Moment difficile pour Cole Caufield au studio de radio

Moment difficile pour Cole Caufield au studio de radio

Par Marc-André Dubois le 2024-10-10

Martin Lemay a tout simplement détruit Cole Caufield, qualifié de « boulet » lors de l’émission Le Retour des Sportifs, sur les ondes de BPM Sports.

Lemay a affirmé que le capitaine Nick Suzuki deviendrait un meilleur joueur sans avoir à traîner le fardeau de Caufield sur le premier trio, un commentaire qui a résonné fortement auprès des auditeurs.

Pour le meilleur et pour le pire.

Pour Lemay, le problème est clair : Caufield, malgré son talent offensif unidimensionnel, reste justement...un joueur unidimensionnel,,,qui peine à influencer le jeu autrement que par ses buts.

Les critiques de Lemay affirment que Caufield semble souvent perdu lorsqu’il n’a pas la rondelle.

À plusieurs reprises, il a été écarté des batailles le long des bandes, semblant manquer de robustesse pour rivaliser avec les adversaires les plus physiques.

Sa contribution défensive laisse également à désirer, ce qui alimente les débats sur la légitimité de son salaire annuel de 7,85 millions de dollars.

Certains diront que Lemay est trop sévère, rappelant que Caufield a marqué le seul but d'hier.

D'autres défendront l’idée que son impact offensif compense largement ses lacunes, surtout lorsque l’on considère qu'il pourrait devenir un marqueur de 40 buts.

Pourtant, pour lemay, rien ne peut justifier pleinement son rôle de premier plan.

L’entraîneur Martin St-Louis travaille d’ailleurs étroitement avec lui pour renforcer son jeu défensif, un aspect souvent négligé chez les jeunes attaquants au profil offensif.

L’évolution de St-Louis, qui a su corriger ses propres défauts pour finalement entrer au Temple de la renommée, sert de modèle à Caufield.

S’il réussit à s’ajuster et à devenir un joueur plus complet, les critiques comme celles de Martin Lemay pourraient bien disparaître.

Pour l’heure, Caufield divise le Québec. Les attentes sont élevées et les opinions polarisées.  

Une chose est certaine selon Lemay : s’il ne marque pas, ses lacunes deviennent impossible à ignorer.

Il doit retrouver son instinct de buteur pour regagner la confiance de ses détracteurs et prouver qu’il mérite chaque dollar de son lucratif contrat.

Selon Martin Lemay, la présence de Cole Caufield aux côtés de Nick Suzuki sur le premier trio nuit directement au rendement du capitaine.

Lemay affirme que Suzuki se retrouve à devoir compenser pour les lacunes défensives et le manque de robustesse de Caufield, ce qui l’empêche de se concentrer pleinement sur son propre jeu.

En d'autres termes, le travail supplémentaire que Suzuki doit fournir dans sa zone et en couverture défensive le prive de l’énergie et du temps nécessaires pour exploiter pleinement son talent offensif.

Pour Lemay, le problème est que lorsque Caufield est sur la glace, Suzuki doit non seulement gérer les menaces adverses, mais aussi couvrir les failles de son coéquipier, ce qui le force à sortir de son rôle naturel de créateur de jeu.

Cette situation limite les occasions pour Suzuki de générer des chances de marquer et de développer une chimie optimale avec d'autres attaquants, car il est constamment obligé de « jouer les pompiers » pour éteindre les incendies causés par les erreurs défensives de Caufield.

Selon Lemay, il devient évident que la dynamique actuelle entre Suzuki et Caufield doit être réévaluée si le Canadien de Montréal veut tirer le meilleur de son premier trio.

Bien que Caufield possède un talent indéniable pour marquer des buts, il doit absolument s'améliorer dans les aspects défensifs de son jeu pour cesser d’être un fardeau pour Suzuki.

Sinon, le Canadien pourrait devoir envisager de redistribuer les rôles et de trouver un ailier plus complet pour accompagner son jeune capitaine.

Les attentes envers Caufield sont énormes, et il devra prouver qu'il peut être plus qu'un simple marqueur, mais un joueur capable d'élever son niveau de jeu pour aider toute l'équipe, surtout son coéquipier le plus important, Nick Suzuki.

Lemay est convaincu qu'il ne deviendra jamais ce joueur. Cinglant...et sans pitié...