Aujourd’hui, Mike Matheson semblait préoccupé. et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.
Sur les réseaux sociaux, la colère gronde : les partisans du Canadien ne digèrent pas le fait que Lane Hutson n’ait toujours pas été promu sur la première unité d’avantage numérique, tandis que Matheson continue de saboter le jeu de puissance.
Pour de nombreux amateurs, la solution est claire : il faut échanger Matheson cette saison, avant que sa valeur ne s’effondre.
En le mettant à l’abri des critiques et en le plaçant sur la première unité malgré le fait qu'il soit horrible en tant que quart-arrière, Martin St-Louis cherche manifestement à couper le bruit et à protéger un joueur qui devient de plus en plus impopulaire.
Le vent tourne rapidement à Montréal, et les partisans ne cachent plus leur frustration. Matheson, qui avait d’abord été accueilli comme un défenseur capable de relancer l’attaque, est aujourd’hui perçu comme un frein à l’émergence de Lane Hutson.
La situation a empiré au fil du camp d’entraînement, alors que l’avantage numérique s’est révélé catastrophique et que les décisions de Martin St-Louis ont été largement remises en question.
Pourquoi Hutson, prodige offensif, continue-t-il de jouer sur la deuxième unité alors que Matheson s’accroche désespérément à la première?
C’est la question sur toutes les lèvres, et St-Louis semble incapable d’y apporter une réponse convaincante.
En coulisses, les rumeurs d’un échange ne cessent d'informer. Des journalistes bien informés, comme Richard Labbé et Guillaume Lefrançois de la Presse, sont déjà en train de spéculer sur un scénario où le Canadien, exclu de la course aux séries dès le mois de décembre, déciderait de faire de Matheson une « commodité chaude » à la date limite des transactions.
Après tout, un défenseur capable de relancer l’attaque et sous contrat à moins de cinq millions jusqu’en 2026 pourrait attirer l’attention d’un directeur général à la recherche d’un défenseur fluide pour les séries.
Mais pour les partisans du CH, ce scénario a un arrière-goût amer. Ils voient en Matheson le symbole d’une équipe qui n'avance pas dans la reconstruction, qui refuse de tourner la page et de faire place aux jeunes.
Les discussions ne manquent pas d’épices sur les réseaux socieux, et les avis sont partagés. Certains rappellent que le Canadien ne peut pas simplement abandonner tous ses vétérans et confier les clés de la défense à des jeunes inexpérimentés comme Kaiden Guhle et Lane Hutson.
Pour d’autres, il est évident que la priorité devrait être donnée à l’avenir, et que Matheson, malgré ses qualités, ne fait plus partie du plan à long terme.
Le vrai enjeu réside dans l’évolution de Lane Hutson : s’il continue de montrer des signes de progrès, le murmure autour d’un possible échange de Matheson se transformera en une réalité que Kent Hughes ne pourra pas ignorer.
En proégeant Matheson, le Canadien envoie un message ambigu. D’un côté, la direction semble vouloir protéger son défenseur d’une vague de critiques qui ne cesse d’enfler, en évitant de l’exposer à des questions sur l’avantage numérique et sa performance horrible avec l'avantage d'un homme.
D’un autre côté, ce silence pourrait être interprété comme un aveu de faiblesse : Matheson n’est-il plus en mesure de faire face à la pression?
À Montréal, la patience des partisans a des limites, et le fait de cacher Lane Hutson sur sur la 2e unité d'avantage ne fait qu’alimenter la colère publique.
La majorité des fans du CH sont unanimes : ils veulent voir Hutson prendre les commandes de la première unité d’avantage numérique, et cela, dès maintenant.
Le contraste entre les deux joueurs est flagrant. Là où Hutson apporte du dynamisme et de l’audace, Matheson semble perdu à la pointe.
Il est difficile de ne pas voir dans cette décision de protéger Matheson une réaction aux récentes critiques de Maxim Lapierre, qui avait qualifié le CH de « country club » sous la direction de Martin St-Louis.
En plaçant Matheson à l’abri et en continuant de lui accorder des responsabilités sur la première unité, St-Louis cherche à montrer qu’il soutient ses vétérans, mais il est également en train de marcher sur des œufs.
Pour les partisans, ce choix est une tentative de masquer les problèmes plutôt que de les régler.
Le fait de maintenir Matheson en poste sur la première unité, malgré les appels insistants pour que Hutson prenne sa place, ressemble de plus en plus à une décision politique.
En refusant de céder à la pression populaire, St-Louis tente de prouver qu’il est toujours le patron et qu’il n’est pas influencé par le bruit ambiant.
Mais en parallèle, les rumeurs de transaction autour de Matheson ne font que s’intensifier. À mesure que les mois avancent, la question ne sera pas de savoir si le Canadien échangera Matheson, mais quand.
Pour l’heure, le défenseur est protégé des médias, mais ce bouclier ne durera pas éternellement. La pression des partisans et l’urgence de voir Hutson briller sur la première unité finiront par forcer la main de la direction.
Le Canadien devra choisir entre maintenir le statu quo ou oser faire un changement courageux pour l’avenir.
Une chose est certaine : Matheson, qu’il le veuille ou non, ne pourra pas échapper à la réalité.
Le quart-arrière de cette équipe, c'est Lane Hutson.