Et si Mitch Marner en avait assez?
Assez d’être le bouc émissaire numéro un des Maple Leafs, assez d’être critiqué à la moindre erreur, assez d’évoluer dans un marché qui ne reconnaît pas son immense talent?
Selon TVA Sports, cette possibilité devient de plus en plus plausible. Le surdoué attaquant des Leafs pourrait vouloir tester le marché des agents libres cet été, et si c’est le cas, Jean-Charles Lajoie et Tony Marinaro voient une avenue très excitante : Marner au Canadien de Montréal!
Lors de son segment sur TVA Sports, Lajoie a été cinglant. Il a ouvertement dénoncé le traitement injuste réservé à Marner par les partisans torontois, affirmant qu’ils ne le méritaient tout simplement pas.
"Continuez de chialer contre Marner. Sortez Marner de Toronto, vous ne le méritez pas!" a-t-il lancé avec passion.
Selon lui, la relation entre Marner et Toronto commence à atteindre un point de rupture. Ce dernier, qui a grandi en idolâtrant les Leafs et en rêvant d’évoluer pour eux, reçoit constamment des critiques acerbes, peu importe son niveau de performance.
Et pourtant, c’est grâce à lui que le Canada a décroché la médaille d’or hier soir, avec deux passes magistrales qui ont mené à la victoire.
Même après une prestation aussi dominante, Marner continue de recevoir des critiques injustes dans son propre marché.
Si Marner finit par décider qu’il en a assez, une équipe sera prête à lui faire une place de choix. Et selon Jean-Charles Lajoie, cette équipe pourrait bien être le Canadien de Montréal.
"Vous allez le sortir de Toronto et on le ramassera à Montréal!" a-t-il prédit avec enthousiasme.
L’idée de voir Mitch Marner en bleu-blanc-rouge a de quoi exciter n’importe quel partisan du CH. Imaginez un instant l’ailier torontois débarquer au Centre Bell, en quête de renouveau, prêt à prouver à toute la LNH que les Leafs ont fait une grave erreur en le laissant partir.
Après tout, nous parlons ici d’un attaquant d’élite, d’un fabricant de jeu exceptionnel, d’un joueur qui a le talent brut pour transformer une attaque et rendre meilleurs tous ceux qui l’entourent.
Ce n’est pas un hasard si le Canada a pu remporter la Confrontation des 4 nations grâce à son génie offensif.
Pourquoi pas Montréal?
Avec l’avenir incertain du noyau offensif du Canadien, l’ajout de Marner changerait complètement la donne. Il donnerait immédiatement un coup de fouet à une attaque qui manque cruellement de punch.
Et puis, soyons honnêtes : les grands joueurs aiment les grands marchés. Toronto a peut-être brisé Marner avec ses attentes démesurées et son climat toxique, mais Montréal, avec son amour inconditionnel pour le hockey, pourrait lui offrir une seconde maison où il serait accueilli en véritable vedette.
Jean-Charles Lajoie est un homme de prédictions audacieuses, et celle-ci a de quoi faire rêver. Marner pourrait-il réellement troquer l’uniforme bleu des Leafs pour celui du Canadien? Dans la LNH, tout est possible.
Et si ce rêve devenait réalité?
Et si Mitch Marner avait déjà un pied en dehors de Toronto? Après des années de critiques incessantes, de pression étouffante et d’injustices médiatiques, l’attaquant vedette des Leafs pourrait bien vouloir un changement d’air.
Un tel scénario semblait farfelu… jusqu’à ce que le tournoi des 4 nations vienne tout bouleverser.
Quand le Canada s’est amené à Montréal pour affronter les États-Unis dans ce qui est devenu un match historique, Marner espérait briller sur la plus grande scène. Mais ce fut tout le contraire. Il a été traîné dans la boue comme rarement un joueur de son calibre l’a été.
Dès les premières minutes du match, son absence d’impact s’est fait sentir. Pendant que les frères Tkachuk faisaient exploser le Centre Bell avec des combats dès les premières secondes, Marner, lui, semblait vouloir se cacher dans un trou.
Dès que le jeu est devenu physique, il a disparu complètement de la carte, un phénomène qui s’est répété trop souvent dans les moments critiques, notamment en séries avec les Leafs.
La critique a été immédiate et foudroyante. Les réseaux sociaux ont littéralement explosé, torpillant Marner pour son manque de caractère.
"Il a peur de se casser un ongle!"
"Marner, c’est pas un joueur de grandes occasions."
"C’est pas un guerrier, il a la tête entre les épaules dès que ça brasse."
On lui a reproché son manque de combativité, son refus d’aller dans les coins et son incapacité à élever son jeu sous pression.
Mais ironiquement, c’est dans la finale du tournoi que Marner a rebondi. Contre toute attente, il est devenu l’un des héros du Canada, réalisant deux passes magnifiques dans un duel épique contre les Américains. Soudainement, Marner était un élément clé de la victoire.
Le paradoxe est là : Marner a été haï à Montréal pendant ce tournoi… mais c’est aussi ici qu’il a rappelé à tous qu’il est un joueur élite.
Pourquoi quitter Toronto?
Tout ce qu’il a vécu durant ce tournoi, il le vit à l’année longue à Toronto. Chaque mauvais match est décortiqué, chaque mauvaise performance est analysée sous une loupe, chaque décision sur la glace est scrutée à outrance.
La pression des médias torontois est féroce, et après autant d’années à porter ce fardeau, il ne serait pas surprenant que Marner décide que c’en est trop.
Il voit ce qui est arrivé à d’anciens Leafs comme Phil Kessel ou Nazem Kadri : partis ailleurs, ils ont retrouvé une liberté, une légèreté, et surtout… ils ont gagné la Coupe Stanley.
Pourquoi pas lui?
Si Marner décide de tester le marché des agents libres cet été, Montréal pourrait être une destination très attrayante.
Un marché passionné, mais qui, contrairement à Toronto, lui donnerait un second souffle et une véritable reconnaissance.
Une occasion en or de faire taire ses détracteurs.
Et après tout, le CH a l’espace salarial pour rêver grand.
Une trahison historique?
Si Mitch Marner quittait Toronto pour signer à Montréal, ce serait l’un des transferts les plus explosifs de l’histoire du hockey. Rares sont les joueurs à oser un tel affrontement direct entre les deux plus grandes franchises du Canada.
Mais Marner en a-t-il assez de Toronto?
Et si ce n’était que le début d’une nouvelle histoire?