Serge Savard, autrefois vénéré comme un des plus grands défenseurs du Canadien de Montréal et ancien directeur général respecté, se retrouve aujourd'hui dans l'embarras en raison d'une vidéo datant de 1995.
À l'époque, le capitaine Mike Keane avait déclenché une controverse en déclarant qu'il ne voyait pas l'utilité d'apprendre le français.
Savard l'avait alors défendu, affirmant que ce n'était pas important et que tous les joueurs parlaient de toute façon anglais.
Some things never change.. #GoHabsGo pic.twitter.com/pBReXn75mq
— Hockey Night In Montreal 🏒🌃 (@HNIMtl) July 27, 2024
Cette position passée se retourne maintenant contre lui, alors qu'il ne cesse de répéter combien c'est honteux que les joueurs n'apprennent pas le français à Montréal et qu'il n'y a pas assez de Québécois dans l'équipe.
Cette contradiction flagrante place Savard dans une situation délicate, d'autant plus qu'il est connu pour ses critiques incessantes envers la gestion du Canadien de Montréal.
Il se montre particulièrement critique envers la direction actuelle, déplorant régulièrement le manque de joueurs québécois et l'absence de bilinguisme chez les joueurs.
Pendant une décennie, Savard n'a cessé de se plaindre de Marc Bergevin, l'ancien DG des Canadiens, lui reprochant de l'ignorer et de ne jamais répondre à ses appels.
Savard, qui avait conseillé à Geoff Molson d'engager Bergevin, n'a jamais accepté que ce dernier l'ignore lorsqu'il souhaitait offrir son aide.
Cette rancœur sans fin semble avoir marqué une nouvelle ère dans l’attitude de Savard, le transformant en une figure de plus en plus critique et amère.
Sa colère envers Bergevin semble l'avoir profondément affecté, et il continue de pointer du doigt les défauts et les erreurs qu'il perçoit dans la gestion de l'équipe et le comportement des joueurs, surtout face à la langue française.
Lors de son passage à la Poche Bleue, Savard a créé un malaise en affirmant que "les Québécois vont te laisser gagner en anglais, mais pas perdre en français."
En voyant cette vidéo datant de 1995, où il ridiculise les journalistes qui se plaignent des propos de Keane, disons que la population québécois voit Savard comme un homme qui a perdu toute crédibilité
Ces propos n'ont fait qu'alimenter les critiques à son égard, renforçant l'image d'un homme opportuniste qui change ce qu'il dit selon si ça l'arrange ou non.
Il est temps que Savard arrête d'être hypocrite. Car il s'isole dans son monde imaginaire. De savoir qu'il y a 30 ans, il n'en avait que faire si ses joueurs parlaient français, alors qu'il ne cesse de critiquer les joueurs actuels du CH pour ne pas parler français, est une insulte à notre intelligence.
Oui, Serge Savard a manqué de respect à la province. Le Québécois n'aiment pas les deux-faces. Et après avoir vu cette vidéo, on se demande combien de visages l'ancien DG possède.
Il est clair que la majorité des fans du Canadien ne partagent plus les préoccupations de Savard quant au nombre de joueurs québécois dans l'équipe ou s'il parlent français.
Comme le disait Savard il y a pratiquement 30 ans, ce qui compte, c'est la performance sur la glace, peu importe l'origine des joueurs.
Mais une fois à la retraite, Savard a commencé à s'en soucier, au point de devenir une voix presque systématiquement négative autour du CH et du français.
Ses interventions n'auront plus aucune crédibilité à l'avenir. Le karma ne l'a pas épargné. Un homme qui doit sourire en coin en ce moment est Marc Bergevin.
Pendant une décennie, Savard n'a cessé de se plaindre de l'ancien DG des Canadiens, lui reprochant de tous les maux de la terre, surtout le fait de l'ignorer et de ne jamais répondre à ses appels.
« J'étais le conseiller spécial de Geoff Molson. J’ai gardé toute sa présentation et il a fait l’inverse de ce qu’il nous avait dit."
"Le repêchage québécois, les relations avec la presse, les relations avec les anciens Canadiens, les choses importantes qui nous avaient marqués, il a fait le contraire. »
« J’aurais aimé ça les aider, mais ils n’ont pas voulu qu’on les aide. »
Au final, c'est Savard qui s'est contredit sur toute la ligne. L'art d'accuser les autres de ce qu'on fait soi-même. Cette rancœur sans fin semble avoir marqué une nouvelle ère dans l’attitude de Savard, le transformant en une figure de plus en plus critique et amère, au point de ne pas réliser qu'il s'humilie lui-même avec ses contradictions ambulantes.
Paradoxe quand tu nous tiens...