Les dirigeants de la Banque Nationale du Canada semblent être les nouveaux visages d'une réalité financière où les sommets des salaires dépassent même ceux des athlètes professionnels les mieux rémunérés.

En effet, alors que Nick Suzuki et Cole Caufield, les stars du Canadien de Montréal, se voient attribuer des salaires impressionnants, les rémunérations totales des hauts dirigeants de la Banque Nationale font tourner les têtes.

Rappelons que Nick Suzuki empoche 7,875 M$ par année et Cole Caufield empoche 7,85 M$ par année.

En 2023, le président et chef de la direction, Laurent Ferreira a empoché 9,3 millions de dollars alors qu'en 2022, il avait empoché 10,9 millions de dollars.

Ferreira se défend en affirmant qu'il a connu une légère baisse par rapport à l'année précédente. En dépit de cela, cette somme représente près de 79 fois la rémunération moyenne des employés à temps plein de la Banque Nationale.

Dans un contexte où l'institution financière a attribué près de 3,4 milliards de dollars en salaires et avantages sociaux à ses 31 000 employés, la rémunération moyenne par employé s'élève à 118 000 dollars. Comparé aux montants perçus par les hauts dirigeants, cette différence est frappante.

Les quatre autres hauts dirigeants de la banque empochent aussi des salaires dignes des vedettes de la LNH. 7,29 millions ont été accordés au nouveau premier vice-président à la direction des Marchés financiers, Étienne Dubuc, en 2023.

Denis Girouard, vice-président à la direction en Gestion de patrimoine et de cochef de la direction de la Financière Banque Nationale, a empoché 6,3 millions de dollars en 2023. Il avait empoché 7,68 millions l'année précédente.

Par ailleurs, la vice-présidente à la direction et cheffe des finances à la Banque Nationale, Marie Chantal Gingras, a empoché 2,2 millions de dollars.

Lucie Blanchet, première vice-présidente à la direction Particuliers et Expérience Client,  a empoché 3,6 millions de dollars alors qu'elle avait empoché 4,5 millions en 2022.

Malgré ces faramineux salaire, la Banque Nationale a terminé son exercice 2023 avec des résultats mitigés. Alors que ses revenus et ses actifs totaux ont augmenté, le profit net a connu une légère baisse. Cette réalité a eu des répercussions sur les actionnaires, avec une réduction du bénéfice net par action par rapport à l'année précédente.

Un peu comme Cole Caufield, ou encore pire, Josh Anderson et Brendan Gallagher. Les gars sont payés des millions et des millions...sans un retour sur investissement qui fait du bon sens.

La LNH et le monde financier...même combat...Cela continue de susciter des débats sur l'équité et la transparence, surtout lorsque les écarts entre les salaires des dirigeants et ceux des employés de base demeurent significatifs.

On rêve du jour où les joueurs de la LNH et les dirigeants des banques soient payés par rapport à leur rendement. 

On va rêver longtemps..

Votre Voix