C’est une véritable bombe qui secoue la planète hockey en ce début de journée : JJ Peterka a été échangé au Mammoth de l’Utah.
L’un des ailiers les plus convoités de toute la LNH vient de changer d’adresse, et ce n’est pas Montréal qui frappe le grand coup… c’est l’Utah.
Le Mammoth vient de dynamiter le marché... et de voler les Sabres de Buffalo
L'Utah met la main sur un attaquant de 23 ans, auteur de 27 buts et 68 points en 77 matchs cette saison avec les Sabres de Buffalo.
Un joueur en pleine ascension, au sommet de sa courbe de développement, et qui n’avait pas encore atteint son plein potentiel selon plusieurs recruteurs de renom.
Et quand les détails de la transaction sont finalement tombés, le choc a laissé place à l’indignation.
Josh Doan et Michael Kesselring. Voilà tout ce que les Sabres de Buffalo ont obtenu en retour de JJ Peterka. Un pur scandale. Un vol à l’étalage exécuté de main de maître par le DG du Mammoth, Bill Armstrong.
Doan, malgré son nom célèbre, n’est qu’un jeune attaquant qui a passé la majeure partie de la saison entre la Ligue américaine et le bottom 6 du Mammoth.
Il a du cœur, oui. Il a de l’énergie. Mais il n’a ni la créativité, ni la finition, ni le potentiel de Peterka.
Et Michael Kesselring? Un défenseur de 3e paire, tout au plus. Un patineur correct, sans plus. Un joueur interchangeable, du type qu’on trouve dans chaque organisation pour combler un trou temporaire.
C’est à se demander si Kevyn Adams n’a pas confondu Peterka avec un joueur de profondeur. C’est à se demander s’il veut saboter son équipe. Parce qu’avec cette transaction, les Sabres viennent de se ridiculiser une fois de plus.
L’échange Peterka-Doan-Kesselring passera à l’histoire comme l’une des pires transactions de la décennie si les choses tournent comme prévu.
Peterka est un ailier élite de 23 ans, sur le point d’exploser. Il aurait dû rapporter un espoir de haut niveau, un choix de premier tour, un joueur établi. Pas deux éléments obscurs.
À Utah, on se frotte les mains. À Buffalo, on ronge son frein. Et à Montréal? On se demande encore comment les Sabres ont pu accepter une offre aussi ridicule… alors que Kent Hughes avait probablement mieux à proposer.
JJ Peterka, c’est le profil rêvé pour toute organisation en quête d’offensive explosive. Un ailier gauche naturel, rapide, intelligent, capable de créer du danger à chaque présence.
Il excelle dans les passes à haute dangerosité, il manie la rondelle comme un vétéran, et il possède un instinct de tueur autour du filet. À seulement 23 ans, il représente le prototype parfait du hockey moderne : vitesse, vision, exécution.
Et surtout, il en avait assez de la médiocrité ambiante à Buffalo.
Selon les informations dévoilées par Frank Seravalli, Peterka aurait demandé une transaction, frustré par l’environnement toxique de perdant qui règne chez les Sabres.
Il ne voulait plus d’un club qui piétine. Il voulait une équipe ambitieuse, une organisation qui veut gagner maintenant, pas dans trois ans. C’est exactement ce que lui offre Utah.
En coulisses, plusieurs formations étaient intéressées. Les Islanders de New York discutaient d’un échange avec Noah Dobson au centre de l’offre. Mais les Sabres ne voulaient pas donner 11 millions par année au défenseur.
Les Rangers réfléchissaient sérieusement à une offre hostile, le joueur n’étant pas admissible à l’arbitrage salarial. Et évidemment, le Canadien de Montréal était en embuscade, cherchant désespérément un ailier de premier plan pour compléter Ivan Demidov sur un trio d’élite.
Comme dans tant d’autres dossiers, le CH n’a pas osé payer le prix. Et voilà que Peterka, le joyau allemand, s’envole vers le désert… et vers une nouvelle ère pour le Mammoth de l’Utah.
C’est un signal clair envoyé par la nouvelle franchise : elle ne fera pas de figuration. Elle veut gagner. Elle veut séduire. Elle veut créer une identité forte dès sa première saison.
Avec Peterka, elle obtient non seulement du talent brut, mais aussi un nom qui fait lever les foules. Un futur visage de la concession. Une vedette européenne aux instincts de sniper et au charisme discret.
Et pendant ce temps, à Montréal, le silence.
Là où les partisans rêvaient d’un duo Demidov-Peterka, là où l’état-major du CH se disait prêt à utiliser les choix 16 et 17 pour acquérir un attaquant top 6, voilà que l’une des cibles les plus logiques et les plus disponibles de l’été s’envole… sans que personne n’ait bougé au Centre Bell.
La réalité est que les choix 16 et 17 du CH ne valent pas grand-chose dans ce repêchage de bas-étage. On le comprend quand on voit à quel point l'Utah a payé des peanuts pour obtenir un diamant brut comme Peterka.
Les gros joueurs changent de camp, et le CH, encore une fois, regarde le spectacle de loin. Trevor Zegras a été échangé pour des peanuts. JJ Peterka a été échangé pour des miettes,
Et le CH se fait encore ridiculiser sur le marché des transactions.
Pas autant que les Sabres de Buffalo au moins.