Dans le tourbillon en constante évolution du paysage médiatique, il existe des figures qui incarnent à la fois la résistance aux changements et l'arrogance déconcertante face à l'émergence de nouveaux médias.

Richard Labbé, avec son attitude méprisante envers les médias non-traditionnels, s'est trouvé au centre d'une controverse qui a mis en lumière les tensions entre "l'ancien et le nouveau" dans le monde du journalisme.

L'épisode qui a mis en évidence le mépris de Labbé pour les médias alternatifs s'est déroulé lors d'une conférence de presse où Martin St-Louis était au centre de l'attention.

Labbé, croyant poser une question pertinente sur les "rumeurs de sous-sol" concernant une éventuelle transaction de Jake Allen au Colorado, a lancé sa critique condescendante à l'égard des blogues québécois, affirmant que seuls les journalistes traditionnels avaient le droit de traiter de telles rumeurs.

Ce que Labbé ne réalise pas, c'est qu'il s'attaquait à Barstool, un empire médiatique colossal qui a su dominer le marché américain avec son approche non conventionnelle et souvent sensationnaliste.

Maxime Truman, qui a accumulé un nombre impressionnant de scoops par rapport à Labbé, n'a pas manqué de souligner cette erreur et de rappeler à Labbé que les blogues ont une place légitime dans le paysage médiatique québécois et mondial.

Truman est bien placé pour parler. Fondateur et propriétaire du site Danslescoulisses.com, il a goûté aux deux côtés de la médaille, lui qui est maintenant considéré comme un journaliste, autant que blogueur, autant qu'entrepreneur...autant qu'un homme qui a compris "la game" dans tous les sens du terme.

Si Labbé s'était adapté comme Truman l'a fait tout au long se sa carrière médiatique, il ne serait pas aussi aigri de la vie.

Mais cette controverse va au-delà de l'égo des individus impliqués. Elle met en lumière les profondes divergences entre les médias traditionnels, en déclin, et les médias non-traditionnels, en plein essor.

Les premiers ont souvent résisté aux changements, s'accrochant à des modèles "passés date" et à des normes de qualité qui n'ont pas su évoluer avec les attentes du public moderne.

En revanche, les médias non-traditionnels ont embrassé l'ère numérique avec enthousiasme, utilisant les plateformes en ligne pour atteindre un public plus large et répondre à ses besoins en matière d'information et de divertissement.

Leur succès n'est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d'une compréhension profonde du marché et de la capacité à s'adapter rapidement aux nouvelles tendances et aux nouveaux modes de consommation de l'information.

Ainsi, au-delà du différend entre Labbé et Truman, cette controverse met en lumière un débat plus large sur l'avenir du journalisme et le rôle des médias dans la société contemporaine.

Les médias traditionnels doivent se remettre en question et s'adapter s'ils veulent survivre dans un environnement de plus en plus compétitif et en constante évolution.

Sinon, ils risquent d'être relégués au rang de vestiges d'une époque révolue, tandis que les médias non-traditionnels continueront de prospérer en répondant aux besoins d'un public avide de contenu pertinent et accessible.

Au lieu de tomber dans le mépris, Labbé gagnerait à s'ouvrir l'esprit...et se couper le toupet comme le suggère Jean Trudel.

Décidément, le podcast Stanley25 ne passe pas par quatre chemins...

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