- Le plus bel article de l'histoire de Mathias Brunet...

- Le témoignage de Joël Bouchard à propos de son CHUM Derek Aucoin..

- Nous a donné les LARMES aux yeux..

« Il venait souvent aux matchs des Rangers. [Mon coéquipier] Sylvain Lefebvre nous a présentés. On est devenus des chums instantanément. Comme un coup de foudre d’amitié. On se voyait souvent, les deux Québécois à New York.

« J’ai joué deux ans pour les Rangers, puis deux autres saisons avec les Islanders, donc quatre ans à New York. Quand je suis rentré au Québec, il a commencé à venir à Montréal plus souvent. Big Guy [Derek Aucoin mesurait 6 pi 7 po] est rentré vite dans notre gang de chums. » 

« Il m’a toujours soutenu dans tout ce que j’ai fait, l’Académie [Joël Bouchard], le show de télévision, le Centre d’excellence. Il était là pour moi quand je me suis cassé l’omoplate, quand j’ai coaché mon premier match de l’Armada. Quand j’ai lancé l’Académie, il a sauté dans l’avion sans me le dire pour me faire une surprise. Il avait la clé de la maison. Il m’a appelé de l’aéroport pour me dire qu’il ne me laisserait pas faire ça tout seul… » 

"C’était tout le temps le fun avec Derek. On ne s’est jamais chicanés. Il n’y a jamais même eu de mésentente. Je l’aimais parce que c’était quelqu’un de sain qui voulait le bien de tout le monde. Même quand ça marchait moins bien, il était toujours là. C’était quelqu’un de très, très, très loyal envers ses amis, sa famille. 

« Quand j'ai appris la nouvelle de son cancer en juillet 2019, les épaules me sont tombées sur le coup, mais je me suis vite mis en mode positif. Au départ, ça n’était peut-être pas censé être aussi agressif. » 

« Il m’a déjà dit : ‟Joël, j’essaie de faire de mon mieux, mais il n’y a pas de cours pour savoir comment gérer le cancer. J’y vais avec tout ce que je peux.” Je lui ai dit : ‟Buddytu fais tellement une bonne job, non seulement pour gérer la maladie, mais pour le monde qui est autour de toi…” » 

« J’ai dû passer 30, 40 jours à dormir avec lui à l’hôpital – on se relayait avec Isabelle et ses proches –, ç’a été des moments magiques. C’est drôle, j’étais bien, je n’aurais pas voulu être nulle part ailleurs. J’étais installé sur une chaise, on appelait ça le bobsleighça se dépliait. On trouvait le moyen d’avoir du fun. On avait des fous rires. Il était extrêmement drôle et vif d’esprit. Ça n’est jamais devenu sombre malgré le caractère dramatique de tout ça. Il était tellement fort moralement. » 

« Isabelle a été extraordinaire là-dedans, avec les deux grands-mamans. C’était fait dans l’amour. Le plus plate, c’est la COVID-19, qui, comme pour beaucoup de gens, nous a empêchés de faire toutes les choses qu’on aurait voulu faire. » 

« Ron (Fournier) a souligné que Derek avait joué pour les Expos, que c’était remarquable, mais que le baseball avait été uniquement un prétexte pour apprendre à le connaître. Il touchait le monde, c’était un gars de terrain. Quand c’est arrivé, même mes chums qui l’avaient croisé seulement une fois me textaient pour me parler du Big Guy. »

« Il fallait voir son regard à l’endroit de Dawson. Quand ils venaient me voir à l’Armada, ils prenaient des bâtons et ils pouvaient jouer ensemble pendant une heure sur la petite glace synthétique. Ils étaient proches, c’était des buddies

« Il a toujours été super impliqué. Il était le premier dans la cour d’école et il connaissait les noms de tous les petits jeunes, il leur donnait des surnoms. C’est cruel de perdre une belle relation comme ça. Il s’est investi dans son fils aussi loin que ses capacités lui ont permis [l’automne dernier]. » 

« Dawson Aucoin a joué un match sur le terrain de balle de son père à Boisbriand, et le petit maudit, il a frappé un circuit ! » 

- Chapeau à Mathias Brunet et Derek Aucoin pour ce témoignage d'une beauté sans mot..

- Un beauté TRISTE...

- Profitons de chaque journée...comme si c'était la dernière...

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