Mike Matheson est tanné de la reconstruction.

Tanné que son DG sacrifie le présent pour un avenir prometteur, Mike Matheson est devenu le symbole de la résistance à "viser la cave".

En tant que vrai capitaine de cette équipe, sans manquer de respect à Nick Suuki, Matheson ncarne l'obstination et la détermination à maintenir le cap vers les séries éliminatoires, même lorsque cette réalité semble impossible.

Pour les fans du CH qui embrassent le désespoir de la dernière place pour avoir une chance de repêcher un prodige, Matheson est devenu leur annemi, celui qui refuse de plier face à la logique ou aux chiffres.

Alors que le CH se retrouve à huit points du dernier rang accessible aux séries, un écart qui semble insurmontable, Matheson reste inflexible dans sa croyance que rien n'est perdu tant que l'équipe n'est pas mathématiquement éliminée.

Dans le vestiaire du CH, le classement est toujours affiché sur le mur, tel un rappel constant de l'espoir qui refuse de mourir.

Les joueurs se collent à cette lueur d'espoir avec une conviction qui reste intacte, encouragés par la parité de la LNH.

Pour lui, abandonner le rêve des séries serait synonyme d'abandonner tout court, ce qu'il refuse catégoriquement d'envisager.

"Je suis prêt à briser un mur si c'est ce qu'il faut", déclare-t-il avec une détermination qui ne passe pas par quatre chemins.

"Tant que nous avons une chance, nous devons nous battre. C'est ce que le hockey est, c'est ce que nous sommes en tant qu'équipe."

Bien que certains puissent qualifier cette vision de ridicule, voire de naïve, pour Matheson, c'est une question de principe. Il croit en la magie du sport pour réaliser l'impossible.

Alors que les adeptes du "tanking"  se moquent et que les réalistes haussent les épaules, Mike Matheson reste fidèle à sa cause, s'accrochant à l'espoir des séries contre vents et marées.

Pour les partisans du CH qui rêvent d'une reconstruction en profondeur, il est devenu synonyme du "NO MAN'S LAND".

Mais tant que Matheson sera sur la glace, le rêve des séries restera vivant, aussi improbable soit-il. Et chaque victoire va nous éloigner un peu plus du prodige rêvé...

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