changé. Ils avaient l’impression qu’il se foutait d’eux. »
Max avait fait livrer un appareil d’étirement à Montréal, un truc très volumineux qui se rangeait dans une grande caisse. Il était l’un des seuls à l’utiliser au sein de l’équipe.
À un moment donné, il a voulu qu’on transporte l’appareil en voyage lors de nos matchs à l’extérieur. Je lui ai répondu qu’on n’avait malheureusement pas de place pour son appareil, appelé Desmotec.
C’est à peine si on pouvait refermer la porte du camion quand on transportait tout le matériel du Complexe Bell à l’aéroport. Il a utilisé tous les moyens pour tenter de parvenir à ses fins, il a même tenté de convaincre notre thérapeute athlétique et Marc Bergevin. J’ai dû leur expliquer la situation à tour de rôle.
Marc, ça n’a rien de personnel, mais si tu me dis qu’il faut absolument l’apporter, on va retirer un coffre du personnel médical pour mettre cette caisse-là, parce qu’on n’a vraiment pas de place.
J’ai même montré une photo de notre camion à Marc pour qu’il comprenne qu’il n’y avait pas un pouce de libre dans le coffre ! J’ai trouvé ça cheap qu’il aille voir tout le monde dans mon dos pour ça. J’ai l’impression que de se faire dire non, ça ne marchait pas avec lui… On l’a recroisé quelques mois plus tard, alors qu’il jouait à Vegas.
Il ne nous a même pas salués, mon adjoint Pat et moi. On s’était pourtant côtoyés au quotidien pendant une dizaine d’années. Même que pendant le réchauffement, il m’a fixé pendant quelques instants sans rien me dire alors que j’étais sur le banc. Peut-être qu’il m’en voulait encore pour son appareil, mais je ne lui avais pas dit non par orgueil, seulement par manque d’espace.
Il décidait d’apporter dix bâtons en voyage alors que la plupart des joueurs en traînaient quatre ou cinq au maximum. Il n’y a pas un gars sensé qui fait ça. Lui, il s’en fichait. Moi, quand ça arrivait, je disais aux gars que si chaque joueur apportait dix bâtons, ça faisait 200 bâtons pour un match de hockey. Les gars comprenaient et prenaient deux minutes de plus pour en choisir des bons.